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Quinté de mardi 7 juillet à Châteaubriant : Vaisman et Tell Me No Lies, c’est solide

Equidia LiveVaisman a tout du très bon favori dans le Quinté+ de mardi à Châteaubriant (R1 C3). Rendra-t-il victorieusement 25 mètres ? Ce n’est pas forcément gagné d’avance mais il est LE cheval de la course. Une base de jeu solide, des premières chances qui sautent aux yeux, plusieurs impasses conseillées : voici notre analyse détaillée.

Tout le monde ne connaît pas forcément la piste de Châteaubriant. Encore moins les joueurs de Quinté, et pour cause, cet hippodrome situé en Loire Atlantique n’accueille qu’un seul événement au trot… tous les deux ans : Ce fameux Prix Synergie. Un mot donc des spécificités de cette piste : une belle et grande piste (1.400 mètres) corde à droite, avec des virages qui se prennent vraiment bien et où il est possible de rendre la distance. Le décor est planté.

Les incontournables

318 Vaisman – Sans un parcours exécrable, ce pensionnaire de Franck Anne aurait sans doute fait l’arrivée du Critérium des 5 ans, il y a un an (8ème). Depuis (le 30 août 2014), il a couru à 9 reprises, gagné 5 fois ajouté à cela une 3ème place : c’est en tout point remarquable. Restant sur 2 victoires et performant corde à droite (5 fois dans les 5 premiers en 7 tentatives), il apparaît comme la base très solide de ce Quinté.

Sa dernière course est une victoire à Toulouse le 19/06/15

306 Tell Me No Lies – Arrivé chez Fabrice Souloy en cours de meeting d’hiver, il n’a pour ainsi dire jamais déçu (5 fois dans les 4 premiers en 6 sorties !). Capable de trotter 1’12″9 sur le parcours classique de Vincennes (2.700 mètres) lors de son avant-dernière course, il a débuté corde à droite de la meilleure des façons en s’imposant. Bien placé au premier échelon, sa candidature est très sérieuse !

Les Challengers

303 Paparazzi – Il aurait fait partie des « incontournables » s’il avait eu des références corde à droite mais il va disputer sa toute première course de ce côté là. C’est donc un peu l’interrogation même si on se doute que si Lutfi Kolgjini le présente ici, c’est qu’il a dû tester son cheval. Ceci étant dit, il possède une toute première chance théorique au premier poteau, ayant devancé l’hiver dernier des chevaux comme Volare de Lou, Prince Di Poggio, Moving On ou encore Rember Mail. S’il s’adapte, il peut gagner !

318 Umberto de Nacre – Ce modèle de régularité vient de réaliser une performance de choix sur la piste corde à gauche de Chatelaillon, rendant victorieusement la distance à des chevaux comme Vic du Pommereux et surtout Attila du Gabereau, le tout dans la réduction kilométrique de 1’13″2 (2.625 mètres). Il n’a couru qu’à 7 reprises corde à droite, sans être transcendant mais, à sa décharge, il n’a couru qu’une seule fois à droite sans ses 4 fers pour une 3ème place. Sur cette longue ligne droite, attention à sa pointe de vitesse finale !

301 Sirocco de Bougy – Depuis le début de l’année, c’est le jeune Ludovic Le Dréan qui s’occupe de la destinée de ce cheval et, immédiatement, il a fait parler de lui, courant bien à chacune de ses sorties. Lauréat sur la piste de Châteaubriant à la mi-mai en étant ferré, il devra aller beaucoup plus vite ici mais paraît en mesure de le faire sans ses 4  chaussures. Un bel outsider !

314 La Vida Loca – Cette jument italienne âgée de 10 ans est arrivée à France au cours du printemps. Ses deux performances pour l’entrainement de Fabrice Souloy sont des plus correctes puisqu’elle a trotté 1’13″5 et 1’13″9 sur les 2.700 mètres de la grande piste dans des lots supérieurs. Même si elle n’a plus couru depuis deux petits mois, elle devrait faire l’arrivée, avec l’aide de Jean-Michel Bazire.

Les impasses

304 Typtronic – Après quasiment un an d’absence, il a couru 3 fois sans rien montrer. Dès lors, nous attendrons qu’il montre un petit quelques chose avant de lui faire confiance.

308 Vincent des Obeaux – En 35 courses, il n’a couru qu’à une seule reprise au trot attelé en tout début de carrière (disqualifié). Dès lors, il est très difficilement recommandable même si, d’après son entourage, il travaille bien le matin.

