Ce lundi 19 octobre à Enghien, le Prix de Pomarez (course D – 52.000 € – 2875 mètres – européenne – 6, 7 et 8 ans) pourrait offrir l’occasion à Vintage de se rappeler à notre bon souvenir. Ce concurrent doué, déferré des postérieurs cette fois, possède une belle carte à jouer dans ce lot modeste.

Autant le dire, ce n’est pas le plus beau Quinté+ de la saison qui nous attend ce lundi 19 octobre à Enghien à l’occasion du Prix de Pomarez. Toutefois, comme certains concurrents semblent avoir été affûtés pour cela, alors que d’autres ne le sont pas, le papier n’est pas si compliqué à étudier.

Le doué, mais pas toujours sage, Vintage (1 – Pierre Levesque) possède pas mal d’atouts. Ses débuts dans cette catégorie se sont déroulés le 28 septembre dernier, à l’occasion du Prix de Saint-Chamond où, il a perdu le bénéfice de sa victoire après enquête. Cela étant, il a fourni une impression du tonnerre. Depuis, il a réalisé une course gentille à Mauquenchy le 3 octobre en étant ferré. Ce lundi, ce fils de Coktail Jet sera déferré derrière, ce qui ne peut que l’aider dans sa tâche. Sa position de « moins argenté du lot » ne correspond pas à sa qualité intrinsèque. Il défendra crânement sa chance, comme l’espère son pilote : « J’étais vraiment déçu d’avoir perdu la victoire, après enquête, à Enghien fin septembre. J’ai vite voulu effacer ça. Il a donc couru à Mauquenchy dans la foulée. Je n’aurais pas dû. Il était ferré, déjà, et en rendant les mètres. Là, il est prêt. Je vais encore le déchausser des postérieurs. Il part devant. Il peut trouver une juste récompense. »

Pour le contrer, attardons-nous sur la candidature d’Un de Mai (17 – Franck Nivard). Le 25 septembre à Laval, il ne finissait pas si mal que cela pour s’emparer d’une honnête huitième place. Il s’est classé troisième de cette épreuve l’an passé (en rendant déjà la distance). Son driver du jour est le dernier à lui avoir permis de passer le poteau en tête. Il s’agit d’autant d’arguments qui l’imposent comme un excellent point d’appui. Son mentor Emmanuel Ruault ne nous contredit pas : «Il vient d’être malchanceux à Laval. Emmanuel Canu, qui le drivait ce jour-là, n’a pas pris l’option de progresser avec le wagon en troisième épaisseur. C’est dommage. Je ne vous cache pas qu’il a fini sa course avec des ressources. Il est au mieux et je vais encore le déferrer des quatre pieds. Je mise beaucoup sur cette course... »

Vermeil Somolli (3 – Jean-Paul Fichaux) vient de réaliser une nécessaire rentrée sur l’herbe d’Alençon, à l’issue de sept mois d’absence. Ce fils d’Olimède va retrouver la catégorie de son dernier succès. Sa seule tentative sur le plateau de Soisy s’est soldée par une victoire. Il a sa place dans la combinaison gagnante, comme le métronome Vivien (6 – Alexandre Chevrier), qui vient tout simplement d’améliorer son record de vitesse, dans un lot légèrement supérieur. Ayant déjà bien fait sur cet hippodrome, il devrait donner le meilleur de lui-même. Voilà Péo (4 – Damien Bonne), auteur d’une fin de course remarquée aux Sables-d’Olonne le 8 octobre, a également son mot à dire.

Ustang Ludois (16 – Stéphane Bourlier) complètement déferré cette fois, Un Cher Ami (7 – Pierre-Yves Verva), qui aurait pu se distinguer récemment s’il n’avait pas eu une roue crevée à Toulouse, ou encore le bien engagé Vanneur de Vrie (9 – Hervé Gilles) viendront ensuite.

Source : paris-turf.com