Evénement disputé sur le parcours de tenue des 2.850 mètres de la grande piste de Vincennes, le Prix Huberta a fait le plein de partants ce vendredi 28 avril, avec pas moins de dix-huit prétendants au titre. Idéalement situé au plafond des gains, et déferré des postérieurs pour l’occasion, Azaro d’Eva s’élancera avec de solides ambitions.

Azaro d’Eva (18 – J.-M. Bazire) bénéficie d’un engagement sur mesure, au plafond des gains. Ce rejeton de Lynx de Bellouet n’a plus à faire ses preuves en pareille société, et évolue sur un tracé qui lui sied à merveille. Déferré des postérieurs pour cet objectif, l’élève de Jean-Michel Bazire possède pas mal d’atouts dans son jeu pour renouer avec la victoire.

L’opposition sera conduite par Angel Heart (4). Ce pensionnaire de Yoann-Rémi Le Mée n’est plus sorti des quatre premiers depuis le 11 septembre 2016, et mériterait de renouer avec le succès. Il bénéficie de conditions de course favorables, en tête, et a toujours réussi déferré des postérieurs. Confié à Franck Nivard, mieux vaut donc l’avoir avec que contre soi, d’autant que son mentor a déclaré : « Il s’est beaucoup amendé durant ces derniers mois et il répète toutes ses courses. Comme il s’était présenté de façon rapprochée les deux derniers coups, je lui ai laissé le temps de reprendre de la fraîcheur en vue de cet engagement que j’avais repéré. Il s’adapte à tous les tracés. Avec un parcours à sa convenance, c’est à dire un peu caché, il devrait poursuivre sur sa lancée. »

Ah Quel Micha (11 – J. Dubois) a prouvé son bel état de forme ces derniers temps. Cet adepte des fins de course tranchantes évolue en plein dans sa catégorie, sur un parcours à son entière convenance. Séduisant lors de ses trois derniers essais, ce représentant de l’Ecurie Victoria Dreams défendra à nouveau chèrement ses chances, et semble capable d’arbitrer les débats.

En net regain de forme comme l’attestent ses deux dernières sorties, Badius de Tilou (10 – J.-Ph. Monclin) n’est pas hors d’affaire pour les places d’honneur. Il a repris de la fraîcheur en vue de ce rendez-vous, et a déjà bouclé les 2.850 mètres de la grande piste sur le pied de 1’13’’1. Certes, il doit rendre la distance mais garde son mot à dire, à l’image d’Astral Viretaute (12 – B. Piton), dont les deux dernières fins de course ne sont pas passée inaperçues.

Bajazet (17 – M. Abrivard) ne peut être condamné sur ses deux parcours de remise en jambes. Bien situé, au plafond des gains, il mérite une mention. Jacques Bruneau a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Longtemps arrêté, il peut retravailler à 100% et améliore sa condition physique après chaque tentative cette année. La dernière, sur la grande piste, m’a plu. Il a réalisé une bonne fin de course après un parcours en dedans. C’est un bel engagement, mais il faut rendre la distance, ce qui n’est jamais évident. Une quatre, cinquième place serait déjà très bien. »

Vatinus Mas (3 – F. Ouvrie) a montré d’évidents moyens en province. Il n’a plus été déferré des antérieurs depuis le 11 janvier, mais se présentera dans cette configuration de course ce vendredi. Régulier, une 4/5^e place peut lui échoir.

Balisto de May (7 – C.-A. Mary), jugé sur ses meilleurs titres, tentera de pimenter les rapports de cet événement.

Source : paris-turf.com

Titulaire de trois accessits en autant de sorties cette année, Anzi des Liards trouve une belle occasion de renouer avec la victoire ce vendredi 29 avril à Vincennes, dans le Prix Huberta (54.000€ – Mâles de 6 à 10 ans – 2850m GP), support du Quinté+ et du Top5.

On ne trouve aucune fausse note dans la musique d’Anzi des Liards (14 – Romain Derieux) depuis le 31 juillet 2015. Ce fils de Look de Star, entraîné dans le sud-est de la France par David Békaert, titulaire de trois accessits en autant de sorties cette année, semble proche d’une victoire. Il a beaucoup d’atouts dans son jeu ce vendredi soir : en plus d’être déferré des quatre pieds, il évolue sur un parcours où il a toujours terminé sur le podium, est associé à Romain Derieux, qui s’en sert parfaitement, et fait face à un engagement de choix, à la limite du recul. Courant à un mois, ce qui est idéal pour lui, il représente un point d’appui solide, comme nous le pense son metteur au point : « Il a peu couru cet hiver. Je préférais qu’il évite d’affronter les chevaux étrangers, en effet. Il est revenu à la maison après sa belle dernière sortie ici-même fin mars. Il a bien travaillé. Il est évident qu’il est nettement plus à l’aise sans ses « chaussures », vu ses allures. Il va au train. L’idéal ici serait qu’il parte vite afin de se porter rapidement aux avant-postes. Il a sûrement son mot à dire. »

L’opposition peut venir d’Alik Julry (8 – Jean-Paul Gauvin) qui l’a devancé à deux reprises, en autant de confrontations en 2015, à Marseille-Borély. Fautif sur l’herbe d’Oraison pas plus tard que dimanche dernier, alors qu’il était en bon rang, ce rejeton de Cygnus d’Odyssée va retrouver la cendrée de Vincennes avec de légitimes ambitions, sans ses quatre fers. Son mentor paraît très confiant : « Il a pris peur d’un adversaire à Oraison dimanche dernier, se mettant alors au galop. C’est dommage, car il était en tête. Je pense qu’il aurait gardé l’avantage jusqu’au bout. Il n’a pas de bons engagements ces temps-ci. Il court donc ça. Il est toujours très bien. Il a déjà réussi sur ce profil sélectif. Il peut rendre les mètres à ce niveau. Méfiez-vous ! »

Autre sujet régulier, Vivaldo Bello (13 – Franck Nivard) va certainement encore donner sa pleine mesure. Il vient de montrer sa grande forme en renouant avec la victoire à Agen – ce qui ne lui était pas arrivé depuis le 23 novembre 2014 – et représente donc un sérieux prétendant aux premières places. Bon cinquième au Mans pour son retour au sulky, alors qu’il évoluait ferré, Accordéon (10 – Benoît Robin) va cette fois se produire déchaussé des postérieurs, ce qui est évidemment un plus. On se souvient notamment de sa quatrième place dans l’événement du 2 novembre, où il s’intercalait, dans cette configuration, entre les doués Apprenti Sorcier et Boskio de Vandel. Il fait donc partie des chevaux disposant d’une chance très régulière au même titre qu’Africain (11 – Yann Gérard). Ce dernier représente la classe au départ de cette épreuve, mais a été écarté des pistes pendant 10 mois. Avec désormais deux courses dans les jambes, il est en mesure de se placer à une cote intéressante.

Apollo de Souvigné (2 – Michel Lenoir), en plein dans sa catégorie, Théo d’Erah (n°15), retrouvant Eric Raffin à son sulky, ainsi qu’Auzio du Caux (3 – Jean-Loïc-Claude Dersoir), en forme, mais qui aurait été mieux sur la petite piste, ou encore Ara d’Ostal (1 – Jean-Philippe Monclin), modèle de constance, peuvent intégrer la combinaison gagnante.

Source : paris-turf.com