309 Spirit Light – Cet ancien bon cheval monté a très peu couru depuis 2 ans et à ce niveau, il est toujours difficile de retrouver de bonnes sensations. Malgré l’engagement qui attire forcément l’attention, sa présence à l’arrivée constituerait une énorme surprise.

312 Speedo Graffiti – Gagnant de Groupe 2 dans sa jeunesse, il a ensuite été perturbé par de gros soucis de santé. Après 2 ans d’absence, il avait recouru à trois reprises au printemps mais effectue une nouvelle rentrée après avoir intégré les boxes d’un nouvel entraîneur, Daniel Herlem. Trop dur.

313 Vasterbo Face It – Il a réalisé quelques performances intéressantes lors du premier trimestre. Depuis, il n’a pas vraiment convaincu et évoluera ferré, ce qui n’est plus arrivé depuis septembre 2014 en France. Aux 25 mètres, sa tâche est très délicate.

317 Virgious du Maza – Ce cheval de grand talent dans les deux disciplines n’a plus couru depuis le mois de mars et vient d’être déclaré non partant dans le GNT de Reims. Ferré pour ce retour en piste, il aura surtout à coeur de reprendre le rythme de la compétition. Aucun Risque !

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Quinté+ mercredi 8 juillet : Olimpus Caf peut décrocher l’or

Paris-TurfL’hippodrome d’Enghien accueillera le Quinté+ de ce mercredi 8 juillet dans le Prix de l’Opéra (Course européenne – 2.150 mètres autostart). Le Prix de Plaisance, disputé sur ce parcours le 25 juin, peut nous servir de référence puisque huit chevaux y ayant participé se retrouvent ici.

Pris en note sur la grande piste de Vincennes le 6 juin (4e) alors qu’il était en phase de préparation, Olimpus Caf (n°11) s’est classé bon deuxième de la course clé à l’occasion de son premier objectif de l’été. Il devançait à cette occasion sept de ses adversaires du jour et n’était battu que par l’intouchable Tropic du Hêtre. Jean-Etienne Le Bec nourrit tout de même quelques regrets mais reste optimiste : « Avec le n°9 derrière la voiture, il a subi le déroulement de course. S’il avait pu s’exprimer plus tôt, il aurait pu s’imposer. Il a parfaitement encaissé ses efforts et affiche de la gaieté. Il doit encore partir de la seconde ligne, ce qui implique un déroulement limpide. Il n’est pas plus mal à venir de derrière désormais. Il est proche de son jour. »

Ustie Haufor (n°2) se classait huitième mais ce « faux pas » comporte des excuses. La pensionnaire de Christian Bigeon découvrait Enghien à cette occasion et s’est montrée fautive au moment du départ. Mieux vaut oublier cet écart et la reprendre en confiance d’autant qu’elle est idéalement placée derrière les ailes de l’ausotart. Berry’s Boy (n°16) fait également partie des candidatures incontournables dans cet événement en dépit de son numéro peu envieux. Véritable modèle de régularité, ce fils de Love You est particulièrement à l’aise sur les pistes plates et possède beaucoup de vitesse. Lors de son seul essai à Enghien, il s’était classé septième de Ravenna, sur ce tracé, en 1’13’’1 ; un chrono certainement suffisant pour jouer un rôle ici. Il était devancé par Osiride Grif (n°3) qui se classait quant à lui cinquième en 1’12’’7. Bien engagé, le fils de Varenne se déplace du Sud-Est avec des ambitions, comme le confirme son mentor Nicolas Ensch : « Il a remarquablement tenu sa partie le 12 juin à Vincennes. Physiquement, il est toujours aussi bien. Il y a pratiquement un an, sur ce même parcours, il n’avait pas démérité après s’être retrouvé le nez au vent trop tôt. Il se plaît sur ce tracé. Bien placé aux gains et déferré des quatre pieds, il s’aligne au départ avec des atouts dans son jeu. »

On ne peut passer sous silence le « cas » Un Vent d’Ouest (n°5). Sa qualité ne fait aucun doute mais il vient de perdre toute chance au moment du départ à deux reprises. Dans le Prix de Plaisance, on aurait pu penser que le départ lancé allait l’aider mais il s’est de nouveau montré indélicat dans les premiers mètres de course. Matthieu Abrivard devrait cette fois-ci le munir d’un bonnet fermé. Sage, il a sa place sur le podium.

