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Course européenne, disputée sur le parcours de vitesse des 2.100 mètres de la grande piste de Vincennes, le Prix de Blois s’annonce intéressant à suivre, ce jeudi 8 décembre. Certes, ils ne sont que quatorze à s’élancer derrière les ailes de l’autostart, mais la qualité est bel et bien au rendez-vous. A la recherche de sa course, Altesse du Mirel doit profiter de cet engagement favorable pour renouer avec la victoire.

Jument en pleine possession de ses moyens, qui n’est plus sortie des quatre premiers depuis le 3 septembre dernier, Altesse du Mirel (4 – P. Vercruysse) mériterait de trouver une juste compensation à ses efforts consentis. Cette fille de Ready Cash bénéficie de conditions de course favorables, et a hérité d’une place de choix, en première ligne. Performante sans ses fers et confirmée en pareille société, elle s’élancera avec de solides ambitions d’autant que son mentor a déclaré : « Dans le Prix du Languedoc, elle a bien tenu sa partie, même si je m’attendais à un peu mieux de sa part. Elle avait enchaîné trois courses en peu de temps. Cette fois, elle a eu plus de trois semaines pour reprendre de la fraîcheur. J’ai tout fait pour qu’elle soit au top pour cet objectif. Elle doit encore jouer les premiers rôles et peut même renouer avec le succès. »

Mais Oibambam Effe (2 – R. Andreghetti) ne l’entend pas de cette oreille. Cette protégée de Salvatore Carro vient de tracer une fin de course remarquée dans le Grand Prix de Bretagne (7^e). Elle descend nettement de catégorie, et retrouve un tracé réduit, favorable pour ses aptitudes. Déferrée des quatre pieds, cette fille de Classic Photo possède donc pas mal d’atouts dans son jeu pour jouer les premiers rôles.

Récente lauréate du Quinté+ Prix de Montignac-Charente, Unice de Guez (9 – J.-M. Bazire) aborde ce rendez-vous dans une condition physique optimale. Cette représentante de l’Ecurie Vautors évolue en plein dans sa catégorie, a déjà trotté 1’11’’7 sur les 2.100 mètres de la grande piste. Déferrée des quatre pieds, elle est en droit d’arbitrer les débats, malgré son numéro tout à l’extérieur.

Multiple vainqueur au niveau Groupe II, en Suède, les débuts dans l’Hexagone de Mellby Viking (12 – B. Goop) sont à suivre avec vif intérêt. Ce pensionnaire de Timo Nurmos est absent de la compétition depuis le 9 juillet, mais demeure performant sur sa fraicheur. Cheval de classe, mieux vaut l’avoir avec que contre soi, même s’il préfère les longues distances.

Arazi Boko (11 – F. Nivard) est irréprochable depuis plusieurs mois. Ce rejeton de Varenne s’est imposé lors de son unique essai sur le tracé, et a toujours réussi sous la poigne de Franck Nivard, en deux associations. Pieds nus, l’élève de Fabrice Souloy n’est pas là pour faire de la figuration !

Alpha Saltor (13 – M. Abrivard) alterne les disciplines du trot avec réussite. Placé lors de sa seule prestation sur le parcours, il mérite une mention, d’autant que son entraîneur a décidé de le déferrer des antérieurs cette fois.

Duke of Greenwood (1 – D. Locqueneux) et Un Nuage d’Osmoz (6 – E. Allard), à l’issue d’un déroulement de course favorable, tenteront de pimenter les rapports de cet événement.

Source : paris-turf.com

On a longtemps cru que le Prix de Blois, très belle épreuve qui se dispute ce jeudi 10 décembre à Vincennes, n’allait pas servir de support aux paris à la carte. Heureusement, ils sont finalement quatorze sur les rangs afin d’en découdre sur les 2.100 mètres de la grande piste (départ donné à l’aide de l’autostart). Récent lauréat d’une épreuve de ce genre, Rocky Winner n’est pas incapable de remettre le couvert.

Plaisant lauréat du Prix de Montignac-Charente, une épreuve de ce genre, Rocky Winner (2 – Gabriele Gelormini) devrait une nouvelle fois jouer les premiers rôles dans l’événement de ce jeudi 10 décembre, le Prix de Blois. Certes, on est plus la même distance puisque son succès avait lieu sur les 2.700 mètres de la grande piste de Vincennes, alors que là, il va se produire sur les 2.100 mètres de la grande piste, mais cela devrait être mieux pour ce concurrent d’origine suédoise, habitué aux joutes sur les courtes distances dans son pays d’origine. Cela n’a d’ailleurs pas lieu d’inquiéter son entraîneur Jörgen Westholm : « Il reste donc sur son joli succès mi-novembre. Il a fait du bon entretien depuis. Je ne peux plus rien inventer avec lui désormais. Le voir gagner une nouvelle fois ici nous permettrait de revoir encore nos ambitions à la hausse. Je pense vraiment qu’il pourrait disputer le Grand Prix de Paris, par exemple. Nous n’en sommes pas là. Prenons chaque course l’une après l’autre… »

