Catégorie : Paris et Méthodes

Comment parié ? Quel méthodologique ? Les risques ? Cette partie de PonyTurf vous explique tous ce qu'il faut savoir pour atteindre vos objectifs de gains.

Maximiser ses Chances de Gagner au PMU : Stratégies Incontournables

Vous êtes passionné de courses hippiques et vous souhaitez maximiser vos chances de gagner au PMU ? Découvrez les stratégies incontournables qui vous permettront de faire des paris éclairés et judicieux pour augmenter vos probabilités de succès.

Introduction

Dans le monde fascinant des courses hippiques, parier intelligemment peut faire toute la différence entre une victoire triomphante et une défaite frustrante. Pour de nombreux amateurs de turf, les paris PMU représentent une opportunité excitante d’allier passion et potentiel gain financier. Cependant, réussir dans cet univers exige bien plus que de simples préférences au hasard. Voici les clés pour optimiser vos choix et maximiser vos bénéfices.

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Le papier dans les pronostics hippiques : Comment maximiser vos chances de réussite au turf

Les courses hippiques, avec leur ambiance enivrante et leurs enjeux palpitants, fascinent de nombreux amateurs de turf à travers le monde. Pour les passionnés de pronostics, le « papier » occupe une place centrale dans le processus de prédiction. Ce terme désigne l’ensemble des informations, statistiques et analyses sur les chevaux, les jockeys, les entraîneurs et tout élément pouvant influencer les performances des chevaux lors des courses. Cet article vise à guider les amateurs de turf dans l’utilisation judicieuse du papier pour améliorer leurs pronostics et accroître leurs chances de succès.

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Qu’est-ce qu’un cheval en retard de gains ?

Logo PMUVous avez certainement entendu cette expression : tel ou tel cheval est « en retard de gains ». Ce qui signifie tout simplement que le cheval en question n’a pas les gains escomptés par rapport aux autres chevaux de sa génération.

Deux raisons principales d’être en retard de gains :

  • le cheval a été malade et a donc peu couru depuis le début de sa carrière, ou il a été arrêté plusieurs mois (voire plus) pour cause de blessure.
  • le cheval, c’est surtout le cas chez les trotteurs, a été très souvent fautif lors de ses débuts et il n’a donc pas les gains escomptés par rapport au nombre de courses auxquelles il a participé. Au galop, ce type de cas de figure se présente avec les chevaux tardifs.

Comment repérer un cheval en retard de gains :

Ce n’est pas forcément une donnée extrêmement facile à trouver. Généralement, on entend cette expression de la bouche d’un entraîneur qui, en parlant de la chance théorique de son cheval dans une course, révèle : « il a été arrêté pendant 9 mois et est en retard de gains, il trouve donc un très bel engagement. »

Au trot par exemple, si le cheval a été sur la touche pendant plusieurs mois, il n’a pas engrangé de gains pendant cette période. Alors que ses congénères ont continué à courir et à gagner de l’argent. Lorsque le cheval revient à la compétition, il est en retard de gains et cela lui permet de bénéficier d’engagements très intéressants. Les conditions de courses, liées aux gains, vont lui permettre de profiter d’une position en 1ère ligne, alors que les autres devront rendre 25 mètres. Ou alors il sera engagé dans une épreuve où les chevaux ont les mêmes gains que lui mais pas la même qualité. Dans ce cas précis, le cheval peut alors gagner avec une belle marge, étant supérieur en classe.

En plat, c’est à peu près pareil. Le cheval peut débuter sa carrière à 3 ou même 4 ans parce qu’il est jugé « trop immature » ou pas assez « fort » pour supporter le poids de son jockey et celui de la course. Dans ce cas là, lorsqu’il débute en course, il peut se retrouver dans des lots où les autres chevaux ont plus de gains que lui, mais pas forcément plus de qualité. Le cheval peut rapidement (quelques mois) rattraper son retard en remportant des petits lots dans lesquels l’opposition est à sa portée.

Il faut bien étudier le programme des courses pour « dénicher » ces chevaux là. En divisant ses gains par son nombre de sorties, on peut voir si un cheval est en retard par rapport aux autres. Un trotteur qui a 25.000€ de gains en 6 sorties alors que son congénère a accumulé la même somme en 18 sorties, n’a pas la même valeur (regarder en détail les performances détaillées).

CONCLUSION 

Le mieux est quand même d’être à l’écoute des professionnels qui sont les mieux placés pour dire si un de leurs pensionnaires est en retard de gains. Restez à l’affût des interviews d’avant course, des magazines spécialisés qui relatent les propos des entraîneurs, des commentaires des journalistes spécialisés qui savent repérer ces chevaux. Si vous pensez avoir repéré un cheval en retard de gains : suivez-le et faites-vous plaisir !

Source : blog-pmu.fr

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Comment réaliser une bonne analyse d’une course de plat (ou galop) ?