Parmi les outsiders intéressants, on peut se pencher sur les chances d’Un Diamant d’Amour (n°6). Avec une réduction kilométrique de 1’12’’4 enregistrée l’été dernier, c’est le concurrent de ce Quinté+ le plus rapide sur le parcours. Confié à Eric Raffin, il est à suivre pour son retour à l’attelé. Soleil du Verger (n°1) a réalisé une rentrée encourageante et devrait courir en progrès. Quant à Tonnerre Marjéa (n°7), la piste d’Enghien n’a plus de secrets pour lui puisqu’il s’y est placé à quatre reprises (deux fois sur ce tracé) en cinq tentatives. Toutefois, il restera ferré et devra s’élancer à l’extérieur.

Source : paris-turf.com

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8/7/2015 – Enghien – R1C2 – Prix de l’Opéra

Quinté+ – PMU.frAttelé – Européenne – Course C (trot) – 58 000€ – 2150m – 16 partants – Sable – corde : à gauche – Départ : Autostart – Pour 7 à 10 ans inclus, n’ayant pas gagné 273.000. – Allocations : 58 000 € (26.100, 14.500, 8.120, 4.640, 2.900, 1.160, 580.)

Départ 13h50

Difficulté de la course : Peu difficile

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Quinté mardi 7 juillet : ayez le bon reflex avec Paparazzi

Paris-TurfMême s’il manque de références corde à droite, Paparazzi dispose d’une première chance dans le Prix Synergie (Course D – européenne – 35.000 € – 3000 mètres – 6 à 10 ans) ce mardi 7 juillet à Châteaubriant. Ce trotteur d’origine italienne possède, en effet, des lignes intéressantes, et évolue encore en retard de gains.

Une longue distance, deux poteaux de départ, dix-huit concurrents, voici le plateau qui nous est proposé à l’occasion du Prix Synergie ce mardi 7 juillet sur l’hippodrome de Châteaubriant. Quelques bases ressortent du lot, à l’image de Paparazzi (3 – Dominik Locqueneux). Ce concurrent d’origine italienne, qui a beaucoup roulé sa bosse en Scandinavie, n’est pas inconnu sur notre sol, ayant déjà dicté sa loi dans une course bien plus huppée que cela, à Vincennes, cet hiver. Ses chronos sont souvent « canons ». Il vient de montrer sa forme actuelle en en Suède, battant au passage son record de vitesse. C’est donc en pleine possession de ses moyens qu’il retente sa chance dans l’Hexagone. Ce trotteur est à suivre en confiance, même si une interrogation subsiste quant à son aptitude à main droite. Son mentor Lutfi Kolgjini ne semble pas plus inquiet que cela : « Il reste sur une grande performance à Mantorp, où, il a établi un nouveau temps record sur la distance des 2.140 mètres, autostart. Aussitôt, j’ai pensé à la France, où, il a très bien fait l’hiver dernier. Il y restera durant l’été. Dominik Locqueneux le connaît parfaitement et comme le fait de débuter à main droite ne me semble pas être un problème, il a sa chance. »

Tell Me No Lies (6 – Franck Nivard) se transcende depuis janvier lors de son arrivée chez Fabrice Souloy. Contrairement à notre préféré, ce fils d’Offshore Dream possède une sortie de choix à main droite. C’était le 17 juin à Reims, où il donnait une bonne leçon à ses rivaux. Il s’entend parfaitement avec son partenaire Franck Nivard, qui s’est d’ailleurs confié sur ses ambitions dans nos colonnes : « Lors de son avant-dernière sortie, il avait marché 1’12 »9 sur les 2.700 mètres de la grande piste. A Reims, il a bien gagné, preuve que le parcours à main droite ne va pas le déranger. C’est un cheval brave, sûr et régulier. Il détient une première chance mais Vaisman est bon déferré. Ce sera le concurrent à battre. » Vaisman (16 – Franck Anne), quant à lui, semble s’adapter à tous les profils de piste qu’il affronte. Il possède de la tenue, et ne sera donc pas rebuté par la piste sélective de Châteaubriant. Restant sur deux succès méritoires, et encore déferré des quatre pieds, il devrait batailler pour les premières places.

Umberto de Nacre (18 – Didier Dauverné) a séduit le dernier coup à Chatelaillon-La Rochelle. Profitant d’un engagement de choix, et faisant partie des rares participants de cette épreuve à s’être déjà placé sur ce parcours, ce trotteur plutôt bien engagé s’annonce redoutable. Udson de Retz (5 – Loïc Guinoiseau) a conclu comme une balle le 28 juin à Saint-Malo. Même uniquement déferré des postérieurs, il a sa chance. Ugophénio (2 – Ugophénio) s’est également fait remarquer par sa bonne fin de course récemment à Laval. Au premier échelon, cet élève de Daniel Béthouart est en mesure de poursuivre sur sa bonne lancée.

