Ce dimanche 23 septembre, les quintéistes vont plancher sur une belle épreuve à Vincennes, le Prix de Clermont-Ferrand (course A, européenne – 4 ans – 2700 mètres GP). Onze tricolores face à trois concurrents étrangers. Seulement devancée par Erminig d’Oliverie, Eclipse Danica redescend de catégorie avec les plus hautes prétentions.

Les français vont-ils pouvoir repousser la coalition étrangère ?

Parmi les meilleures chances tricolores, on pense évidemment à Eclipse Danica (n°11 – P. Vercruysse), qui a franchi un cap depuis qu’elle évolue sans ses baskets. En dernier lieu, dans le Prix Guy le Gonidec, elle n’a été dominée que par la reine de la promotion, Erminig d’Oliverie.

La fille d’Hasting redescend de catégorie et peut regarder les mâles dans le blanc des yeux.
Elvis Madrik (n°14 – F. Nivard) n’avait trouvé qu’El Villagio pour le devancer le 5 juin sur ce tracé. Il trottait alors 1’13’’7 et devançait bon nombre de ses rivaux du jour. Il vient de réaliser une rentrée propre aux Sables en vue de cet engagement favorable. Maintenant, il peut encore manquer d’une vraie course, comme le signale son mentor, Jean-Michel Baudouin : « Il a effectué une bonne rentrée aux Sables. Il a bien récupéré et il est monté en condition. Cela dit, j’aurais préféré avoir dix jours de plus, ou qu’il ait un parcours supplémentaire dans les jambes. Il n’est pas à 100%, mais pour ce bel engagement, il a travaillé en conséquence. Est-ce que ça va suffire pour gagner ? Je ne sais pas. Il lui faut un parcours limpide car il doit courir battu. »

Ever Pride (n°10 – G. Gelormini) fait également partie de l’élite de la génération, comme en atteste son succès, au printemps, dans le Prix Phaéton. Il a manqué son déplacement en Suède lors du week end de l’Elitloppet. Il a été malade ensuite, mais étant un modèle près du sang, il a les moyens de bien faire d’entrée de jeu.

Erode Ludois (n°9 – A. Barrier) a fini dans une action remarquée, alors qu’il rendait 50 mètres aux Sables et avait gardé ses fers. Auparavant, il trottait 1’13’’ sur la distance classique, dans le Prix Jules Thibault.

Stéphane Bourlier affiche une certaine confiance : « Sa course aux Sables-d’Olonne où il était ferré lourd avait pour objectif de préparer cet engagement. Il était tonique lundi matin au travail et il a ensuite parfaitement récupéré. Il avait réalisé auparavant une performance de choix dans le Prix Jules Thibault. Jugé sur cette sortie, il a une belle carte à jouer. Mais il ne faut pas faire le fort et il est préférable de venir sur les autres. »

Du côté de l’opposition étrangère, ils ne sont finalement que trois à relever le défi. The Bucket List F. (n°2 – F. Ouvrie) vient de faire un « truc » dans le Derby suédois. Malgré une grosse incartade à un tour du but, il est revenu finir plaisamment (8e). Il trottait 1’12’’7 sur les 2640 mètres de Jägersro… Seule ombre au tableau, il restera ferré ce dimanche. Calle Crown (n°4 – J-Ph. Monclin) peut se targuer d’avoir devancé le classique Perfect Spirit début juillet. Il sera intéressant à juger également pour ses premiers pas sur notre sol. Quant à Versus As (n°1 – M. Abrivard), il avait été loin d’être ridicule en début d’année, dans une épreuve remportée par Ever Pride…

Source : paris-turf.com

Les poulains de 4 ans sont à l’honneur en ce dimanche 21 septembre sur la cendrée de Vincennes, puisque c’est le Prix de Clermont-Ferrand, qui leur est réservé, sur le parcours classique de la grande piste, qui sert de support au pari quinté+. Véritable modèle de constance depuis ses débuts en compétition, Duke Of Greenwood devrait encore s’illustrer, même s’il effectue sa rentrée.