QuestionEn analysant les statistiques de PonyTurf en détail, dans la liste des mots-clés, il y a quelquefois des questions qui donnent des idées d’article, comme celle-ci : comment faire une bonne analyse d’une course de plat en hippisme ? C’est l’occasion idéale pour y répondre !

Pour pouvoir répondre à cette question, il faut avant se poser une autre question : qu’est ce que c’est une course de plat (ou galop) ?

Le principe de la course de plat (ou galop) est, à première vue, très simple : partir au galop (allure du cheval), et franchir le poteau d’arrivée le premier.

Les distances de course sont variables, de 900 (quelques courses pour deux ans) à 4 000 mètres, mais le plus souvent comprises entre 1 600 et 2 400 mètres, le mile anglais étant la référence historique, avec ses 1 609 mètres.

Les chevaux prennent le départ dans des stalles, c’est-à-dire des boîtes dans lesquelles ils rentrent et qui s’ouvrent automatiquement lorsque le départ est donné.

Lors de la course, il faut également prendre en compte l’importance de la corde. En effet, les chevaux, suite à un tirage au sort, obtiennent un numéro qui désigne leur stalle de départ. Le n°1 se retrouve à la corde, le n°18 complètement à l’extérieur, ce qui signifie qu’il devra parcourir une plus grande distance dans les virages. C’est donc un élément important, qui peut parfois coûter la victoire.

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Les clés du plat (Zone-Turf)

Les gagnants contre les perdants

Se frotter à un jeu d’argent sans en connaître parfaitement les règles, ni les probabilités propres, relève de la plus grande imprudence. Parce qu’aux courses, beaucoup de paramètres sont maîtrisables, il ne s’agit plus vraiment d’un jeu de hasard. Les parieurs doivent apprendre à analyser les facteurs déterminants d’une course pour faire la différence et rejoindre le clan des gagnants. Avant toute chose, il faut savoir que le principe de base du pari mutuel réside dans la répartition, en d’autres mots : les gagnants se partagent, après prélèvements, ce que les perdants ont gentiment laissé dans les caisses. Maîtriser les subtilités de chacune des trois disciplines (Trot, Plat, Obstacle), nécessite un investissement énorme en terme de temps, de mémoire et de moyens d’information. Rien ne remplace les années de présence sur les hippodromes, au contact direct des chevaux et des professionnels. Ceci dit, les courses restent accessibles à tous et ont peut gagner aux courses simplement en suivant les conseils avisés de spécialistes.

La pyramide des courses

Pour les jeunes générations, le système des courses est hiérarchisé pour permettre une sélection rapide de la base vers l’élite. Pour chaque entraîneur, le but est d’emmener ses poulains vers de bons classements, le plus haut possible dans la pyramide. On parle de « caractère gras » pour des courses d’un niveau supérieur ou égal aux Listed Race. La valeur à l’élevage des poulinières et étalons est directement liée aux performances en courses.

  • Course G (allocations allant de 13.000 à 21.000 euros)
  • Course F (allocations allant de 14.000 à 21.000 euros)
  • Course E (allocations de 22.000 euros)
  • Course D (allocations de 23.000 à 28.000 euros)
  • Course B (allocations de 29.000 à 34.000 euros)
  • Course A (allocations de 37.000 à 57.000 euros)
  • Listed Race (allocations de 52.000 à 122.000 euros)
  • Groupe III (allocations de 80.000 euros). 56 chaque année en France
  • Groupe II (allocations de 130.000 euros). 28 chaque année en France
  • Groupe I (allocations de 250.000 à 2.000.000 euros). 26 chaque année en France
  • Les réclamer Dans ces épreuves, tous les chevaux sont à vendre.

Le poids porté par chaque cheval est fonction de la mise à prix fixée par son entourage. Pour les parieurs, ce ne sont pas les courses les plus difficiles à jouer.

Les valeurs handicaps

Le principe

Le principe de ces épreuves consiste à égaliser les chances des concurrents, en leur attribuant des poids différents, selon leurs performances passées et leur supposée qualité. Les Tiercé/Quarté+/Quinté+ sont généralement organisés dans des courses à handicaps. Ce sont les courses les plus difficiles à jouer en théorie car la logique de handicapeur vise à équilibrer les chances de tous les concurrents ! Valeur handicap : Le poids porté par un cheval est la résultante de sa valeur, estimée en kilos par le handicapeur, à laquelle s’ajoute la référence de la course du jour. Pour les courses à conditions, consulter les valeurs officielles des chevaux données par les handicapeurs, en tenant compte des dates auxquelles elles ont été établies. Site de France Galop (www.france-galop.com) Exemple de handicap : La valeur la plus basse de tous les chevaux engagés est de 26 kilos et la valeur la plus élevée de 37 kilos. S’il est appliqué une référence de +25, le poids minimal sera de 26 + 25 = 51 kilos et le poids maximal de 37 + 25 = 62 kilos. Le handicapeur choisit donc sa référence en fonction de la valeur des compétiteurs. Plus la référence est élevée, plus le lot des chevaux engagés est modeste.