La Vida Loca (14 – Jean-Michel Bazire), compétitive sur sa meilleure valeur, ou Super Berry Chenou (11 – Jean-Philippe Monclin), qui revient bien, seront d’honnêtes prétendants au sacre.

Source : paris-turf.com

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7/7/2015 – Châteaubriant – R1C3 – Prix Synergie

Quinté+ – PMU.frAttelé – Européenne – Course D (trot) – 35 000€ – 3000m – 18 partants – Sable – corde : à droite – Pour 6 à 10 ans inclus, n’ayant pas gagné 300.000. – Recul de 25 m. à 175.000. – Allocations : 35 000 € (15.750, 8.750, 4.900, 2.800, 1.750, 700, 350.)

Départ 13h50

Difficulté de la course : Assez difficile

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Quinté+ de samedi 4 juillet à Enghien : Romanesque et les autres

Equidia LiveDésormais entraîné par la famille Martens, Romanesque est indéniablement en retard de gains. Bien qu’étant le moins riche au départ du Prix de la Manche (R1C3 – 15h08), le fils de Love You va rallier de nombreux suffrages. Dans le reste du programme, Vichy conclura en beauté le festival du Trot du Centre-Est.

15 concurrents, dont 4 devant rendre la distance. Une tâche délicate surtout quand il s’agit pour trois d’entre-eux de parcours de remise en condition. Dans ce cas, le Prix de la Manche devrait en toute logique revenir à un cheval partant au premier échelon. Le lot semble être assez hétérogène et ce, malgré la présence d’un épouvantail nommé Romanesque (1). Le fils de Love You pourrait donner une tournure tactique à la course, à moins que Véga du Noyer et Régis Métayer décident de faire du rythme à cette disputée sur 2875 mètres.

L’incontournable

Lauréat de cette même épreuve en 2010 avec un trotteur de grande qualité (Athos du Boscail II), la famille Martens est peut-être en possession d’un autre élément d’avenir. Le Prix de la Manche sacre généralement des bons chevaux et Romanesque (1) peut faire parti de ceux-là. Entraîné auparavant par Marco Smorgon, il avait triomphé sur cette même piste l’an dernier dans le Prix de Genève (Gr.3). Ses adversaires ce jour-là étaient d’un tout autre niveau : Athos des Elfes, Tast of Bourbon et Rember Mail. Dans cette course, il y a lui et les autres. Il constitue une base très solide.

Vous pouvez revisionner sa deuxième place obtenue dans le Prix Adalberta à Vincennes.

Les challengers

Ils seront nombreux à vouloir pousser Romanesque (1) dans ses retranchements. Avantage à l’autre cinq ans de la course, la française Aliénor de Godrel (3). Sans parvenir à monter sur le podium, ses dernières prestations sont bonnes et ses réductions kilométriques plaident en sa faveur. Seul point négatif, la fille d’Orlando Vici a besoin d’un parcours caché. Elle est donc tributaire des aléas de course.

7ème en dernier lieu, Va Très Bien (5) manquait de compétition, ce dont craignait Noël Busset avant l’épreuve. Cette sortie lui aura fait le plus grand bien et il sera monté en condition. La longue distance est la pour lui faciliter la tâche et sur le papier, c’est l’un des principaux opposants au favori.

Vous pouvez revisionnez sa victoire obtenue dans le Grand Prix de Trot de Lyon face à Un Nuage d’Osmoz (10) et Totem d’Azur (6).

Irréprochable depuis deux mois, Perkins Grif (8) est une des nombreuses possibilités pour les places. Comme Aliénor de Godrel (3), son pilote Anthony Barrier doit s’évertuer à la préserver de l’effort. Pour l’anecdote, ce dernier s’est mis en valeur lors des deux dernières éditions de ce Prix de la Manche (lauréat l’an dernier, 2ème en 2013). Redoutable finisseur, la longue ligne droite d’Enghien va lui permettre d’appliquer sa tactique préférée.

Tischendorf Padd (11) donne de sérieux maux de tête à Matthieu Abrivard depuis de nombreux mois. Élément compliqué, il en demeure pas moins capable de réaliser un grand numéro. Très bien engagé, il apprécie la piste de l’anneau de Soisy. De surcroît, sa cote sera attractive. Méfiance.

Vous pouvez revisionner sa deuxième place obtenue dans le Prix de l’Obélisque à Enghien.

Déferrée des quatre pieds, elle a remportée son « Prix d’Amérique » cet hiver à Vincennes. Uranie Lorraine (10) dispose également d’un bon engagement dans le Prix de la Manche. Ce n’est pas la meilleure en classe intrinsèque. Cependant, Franck Nivard la connaît et peut lui offrir le meilleur des parcours.

