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Course européenne, disputée sur le parcours de tenue des 2.700 mètres de la grande piste de Vincennes, le Prix des Rouges Terres a réuni quinze pouliches de quatre ans, prêtes à en découdre pour le succès. Lauréate lors de ses quatre dernières prestations, Tentation Ans semble en mesure de mettre tout le monde d’accord.

Pouliche régulière depuis ses débuts en compétition, Tentation Ans (11 – P. Gubellini), qui bénéficie de conditions de course favorables, face à une opposition dans ses cordes, détient assurément une belle carte à jouer. Vainqueur sur la piste de Montegiorgio le 30 octobre, cette fille de Muscles Yankee a confirmé ses excellentes dispositions à Bologne, puis Rome, avant d’effectuer des débuts tonitruants dans l’Hexagone. En effet, le 30 janvier, dans le Prix Moni Maker, cette pensionnaire de Pietro Gubellini s’est montrée impériale sur le parcours du jour. De nouveau présentée sans ses fers, elle constitue un choix prioritaire dans cet événement.

Carla Griff (8 – D. Thomain) ne doit pas être condamnée sur son récent faux pas. Cette élève de Sébastien Guarato n’a plus à faire ses preuves sur les tracés de longues haleines, et s’entend à merveille avec son jeune driver. Déferrée des postérieurs pour la première fois de sa carrière, cette fille de Look de Star a les moyens de remettre les pendules à l’heure, d’autant que son mentor a confié : « Elle a trop tiré sur les 2.100 mètres, le 15 janvier et s’est trompée pour finir alors qu’elle pouvait prétendre à la deuxième place. Elle n’a pas démérité. Je vais lui mettre des plaques de cuir devant cette fois. Elle a enchaîné les victoires et rapidement monté de catégorie. On la court à bon escient. Elle a fait ses preuves sur les 2.700 mètres et détient une première chance. »

Pas revue en piste depuis le 24 novembre, Câline des Loyaux (10 – M. Abrivard) a tracé un parcours encourageant lors de sa rentrée, le 24 janvier dernier, dans le Prix d’Argences, en s’octroyant une courageuse troisième place. Elle est montée en condition sur cette sortie, et peut profiter de sa fraîcheur pour jouer les trublions. Matthieu Abrivard a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Dernièrement, elle a dû faire un gros effort en partant pour conserver sa place ce qui lui a sans doute été préjudiciable. Elle sera plus à son affaire sur la grande piste et sur cette longue distance. Je vais cette fois la driver patiemment et la faire finir. Elle est en forme mais je la crois plus capable d’accrocher une place que de disputer la victoire. »

Chapella Phédo (6 – D. Bonne) n’est pas de tous les jours mais n’en est pas pour autant dénuée de moyens, comme l’attestent ses deux récentes victoires obtenues sur le plateau de Gravelle. Séduisante le matin, sur les pistes d’entraînement, elle garde son mot à dire, à l’image de l’intermittente City Life (15 – E. Dubois), idéalement située, à 180 euros de la qualification.

Chica de Joudes (13 – A. Laurent), jugée sur ses meilleurs titres, est compétitive pour les accessits, en compagnie de Clef de fa (3 – A. Abrivard), particulièrement à son affaire sur les 2.700 mètres de la grande piste, et de Calvia (5 – D. Cordeau), à la recherche de sa course, et déferrée des postérieurs pour la première fois.

Source : paris-turf.com

Les quatre ans sont décidément à l’honneur actuellement dans les quintés parisiens. Deux jours après le relevé Prix d’Avignon, les «B» femelles s’affrontent dans l’épreuve support des paris à la carte, dans le Prix des Rouges Terres (femelles – 4 ans – 2700 mètres GP), ce lundi 2 février à Vincennes. Bauloise Haufor a montré de gros moyens entre ses fautes.

Christian Bigeon est vraiment bien armé dans la génération des «B». Ainsi, cet hiver, sur la cendrée, deux d’entre eux ont particulièrement crevé l’écran : Be Bop Haufor et Bauloise Haufor (n°10), qui sera au départ de son premier événement ici. La fille de Kool du Caux a signé déjà deux succès au cours de ce meeting, mais aurait tout aussi bien pu en épingler trois ou quatre, vu les regrets qu’elle a laissés lors de ses disqualifications. Regardez par exemple sa ligne droite du 8 décembre, dans une épreuve remportée par Bahia du Rib (n°2), alors qu’elle était disqualifiée.

En dernier lieu, elle ne s’est pas adaptée pour son essai sans ses quatre fers. Après deux échecs sur la distance classique de Vincennes, cette sœur utérine de l’utile Sonate d’Haufor peut vaincre le signe indien. Charles Bigeon, son partenaire, en attend un rachat : «Elle était déferrée des quatre pieds sur un terrain collant le 9 janvier. C’est sans doute la raison de sa faute. Elle n’était pas à l’aise. Elle sera ferrée de façon légère ce coup-ci. Elle a repris de la fraîcheur. Elle ne sera pas plus mal ainsi. Elle paraît bien physiquement. Elle a les moyens de se réhabiliter.»

Belle de Reux (n°12) vient de s’imposer dans des conditions similaires, devançant bon nombre de ses rivales du jour mais aussi une certaine Believe Seven, qui a répété par un trophée depuis. Née dans la pourpre (Goetmals Wood et La Rouge), cette imposante pouliche aura pour elle d’être déchaussée de derrière pour la première fois de sa carrière. Maintenant, à l’instar de la favorite, cette représentante de Jarmo Niskanen ne représente pas la Sécurité Sociale.

Bilfie de Guez (n°13) est régulièrement tombée sur des os au cours des dernières semaines (Bali du Léard, Believe Seven) et mériterait de vaincre le signe indien. Elle progresse en tout cas à chacune de ses tentatives et a d’ailleurs amélioré son record en dernier lieu, bouclant les 2850 mètres de la petite piste en 1’15’’5. Jean-Michel Bazire aborde cette épreuve avec confiance : «Elle a fait toutes ses courses cet hiver, sauf une. Elle compte ainsi trois places de deuxième. Elle a donc pris des gains. Il ne lui est pas facile de gagner à nouveau, mais elle mériterait une belle victoire. Elle vient d’être devancée du minimum par la lauréate, Believe Seven. Espérons que cette fois-ci sera la bonne.»

Bridget Landemer (n°11) et Botanie (n°6) n’ont pas raté leur test sans leurs baskets, la première ayant vaincu sur le parcours proposé le 12 janvier, la seconde sur les 2850 mètres de la petite piste le 4 janvier. Nous avons vu l’importance du déferrage dans le quinté de samedi, remporté par Barjal. Même si ces deux concurrentes ne semblent pas disposer d’une marge énorme, il va falloir compter avec elles, pour les places tout au moins.

Source : paris-turf.com