Pénalisation

La règle d’usage, dans le plat, veut qu’un kilo, de plus ou de moins, corresponde à un avantage ou une pénalisation d’une longueur.

Astuces

  • S’il y a beaucoup de partants dans la course, essayez de repérer les chevaux qui ont déjà réussi dans des lots regroupant un grand nombre de partants.
  • Privilégiez soit les spécialistes de ce genre de combats, soit les débutants (car ils peuvent être pris à un poids inférieur à leur valeur réelle).
  • Un cheval restant sur une victoire dans un handicap peut toujours étonner la fois suivante, toujours dans un handicap ; et ce malgré la surcharge infligée par le handicapeur.
  • Repérez les chevaux qui sont partis favoris avec ou sans succès lors de leurs trois dernières sorties.
  • Un cheval de handicap évolue dans un système quelque peu pervers. Dans une zone de valeur donnée, il va se montrer compétitif et au dessus de celle-ci, il ne l’est plus. Les pénalités au poids consécutives aux bons résultats d’un cheval vont progressivement l’amener à une valeur qui ne lui permet plus d’être compétitif dans les handicaps. Pour l’entraîneur, l’objectif est alors de faire « baisser » son élève sur l’échelle des valeurs. Pour y parvenir, le cheval risque alors de courir sans grandes ambitions durant plusieurs courses.

Hippodromes et pistes

Au galop comme au trot, il est important de se faire une culture des hippodromes avec une mémoire des spécificités de chacun d’entre eux. Des temples de Longchamp et Chantilly en passant par Nancy et La Teste de Buch, il faut savoir élargir ses horizons pour mieux jouer. Les professionnels ont eux aussi leurs hippodromes de prédilection.

Piste en sable fibré (PSF)

Ces pistes ont été créées au début des années 2000 afin de pouvoir courir quelles que soient les conditions atmosphériques. Les hippodromes de Deauville, Pau et Cagnes-sur-Mer disposent d’une PSF. Il existe de véritables spécialistes de la PSF, notamment des chevaux ayant des origines américaines où la majorité des épreuves se dispute sur le Dirt. Il est crucial d’analyser les statistiques des chevaux sur la PSF.

Ligne droite

Certaines courses se disputent en ligne droite, en particulier sur les hippodromes de Chantilly, Maisons-Laffitte et Deauville. Des chevaux ont une véritable aptitude à ces parcours rectiligne et d’autres, à l’inverse, une véritable aversion. Là encore, il faut en tenir compte au moment d’établir ses jeux.

Etat du terrain

Au galop l’état du terrain est mesuré avec un pénétromètre, le matin des courses. Cet indice de mesure détermine la souplesse du terrain

  • 2,2 très léger
  • 2,3 à 2,7 léger
  • 2,8 à 2,9 bon, léger
  • 3,0 à 3,2 bon
  • 3,3 à 3,4 bon, souple
  • 3,5 à 3,7 souple
  • 3,8 à 4,1 très souple
  • 4,2 à 4,5 collant
  • 4,6 à 5,0 lourd
  • 5,1 et + très lourd

Pour bien jouer, mieux vaut connaître les aptitudes de chaque cheval. Il va de soi qu’un cheval qui démontre une réelle aptitude au terrain lourd, a peu de chance de briller en plein été avec un indice de 2.2 !

Question de distances

Les chevaux ne sont pas à l’aise sur toutes les distances. Les grandes familles se décomposent de la sorte :

  • De 1.000 mètres et 1.100 mètres, des courses de sprinters
  • De 1.200 mètres à 1.400 mètres, des courses de flyers
  • De 1.600 mètres à 1.800 mètres, des courses de milers
  • Entre 1.800 et 2.400 mètres, on parle de distances intermédiaires
  • 2.400 mètres est la distance classique, la distance du Prix de l’Arc de Triomphe
  • Au delà de 2.400 mètres. Des courses de tenue pour stayers

Numéros de corde

Les turfistes aguerris savent que sur certains parcours, en certaines saisons, les numéros de corde jouent un rôle déterminant à l’arrivée. L’analyse des statistiques de réussite des numéros de corde par hippodrome et par parcours, permet de dégager des règles de base. Par exemple, à Longchamp, quand le terrain est bon et que la lice est à zéro, sur 1.400 mètres, il faut impérativement privilégier les petits numéros de corde.

Les chevaux

Les origines des chevaux

Elles jouent un rôle primordial dans les courses d’inédits. Il faut connaître, en conséquence, la généalogie des compétiteurs. Si ce n’est pas le cas, faites confiance à nos pronostiqueurs qui, eux, disposent de cette culture. L’aptitude au terrain lourd ou à la PSF est également avérée dans la descendance de certains étalons.

La forme saisonnière

Certains chevaux gagnent chaque année à la même époque. Cette forme saisonnière permet parfois de toucher de jolies cotes !