Les impasses

Les quatre chevaux du deuxième échelon vont avoir beaucoup de difficultés à se mettre à l’honneur. Nefertite Del Rio (12) est ferrée et ses dernières performances sont loin d’être encourageantes. Jean-Pierre Allix se met lui-même au sulky de Taormina d’Em (13), l’entraîneur pourra se faire une idée de son état de forme. Pas revu depuis près de quatre mois, Sthiéric (14) aura des prétentions infimes en attendant de meilleurs engagements. Enfin, Speedy Blue (15) se présente au départ de sa quatrième course après sa requalification. Lui non plus ne s’est pas mis en lumière et il devra compter sur un déroulement de course idéal pour prendre un petit chèque.

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Quinté+ samedi 4 juillet : Va Très Bien…à Enghien

Paris-TurfC’est un événement intéressant qui nous est proposé ce samedi 4 juillet, à Enghien, à l’occasion du Prix de la Manche, ouvert aux trotteurs âgés de 5 à 10 ans, sur le parcours des 2875 mètres. Vainqueur de sa seule prestation sur ce tracé, Va Très Bien s’annonce redoutable.

Nombreux sont les propriétaires qui aimeraient avoir sous leurs couleurs un trotteur comme Va Très Bien (5 – Pierre Vercruysse). Ce fils de Nez Percé fait, en effet, preuve d’une grande régularité, comptant dix victoires et vingt-et-une places en quarante-deux sorties. Il vient d’essuyer son premier échec de l’année, en terminant septième sur la grande piste de Vincennes, où il se montre un peu moins performant. Pour son retour sur un profil plat – il a d’ailleurs gagné lors de sa seule prestation sur ce parcours -, il paraît capable de remettre les pendules à l’heure, d’autant qu’il retrouve plusieurs rivaux qu’il a déjà devancés. Noël Busset a donc toutes les raisons d’être confiant : « On avait décidé de l’arrêter après son retour à Vincennes le 21 juin, mais il manquait d’une vraie course. Aussi, on a changé nos plans et l’a orienté sur cette épreuve où il est bien placé en tête. Sa dernière prestation lui a fait du bien. Il devrait être sur la montante. Il se plaît à Enghien où il s’était imposé cet hiver. Il doit être capable de figurer à l’arrivée. »

Son principal opposant se nomme Perkins Grif (8 – Anthony Barrier). Ce pensionnaire de Fabrice Souloy reste sur cinq bonnes performances dans des lots analogues, et se produit sur un profil qui lui convient bien. Il excelle déferré des quatre pieds et fait face à un engagement favorable, au premier poteau. Une nouvelle fois, il devrait défendre chèrement ses chances. Les propos de Franck Nivard, son plus récent driver, vont en ce sens : « Sa prestation dans le Prix Bertrand Deloison où il s’est classé en tête des battus est excellente. En effet, il ne faut pas perdre de vue qu’il affrontait un lot relevé. Samedi, il est dans sa catégorie. Au premier poteau, il a certainement une belle carte à jouer. »

Toujours efficace lorsqu’elle est présentée sans ses fers, Uranie Lorraine (9 – Franck Nivard) constitue une belle possibilité aussi. Elle apprécie cette piste, et notamment sa longue ligne droite, qui lui permet de faire parler sa belle pointe de vitesse finale. Elle a déjà fait ses preuves à ce niveau, fait face à un engagement de choix, et Franck Nivard, qui aurait aussi pu piloter Perkins Grif, lui est associé. Peut-être faut-il y voir un signe ? En tout cas, nous la retenons haut. Même si l’on pouvait s’attendre à mieux de sa part dernièrement à Cavaillon, Romanesque (1 – Christophe Martens) mérite crédit. Il évolue cette fois déchaussé des postérieurs, qui plus est, sur un tracé qui lui a permis de devancer Athos des Elfes, qui sera quasiment déclassé dans cette épreuve. Idéalement situé, à la limite du recul, Tischendorf Padd (11 – Matthieu Abrivard) doit être surveillé de près, surtout qu’il se plaît à Enghien.

Aliénor de Godrel (2 – Franck Anne), pieds nus, Uvevering du Gîte (2 – Pierre-Yves Verva), qui fait toutes ses courses, Speedy Blue (15 – Jean-Philippe Mary), aux vingt-cinq mètres, ou encore la rentrante Unice de Guez (7 – Eric Raffin), associée à Eric Raffin, gardent leur place dans une combinaison élargie.

Source : paris-turf.com

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