Duke Of Greenwood (15 – Dominik Locqueneux) n’a plus été revu en compétition depuis le 22 juin, mais la performance qu’il réalisait ce jour-là lui confère une première chance, en pareille société. En effet, il se classait deuxième, tout près de l’excellent Athos des Elfes, en trottant sur le très bon pied de 1’12’’8. Modèle de constance depuis ses premiers pas en compétition et confirmé sur le parcours classique de la grande piste, où il a triomphé une fois et pris trois places en cinq apparitions, ce fils d’Otello Pierji s’annonce redoutable, comme nous l’annonce son mentor, Peter Strooper : « Il a été absent depuis fin juin, mais ce n’est pas un problème. Il avait d’ailleurs gagné ici-même en janvier après quatre mois et demi d’absence. Il s’était alors présenté deux fois lors d’épreuves de requalification, ceci dit. Il n’en aura qu’une dans les jambes ce coup-ci, celle de la semaine dernière à Wolvega. Il était alors très plaisant, derrière Robert Bi bien plus affûté que lui… ».

Rember Mail (1 – Christophe Martens) constitue, a priori, son plus sérieux rival. Car même s’il est le moins riche du lot, avec à peine plus de 40.000€ de gains, ce rejeton de Toss Out a déjà montré sa compétitivité dans ce type d’épreuves, comme le montre sa quatrième place dans le Prix de Genève, le 13 août, à Enghien. Bien que nettement devancé par notre favori dans le Prix Raymond Fouard, il ne devrait pas taper loin, d’autant que Vincent Martens ne tarit pas d’éloges à son sujet : « Nous l’estimons énormément. Il a encore fourni une performance de choix le mois dernier à Enghien, en étant quatrième. Il ira avec les meilleurs, c’est sûr. Je ne le juge cependant pas encore au top de ses moyens. Il monte en puissance progressivement. Il garde bien évidemment son mot à dire ce dimanche, mais plutôt pour une place ».

Les deux nouvelles recrues de Fabrice Souloy doivent être suivies de près dès leurs premiers pas sur notre sol. Radio Wise (2 – Jean-Michel Bazire), concurrent d’origine italienne, a montré quelques moyens intéressants sur ses terres, se classant notamment quatrième d’un groupe II, fin avril, devançant Romanesque, qui, a depuis, battu un certain Athos des Elfes. Déferré des quatre pieds et confié à « JMB » d’entrée de jeu, il est capable de frapper fort. Djali Boko (4 – Franck Nivard), fils de Ready Cash, a laissé entrevoir quelques bonnes dispositions en Scandinavie. Même s’il n’est déchaussé que des postérieurs cette fois, contrairement à sa plus récente prestation victorieuse, il convient de le surveiller, surtout que Franck Nivard est à son sulky. Côté français, c’est Alceste du Goutier (14 – Matthieu Abrivard), qui, a priori, semble le plus compétitif. Car en plus d’avoir enlevé dans un style convaincant le Prix Joseph Aveline, le 6 septembre, sur le tracé réduit, il évolue encore une fois sans ses quatre fers, ce qui lui réussit bien. A nouveau piloté par Matthieu Abrivard, il est en droit de prétendre à un bon classement. Regio (3 – Robin Bakker), s’est emparé de l’accessit d’honneur à l’occasion de sa seule sortie sur ce tracé. En pleine possession de ses moyens, il faut compter avec lui.

Artiste de Joudes (16 – Yoann Lebourgeois), idéalement engagé, Alisma du Corta (11 – Franck Ouvrie), modèle de régularité, Accordéon (10 – Benoît Robin), qui a bien couru en dernier lieu, ou encore A Nous Trois (6 – Louis Baudron), bien que ferré, ont leur place en bout de combinaison.

Source : paris-turf.com