Les oeillères

Un cheval muni d’oeillères pour la première fois peut parfois réaliser une performance surprenante. Il existe aussi des oeillères australiennes qui, sans réduire le champ de vision de manière aussi nette que des oeillères classiques, incitent le cheval à être plus concentré. Cet artifice (peaux de mouton placées de part et d’autre de la tête) n’est pas l’objet d’une déclaration officielle.

Pêche à la ligne !

Les lignes directes sont les courses dans lesquelles les adversaires du jour se sont déjà affrontés. Les lignes indirectes font référence aux courses dans lesquelles les chevaux de la course étudiée ont affronté un ou plusieurs adversaires communs. Par regroupements successifs, on peut ainsi ébaucher une hiérarchie virtuelle. Plus les lignes se recoupent entre elles, plus elles sont fiables, évidemment. Afin de se lancer dans cet exercice de spécialistes, le turfiste averti se servira de plusieurs outils indispensables présents dans la presse spécialisée (performances de Paris-Turf) ou sur de nombreux sites spécialisés. Une performance s’apprécie par le classement du cheval, en tenant compte de la qualité de l’opposition, de la caractéristique de la course (valeur, distance, hippodrome, nombre de partants, jockey, état du terrain, cote finale) ainsi que des écarts à l’arrivée, voire du chrono de l’épreuve.

Les cotes

Le fonctionnement actuel du PMU au niveau du double affichage des cotes (ALR – Avant La Réunion et PLR – Pendant La Réunion) peut s’avérer particulièrement trompeur. Longtemps, l’essentiel des enjeux était investi le matin (ALR), désormais la tendance s’est très nettement inversée, au point que les paris PLR représentent près de 80 % des masses. Les fluctuations de cotes sont devenues difficiles à analyser et il ne faut surtout pas tomber systématiquement dans le panneau des baisses de cotes. La lecture des cotes est devenu un art subtil et risqué qui peut conduire à de jolies victoires comme à de cinglantes défaites.

Les hommes

Entraîneurs

Une bonne connaissance de la hiérarchie nationale des entraîneurs de Galop est un plus indéniable pour le joueur. Outre le classement annuel et les statistiques, il faut tenir compte des périodes de forme et des objectifs de chaque écurie. Il existe des écuries dites Classiques et d’autres, plus modestes, qui gagnent leur vie dans des catégories inférieures.

Jockeys

Une bonne connaissance de la hiérarchie nationale des jockeys de Galop permet d’éviter certaines erreurs. La plupart des grands jockeys ont signé un contrat d’exclusivité avec les casaques prestigieuses (Soumillon – Aga Khan, Peslier – Wertheimer…etc). Le championnat de France des Jockeys permet par ailleurs de juger de la compétitivité des pilotes dans les Quinté +.

Les courses à décharge

Dans ces épreuves, certains jockeys (apprentis, jeunes jockeys de moins de 25 ans) bénéficient de décharges. Cet avantage de poids a une incidence évidente sur le résultat final, notamment dans les petits handicaps et les réclamers.

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Les courses de Plat, ce qu’il faut savoir (Tiercé Magazine)

Tiercé magazineLes conditions de course

Chaque épreuve est soumise à des conditions d’accès. Il est capital de s’y référer. Ces conditions stipulent, systématiquement :

  • l’hippodrome
  • la distance empruntée
  • la race (Pur Sang, Autre Que Pur Sang Anglais, Arabe, Anglo-Arabe)
  • l’âge des chevaux invités à y participer
  • le sexe (mâles et/(ou) hongres, femelles
  • le niveau de valeur (parfois)
  • Presque tout au long de l’année, les 2 ans ne courent qu’entre eux.

Pour les 3 ans, la saison se scinde en deux. Jusqu’à l’été, ils courent entre eux. A partir de juillet/août, les 3 ans peuvent affronter leurs aînés, avec des avantages au poids.

Il existe un programme réservé aux seuls 4 ans.

Beaucoup d’épreuves, surtout chez les 2 et 3 ans, sont réservées à un sexe déterminé. Dans les courses ouvertes aux différents sexes, les pouliches (ou juments) disposent d’un avantage au poids de trois livres (un kilo et demi).

Les distances

Elles varient selon les aptitudes des chevaux qui sont classés par famille

  • 1.000 mètres et 1.100 mètres. Ce sont les courses de sprinters
  • 1.200 mètres à 1.400 mètres. Ce sont les courses de flyers
  • 1.600 mètres à 1.800 mètres. On les appelle courses de milers
  • Entre 1.800 et 2.400 mètres, on parle de distances intermédiaires
  • 2.400 mètres est considérée comme la distance classique
  • Au delà de 2.400 mètres, on parle de course de tenue pour stayers

Pour les 2 ans, il n’est pas possible de faire cet échantillonnage car l’éventail des distances se cantonne entre 800 et 2.000 mètres, avec un rallongement progressif de la distance au fur et à mesure que l’on avance dans l’année.

