Giogiobbo réalise un sans faute sur le sable de Chantilly. Il devrait être en mesure de poursuivre sur sa lancée dans l’événement de ce mardi 13 mars, le Prix Jocker, qui réunit seize chevaux de 5 à 9 ans sur 1.500 mètres.

Le premier essai de Giogiobbo (3 – Pierre-Charles Boudot) à ce niveau de la compétition peut se terminer par un coup de maître. Le pensionnaire de Fabrice Vermeulen traverse une période de forme insolente. Il sera dans une condition bien avancée. Il est particulièrement efficace sur le sable, notamment celui de Chantilly, où il n’est jamais passé au travers (trois fois dans le couplé gagnant en autant de tentatives). En outre, le port des œillères australiennes lui va comme un gant (un seul échec en huit essais avec cet ustensile). Autant d’atouts qui jouent en sa faveur dans l’événement de ce mardi 13 mars, le Prix Jocker. Le manager de l’écurie, Jérémy Parra, en espère un bon résultat : « Il vient d’être deuxième d’un handicap moins relevé, mais sous… 65 kilos, sur plus court. Les 1500 mètres, ce mardi, seront le maximum de sa tenue. Il est toutefois compétitif ici, à notre avis. Il affiche une très belle condition physique et on essaye de cibler ses courses, comme pour tous nos chevaux… »

Egalement à son affaire sur le tracé cantilien, Il Pittore (12 – Pierre Bazire) devrait profiter de son poids favorable, afin de lutter pour les premières places. Certes, jusqu’à maintenant, il ne s’est pas montré à la hauteur dans ce type de tournois, mais il n’avait pas mal couru dans le Quinté+ du 21 février dernier.

Son aptitude à cette nature de sol et à la distance proposée, joueront en sa faveur. Son entraineur, Alessandro Botti le pense capable de surprendre : « Il a tendance à manquer ses départs, mais il s’est quand même mieux élancé le dernier coup, terminant alors septième. Il avait été muni d’un bonnet, pour entrer dans sa stalle. Cela s’est donc avéré profitable. Pierre Bazire le connaît d’ailleurs très bien et il va à nouveau le monter ici. Il est en forme et le sable lui plaît. Cet attentiste peut tirer son épingle du jeu, surtout si la course est bien rythmée… »

Irréprochable sur le sable, Red Kitten (7 – Ioritz Mendizabal) a terminé dix de ses onze parcours sur la fibrée dans les quatre premiers. Il est actuellement au sommet de son art. Maintenant, il monte de catégorie et a été sérieusement remonté sur l’échelle des valeurs. Cela freine notre enthousiasme et on le retiendra plutôt pour une place. Seulement septième de cette épreuve la saison passée, alors qu’il était pris beaucoup plus haut au poids, Aprilios (5 – Fabrice Veron) l’aborde cette année dans de meilleures conditions. Il vient de montrer sa forme à Cagnes-sur-Mer. Il a assurément les moyens de faire mieux cette saison tout comme Yume (4 – Aurélien Lemaître), qui avait terminé non placé lors de l’édition 2017, et qui semble avoir retrouvé une seconde jeunesse. On sait que Flag Fen (6 – Grégory Benoist) a la pointure. Il est assez irrégulier mais ses récents parcours sont très encourageants. Le délicat Xotic (9 – Anthony Crastus) vient de renouer avec le succès. Sur sa lancée, il a certainement son mot à dire tout comme Honiara (15 – Clément Lecoeuvre), qui peut jouer les trouble-fête.

Source : paris-turf.com

Dix-sept galopeurs bien connus des turfistes vont s’affronter ce mardi 15 mars sur le sable cantilien, à l’occasion du Prix Jocker, support du Quinté+ et du Top5. Vainqueur à plusieurs reprises sur cette piste, Désert Blanc fait office de solide point d’appui.

Vainqueur à trois reprises en quatre apparitions sur la piste en sable fibrée cantilienne, Désert Blanc (1 – Grégory Benoist) fait office de solide point d’appui. Car en plus de son aptitude, ce mâle de 8 ans constitue le cheval de classe du lot, ayant déjà, notamment, remporté un groupe I à Belmont Park en juin 2012. Retrouvant quelques adversaires qu’il a déjà devancés, et associé à Grégory Benoist, qui le connaît parfaitement, il devrait jouer un premier rôle, comme le pense son entraîneur, Christian Baillet : « Il a prouvé sa forme en étant récent deuxième d’une D à Pau. Il apprécie le sable, et tout particulièrement celui de Chantilly. Je considère qu’il s’agit d’un bon engagement pour lui ici. Il devra cependant être monté au millimètre, car les 1500 mètres avec la montée finale sur ce tracé peuvent s’avérer le bout du monde… »

Remarqué lors de sa rentrée, alors qu’il portait 64 kilos, Hippolyte (10 – Stéphane Pasquier) est capable de lui apporter la réplique. Ce fils de Gold Away n’a plus à faire ses preuves à ce niveau de la compétition, et la piste en sable fibrée semble lui avoir convenu en dernier lieu. S’il ne paie pas le fameux syndrome de la deuxième course après une longue absence, il paraît capable de disputer les premières places, d’autant que sa situation s’améliore sur l’échelle des valeurs. Son metteur au point, Tony Clout, vous livre ses ambitions : « C’était sa rentrée la dernière fois, sur le sable de Chantilly. J’étais content. Il a terminé cinquième sous 64 kilos, en effet. Il devrait pouvoir progresser sur ça. Il lui faudra cependant un peu de chance, car il attend. Il doit longtemps rester caché et venir à la fin. Il peut quand même disputer l’arrivée. »

Un poil décevant à Cagnes-sur-Mer, Xotic (n°2) va tenter de remettre les pendules à l’heure, associé à l’incontournable Pierre-Charles Boudot. Il se plaît sur le sable et bénéficie d’un geste de la part du handicapeur, qui lui retire deux livres. Avec un déroulement de course limpide, il est en mesure de prendre une part active à l’arrivée. Récent lauréat d’un événement bien composé sur le gazon cagnois, Haftohaf (7 – Alexis Badel) est en mesure de surmonter la pénalisation encourue, ayant déjà bien couru sur PSF. Paraggi (9 – Maxime Guyon) a rarement déçu sur cette piste, et a hérité d’un numéro de corde (7) qui devrait lui permettre de rapidement galoper derrière les chevaux de tête, sans faire trop d’efforts. Dès lors, il devrait encore pouvoir prendre une place, même s’il ne dispose pas d’une énorme marge de manœuvre.

Mogadishio (11 – Delphine Santiago) est en pleine forme. Il garde donc son mot à dire, à l’instar d’Attilas (12 – Théo Bachelot), qui fait preuve d’une louable régularité dans les handicaps, et Lykastos (8 – Mickaël Barzalona), spécialiste du sable.

Source : paris-turf.com