Les catégories de course

Il existe des réunions (ou courses) dites P.M.U et d’autres baptisées P.M.H. Les premières sont l’objet d’enjeux nationaux, pouvant être collectés dans tous les points ou réseaux PMU (minitel, téléphone, internet, télévision interactive). Sur les réunions PMH, on ne peut jouer que si l’on est présent sur l’hippodrome. Les courses ont une raison d’être sportive, l’objectif étant de sélectionner, dans un premier temps, les meilleurs éléments de chaque génération sur des distances type. Une fois cette sélection opérée par tranche d’âge, il convient ensuite de confronter les meilleurs éléments des différentes promotions, sur ces différentes distances.

De la base vers les sommets

Pour les 2 et 3 ans, de nombreuses courses sont « à condition » selon la pyramide suivante, allant de bas en haut : G>F>E>D>B

Course PMU G (allocations allant de 19.000 à 21.000 euros) S’adresse aux chevaux n’ayant jamais couru (inédits)

Course PMH G (allocations inférieures à 13.000 euros) S’adresse aux chevaux n’ayant jamais gagné Course PMU F (allocations allant de 19.000 à 21.000 euros) S’adresse aux chevaux ayant couru ou inédits mais n’ayant jamais gagné

Course PMH F (allocations allant de 14.000 à 21.000 euros) S’adresse aux chevaux n’ayant jamais gagné une course F. Les chevaux ayant reçu, depuis 6 mois, une allocation de 5.500 euros portent 2 kilos supplémentaires

Course E (allocations de 22.000 euros) Les chevaux doivent avoir couru au moins trois fois mais pas, depuis trois mois, gagné une course E. Surcharges d’un kilo par 3.500 euros en victoires et places depuis neuf mois

Course D (allocations de 23.000 à 28.000 euros) Les chevaux doivent avoir couru mais pas gagné

  • une course B, depuis un an
  • trois courses, depuis six mois (excepté réclamers)
  • une course D, depuis trois mois

Quand un cheval n’a pas, depuis six mois, gagné 8.000 euros (en victoires et places), il bénéficie de trois livres de décharge (1,5 kg) et de six livres (3 kgs) s’il n’a pas gagné 4.500 euros.

Course B (allocations de 29.000 à 34.000 euros) Les chevaux ne doivent pas avoir, depuis un an, gagné une Listed Race ni, depuis trois mois, une course B. Surcharges appliquées : + 2 kgs pour tout gagnant d’une course B depuis 6 mois ou classé 2e d’une Listed Race. Décharges : – 3 livres (1,5 kg) pour chevaux n’ayant jamais gagné et – 6 livres (3 kgs) pour les débutants.

En remontant la hiérarchie, on trouve ensuite

  • Course A (allocations de 37.000 à 57.000 euros)
  • Listed Race (allocations de 52.000 à 122.000 euros)
  • Groupe III (allocations de 80.000 euros) Il en existe 56 en France
  • Groupe II (allocations de 130.000 euros) Il en existe 28 en France
  • Groupe I (allocations de 250.000 à 2.000.000 euros) Il en existe 26 en France. On est alors au sommet de la pyramide.

Les autres courses

Les réclamers
Dans ces épreuves, les chevaux sont mis aux enchères, après la course et au plus offrant, selon le principe de bulletins secrets déposés dans une urne. Chaque cheval porte un poids qui est fonction de sa mise à prix, fixée par son entourage.

Les handicaps

Le principe de ces épreuves est d’égaliser les chances des différents concurrents , en leur attribuant des poids différents, selon leurs performances passées et leur supposée qualité. Dans une écrasante majorité, les paris à la carte, tiercé/quarté+/quinté+, sont proposés dans les courses à handicaps. La règle d’usage, dans le plat, veut qu’un kilo, de plus ou de moins, corresponde à un avantage ou une pénalisation d’une longueur.

Le poids porté par chaque cheval est la résultante de la valeur (estimée en kilos par le service des handicapeurs) à laquelle s’ajoute ou se retranche la référence de la course du jour. Pour qu’un cheval ait une valeur dans un handicap, il doit avoir couru au moins trois fois.

Exemple A
La valeur la plus basse de tous les chevaux engagés est de 35 kilos et la valeur la plus élevée de 43 kilos. S’il est appliqué une référence + 15, le poids minimal sera de 35 + 15 = 50 kilos, et le poids maximal de 43 + 15 = 58 kilos. Par contre, s’il est appliqué uen référence de +17, le poids minimal passera à 52 kilos et le poids maximal à 60 kilos.

Exemple B

La valeur la plus basse de tous les chevaux engagés est de 25 kilos et la valeur la plus élevée de 35 kilos. S’il est appliqué une référence de +25, le poids minimal sera de 25 + 25 = 50 kilos et le poids maximal de 35 + 25 = 60 kilos. Si la référence est de +27, le poids mini est de 52 et le poids maxi passe à 62 kilos. Ainsi un même cheval, de valeur 35, engagé dans deux handicaps dont la référence respective est de + 15 ou de + 25 portera dans le premier cas : 35 + 15 = 50 kilos. Dans le deuxième cas : 35 + 25 = 60 kilos. Le handicapeur choisit donc sa référence en fonction de la valeur des compétiteurs. Plus la référence est élevée, plus le lot des chevaux engagés est modeste. A l’inverse, plus elle est basse, plus la course est relevée.

Double référence

Dans les handicaps ouverts aux chevaux de 3 ans et au-dessus, une double référence est appliquée pour tenir compte des écarts de poids pour âge. Le premier chiffre indique la référence des 3 ans et la seconde celle des 4 ans et plus. Le poids pour sexe n´intervient pas dans la référence car il est incorporé préalablement dans la valeur fixée par la commission des handicapeurs. Après une victoire dans un handicap, une pénalisation est systématiquement appliquée par le handicapeur, selon la facilité de la victoire et le montant de l’allocation gagnée. La pénalisation est, en général, de l’ordre de une à quatre livres dans un « petit » handicap et de deux kilos à quatre kilos dans un handicap quinté+ où les allocations sont, en moyenne, deux fois plus importantes.

Les courses à décharges

Ce sont des épreuves où certaines catégories de jockeys bénéficient de décharges (apprentis, jeunes jockeys de moins de 25 ans).
Dans les courses à conditions, dotées de moins de 34.000 euros, le jeune jockey ou apprenti bénéficie d’une décharge de :

  • 2,5 kilos jusqu’à sa 39e victoire
  • 1,5 kilo de sa 40e à 69e victoire.

Un kilo de décharge supplémentaire est attribué à l’apprenti s’il monte pour son maître d’apprentissage
Dans les handicaps inférieurs à 26.000 euros ou les deuxièmes

De nombreux entraîneurs font appel à des jockeys à décharge, cet avantage de poids ayant une incidence évidente sur le résultat final, notamment dans certaines catégories de courses (petits handicaps, réclamers notamment). épreuves des handicaps divisés, le jeune jockey ou apprenti bénéficie d’une décharge de :

  • 1,5 kilo jusqu’à sa 39e victoire (+ 1 kilo s’il monte pour son maître d’apprentissage)
  • 1 kilo de sa 40e à 69e victoire s’il monte pour son maître d’apprentissage

Les préliminaires du Papier

  • Lire les conditions de course avec la plus grande attention. L’épreuve est-elle ouverte ou fermée ? Il y a t-il des décharges ? Est-ce un handicap ?
  • Consulter la liste des partants et leurs gains. En plat, ne sont comptabilisés que les sommes gagnées en victoires. Un cheval peut avoir gagné beaucoup plus d’argent que ne l’indique la colonne gains, s’il a été placé à de très nombreuses reprises
  • Consulter la liste des entraîneurs et les statistiques les concernant, pour appréhender leur réussite générale sur les douze derniers mois et leur forme récente
  • Consulter la liste des jockeys et les statistiques les concernant, pour appréhender leur réussite générale sur les douze derniers mois et leur forme récente
  • Tenir compte des numéros de corde car sur certains parcours et selon les époques de l’année, des petits numéros sont plus favorables que les gros numéros. Exemples : à Longchamp, quand le terrain est bon et que la lice est à zéro, il faut impérativement privilégier les numéros de corde les plus petits. A l’inverse, à Saint-Cloud quand le terrain est lourd, en début et fin d’année, il faut plutôt privilégier les numéros de corde les plus importants.

Les performances et les lignes

  • Une performance s’apprécie par le classement du cheval, en tenant compte de la qualité de l’opposition, du commentaire réalisé par les journalistes de Tiercé Magazine et de la caractéristique de la course (valeur nominale, distance, hippodrome, nombre de partants, jockey, état du terrain, cote finale) ainsi que des distances à l’arrivée, voire du chrono de l’épreuve.
  • Si plusieurs chevaux se retrouvant dans la course du jour ont déjà couru ensemble, il convient d’analyser la fiabilité de la ligne en question. Les conditions de poids, de distance, de terrain, de jockey, d’expérience et d’hippodrome sont-elles les mêmes ?
  • La régularité d’un cheval est également à prendre en compte (voir résumé de carrière et de performances). Un sujet sur la « montante », c’est à dire améliorant son classement d’une sortie sur l’autre, est à surveiller de près. Dans ce cas, on ne connaît pas en effet ses limites.
  • Accorder une importance aux lieux où se sont déroulées les courses de chaque cheval (hippodromes parisiens ou provinciaux) et si le cheval monte ou descend de catégorie (voir le nominal de l’épreuve).
  • S’il y a beaucoup de partants dans la course, essayez de repérer les chevaux qui ont déjà réussi dans des lots fournis.
  • Dans les handicaps, privilégiez les chevaux soit déjà expérimentés (et ayant fait leurs preuves), soit les débutants (car ils peuvent être pris à un poids inférieur à leur valeur réelle).
  • Un cheval restant sur une victoire dans un handicap peut toujours étonner la fois suivante, toujours dans un handicap ; et ce malgré la surcharge dont il a été l’objet
  • Repérez les chevaux qui sont partis favoris lors de leurs deux dernières sorties.
  • Pour les courses à conditions, consulter les valeurs officielles des chevaux données par les handicapeurs, en tenant compte des dates auxquelles elles ont été arrêtées (pour juger de leur fiabilité).
  • Regarder l’intervalle temps écoulé entre la dernière course et la course du jour.
  • Dans les courses à réclamer, à chaque fois qu’un cheval est proposé à un prix d’adjudication en baisse, se méfier (il descend de catégorie).

Les compléments d’analyse

  • Les origines des chevaux. Elles jouent un rôle primordial dans les courses d’inédits. Il faut connaître, en conséquence, la généalogie des compétiteurs. Si ce n’est pas le cas, faire confiance aux pronostiqueurs qui, eux, disposent de cette culture.
  • Les statistiques. On peut effectuer de nombreux classements selon plusieurs critères, afin d’obtenir une hiérarchie ou d’aider à la prise de décision.
  • Les changements intervenus : œillères ou non, jockey, distance, entraîneur. La forme saisonnière. Regarder si le cheval s’est illustré à pareille époque l’année passée.
  • A gains égaux, privilégier les chevaux les plus jeunes si la course regroupe plusieurs générations.

Questions de pistes

  • Piste en sable fibré (PSF). Ces pistes ont été créées au début des années 2000 afin de pouvoir courir à longueur d’année et quelles que soient les conditions atmosphériques. Trois hippodromes sont dotés de ces pistes tous temps : Deauville, Pau et Cagnes-sur-Mer. Le matériau est un mélange huileux de sable et de fibres synthétiques, sur lequel les chevaux peuvent avoir des comportements plus ou moins différents.
  • Il existe de véritables spécialistes de ce genre de pistes, notamment des chevaux ayant des ascendances américaines où la majorité des épreuves se dispute sur le dirt, là aussi une surface synthétique. D’où l’importance de consulter les statistiques concernant les réussites des chevaux sur la PSF.
  • Ligne droite. Certaines courses se disputent en ligne droite, en particulier sur les hippodromes de Chantilly, Maisons-Laffitte et Deauville. Des chevaux ont une véritable aptitude à ces parcours rectiligne et d’autres, à l’inverse, une véritable aversion. Là encore, il faut en tenir compte au moment d’établir ses jeux.

Questions de handicaps, de cotes

  • Le parieur ne peut juger des capacités d’un cheval que sur ce qu’il voit, l’après-midi en course. Dès lors, il lui est impossible de situer la véritable valeur d’un cheval lors de ses premières sorties. Pour les mêmes raisons, les handicapeurs se refusent de donner une valeur cotée à un cheval s’il n’a pas couru au moins à trois reprises.
  • Un cheval de handicap évolue dans un cycle, fait de hauts et de bas. Dans une zone de valeur donnée, il va se montrer compétitif et au dessus de celle-ci, il ne l’est plus. C’est cette fourchette de valeur qu’il faut bien appréhender. Les chevaux sont essentiellement pénalisés, en matière de poids, sur les victoires, selon le montant de la course gagnée et la manière dont elle a été remportée. La surcharge peut varier d’une livre à 4 kilos, en général, voire plus. Quand un cheval est arrivé à son niveau d’incompétence, c’est à dire à une valeur qui ne lui permet plus d’être compétitif dans les handicaps, le principe va être de le faire « baisser ». Pour y parvenir, le cheval va alors courir sans grandes ambitions, parfois sur des distances, terrains ou tactiques de courses inappropriés, avec différents jockeys, à une période de l’année où il n’est guère compétitif, etc… Toutes les méthodes sont utilisées pour tenter de revenir, au plus vite, dans la bonne fourchette…
  • Les courses à handicap restent des courses particulières. Certains chevaux généreux qui donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes y font en général de courtes carrières car ils ne savent pas doser leurs efforts. A l’opposé, d’autres compétiteurs sont capables d’accomplir plusieurs bonnes saisons consécutives dans ce genre de courses, avec les hauts et les bas décrits plus haut.
  • Parfois, dans un handicap, le jockey porte une livre -voire un kilo- de plus que ne le prévoit la condition de course. C’est que l’entraîneur a préféré cette solution pénalisante à l’alternative du changement de cavalier. C’est plutôt un indice positif.
  • Avec l’évolution de la technologie (Equidia, Internet notamment), les turfistes disposent de plus en plus d’informations de dernière minute sur les cotes des concurrents. Les mises engagées, en jeux simples, se font essentiellement dans les quinze minutes précédant la course. D’où l’intérêt, au cours de cette période « sensible », de suivre les évolutions de cote. Ces fluctuations retranscrivent ce qui se dit et se sait sur l’hippodrome. Ces baisses de cote sont un excellent baromètre de confiance ou de défiance. Mais là encore, il convient de savoir interpréter ces évolutions et de les relativiser par rapport à l’étude du « papier », pure et dure.
  • Les chevaux non-placés qui ont été l’objet de fortes prises sont en général à suivre lors de leur(s) sortie(s) suivante(s), partant du principe qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Mais il ne faut pas, non plus, insister de façon démesurée.

Questions d’œillères et de terrain

Cet artifice qui réduit le champ de vision du compétiteur est utilisé en priorité chez les chevaux ayant tendance à se relâcher ou à ne pas être assez « à leur travail ». Le port des œillères est une indication sur le caractère du cheval. Ce harnachement peut s’avérer décisif sur la performance finale. La première fois où cet artifice est utilisé, c’est un peu quitte ou double. Certains chevaux, avec les œillères, se montrent en effet trop tendus dans le parcours, respirent moins bien et se retrouvent en conséquence sans ressources pour finir. Quand un cheval, compétitif avec des œillères, en est soudainement démuni, il faut en tirer également les conséquences qui s’imposent…

Il existe aussi des œillères australiennes qui, sans réduire le champ de vision de manière aussi nette que des œillères classiques, incitent le cheval à être plus concentré. Cet ustensile -ce sont en général des peaux de mouton mises de part et d’autre de la tête- n’est pas l’objet d’une déclaration officielle.

Si les très bons chevaux s’adaptent en général à tous les types de terrain, il en existe d’autres qui ont une véritable prédilection pour un type de sol. On parle alors d’aptitude. Celle-ci va du terrain léger, au bon terrain, au souple, voire au terrain lourd. Il va de soi qu’un cheval, à l’aptitude reconnue au terrain lourd, n’a guère de chance de briller en plein été et inversement…

Questions d’entraînement

Les rubriques d’entraînement fournissent de précieuses informations sur l’état de forme des compétiteurs. Dans une très large majorité, les professionnels interviewés jouent la transparence et disent ce qu’ils pensent, en toute bonne foi, sur l’état de forme de leurs protégés et leurs chances. Ils peuvent, cependant, se tromper car il n’y a pas pire qu’un cheval « pour vous faire prendre pour un imbécile », selon une expression courante dans le milieu. Il existe aussi des entraîneurs qui sont systématiquement optimistes et, à l’inverse, des pessimistes incorrigibles. A chaque lecteur de faire les correctifs en conséquence…

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La musique des longueurs

La musique des longueurs est un sujet rarement évoqué ! Car elle n’existe pas dans la presse, c’est à vous d’en prendre note. Par contre, elle est retranscrite dans la fiche des performances du cheval. Elle peut se présenter sous la forme suivante : 1L, 2L, 1 1/2L, 3L, G, 1L. Ici, « 1L » signifie à une longueur du premier cheval de la course, « 2L » indique que le cheval a terminé à 2 longueurs du premier… « G », le cheval a gagné.

Si la musique des longueurs de votre cheval ne comporte que des « 1L » ou « 2L », c’est parfait, le cheval est en forme… Évitez de sélectionner des chevaux au-dessus de « 6L ». Sauf exception, gêné ou autre… Mais cela relève d’une interprétation assez compliquée.

Vous l’avez compris, la musique des longueurs est bien plus précise que la musique des performances. Car elle prend en compte la distance, cette intervalle qui sépare les chevaux à l’arrivée. Un cheval devance un autre d’un nez, d’une encolure, d’une tête, d’une longueur, etc. Les distances ont été fondées sur le modèle anglais né à la fin du XVIIIe siècle avec la création du Derby d’Epsom, en 1780, sur 2 400 m, distance dite classique permettant de sélectionner les chevaux les plus complets.

Tableau des intervalles

  • Nez : 0,05L
  • Courte tête : 0,08L
  • Tête : 0,1L
  • Courte encolure : 0,15L
  • Encolure : 0,25L
  • ½ longueur : 0,5L
  • ¾ longueur : 0,75L
  • 1 longueur : 1L
  • 1 ½ longueurs : 1,5L
  • 2 longueurs : 2L
  • 3 longueurs : 3L

Les différentes distances au Galop

Les différentes distances au Galop

Calculer la musique des longueurs

Prenons pour exemple le cheval Udeline, qui ayant une musique des performances : 4h 4h 1p 5s 4s 1s. Grâce à sa fiche des performances sur Geny.fr, il est très simple de trouver l’intervalle entre les chevaux à l’arrivée. Ne pas confondre avec la distance avec le gagnant, une calculatrice et le tableau ci-dessus sera indispensable !

  • La première performance 4h en musique des longueurs donnera 8L + 1L + 12L soit 21L
  • La seconde performance 4h, donnera 6L + ¾L + 1 ¾ L soit 8,5L
  • La troisième performance 1p, donnera G (Le cheval à gagner la course)

Au final pour Udeline, sa musique des longueurs est 21L, 8,5L, G, 11,7L, 20,25L, G

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