S’il est un concurrent pour qui le parcours ne posera pas de problème, c’est bien Nuage en Ciel (10 – Franck Nivard). En effet, en quatre tentatives sur le tracé, le pensionnaire de Fabrice Souloy n’a jamais terminé au-delà de la quatrième place. Il est également très efficace sans ses fers puisqu’en six tentatives dans cet uniforme, il a terminé à cinq reprises sur le podium. Tous les feux semblent au vert pour le partenaire de Franck Nivard, mise à part peut-être sa position en seconde ligne. Son compagnon de boxes, Orione Degli Dei (12 – Roberto Andrghetti) n’est pas mieux loti de ce côté-là mais lui aussi se plaît sur le parcours. Assez régulier dans l’ensemble, il a également sa place à l’arrivée. Mieux placé avec le 5 derrière la voiture, Trophée de Jaba (5 – Jean-Michel Bazire) vient de renouer avec les bons résultats en prenant la deuxième place du Prix des Cévennes. Aux mieux, il va partir avec la confiance de Jean-Michel Bazire : « Il reste sur son superbe accessit du Prix des Cévennes derrière Ustinof du Vivier. Il est allé un moment à la campagne après ça. Il a ensuite repris le chemin de Grosbois. J’ai attendu ce superbe engagement pour lui. J’ai hâte d’y être. Son absence de six semaines n’est pas inquiétante, car il court toujours très bien sur sa fraîcheur. Je lui vois une excellente chance… » Pour les amateurs de belles cote, attention à la candidature de Global Midnight (11). Il a déjà prouvé qu’il avait pointure d’une telle course.

Source : paris-turf.com

Ce jeudi 4 décembre sur la cendrée, le Prix de Blois (Course A – Européenne – 2100 mètres GP autostart – 5 à 10 ans) présente un lot de grande qualité, mais terriblement ouvert ! Il va donner l’occasion au bon Vagabondu Mag d’effectuer son retour au sulky, après deux bonnes sorties sous la selle. Avec « JMB » qui revient aux commandes, ce pensionnaire de Bruno Bourgoin constitue un bon point d’appui.

Que c’est intéressant, mais que c’est ouvert ! Voici les deux impressions qui dominent à la lecture des quinze partants du Prix de Blois ce jeudi. Il est bien difficile de se forger une opinion.

Toutefois, quelques candidatures ressortent, à l’image de celle de Vagabondu Mag (7  – Jean-Michel Bazire). Ce fils d’Ozio Royal vient effectuer deux escapades sous la selle qui semblent lui avoir fait le plus grand bien. Son entourage en profite donc pour le présenter de nouveau au sulky, un « sport » où il compte pas mal de prestations de choix (deux succès niveau groupe 3). Jean-Michel Bazire, qui le connaît par cœur, a été retenu pour mener sa tâche à bien (10 sur 12 dans les cinq pour ce duo). Certes, il débute sur ce tracé de Vincennes, et manque un peu de bonnes références sur courtes distances. Cela étant, son mentor Bruno Bourgoin est loin d’être pessimiste : «Il a effectué deux courses de rentrée au trot monté. La première était d’ailleurs meilleure que l’autre. Il a très bien travaillé depuis. Ce super cheval s’adapte à tout. Je voulais absolument éviter le numéro 1 derrière l’autostart. C’est chose faite. Il ne devrait pas être loin de la vérité, sans incident. »

Cet événement va permettre à Beckman (3 – Franck Nivard) d’effectuer sa réapparition, après quatre mois de repos. D’emblée, ce trotteur d’origine suédoise sera sans ses baskets. Si son mentor Fabrice Souloy a décidé de le présenter de nouveau, c’est bon signe, d’autant plus que ce fils de Turbo Sund s’est imposé à trois reprises sur ce tracé. Tornado Bello (5 – Pierre Levesque) a fait preuve de beaucoup de courage dans le récent Prix du Languedoc. Avantagé par son bon numéro, il peut se distinguer sur cette courte distance, d’autant que son partenaire n’est pas négatif : « Il n’est sans doute plus aussi performant qu’à 5 ans. Des ennuis de santé sont passés par là, en effet. Mais il conserve de beaux restes. Sa dernière prestation est là pour en attester. Courir à trois semaines d’intervalle est idéal. Il sera encore déferré des quatre pieds. Il peut avoir des ambitions, même s’il est meilleur sur plus long. Ce parcours lui a déjà souri… »

Sage de Guérinière (8 – Alexandre Abrivard) reste sur une contre-performance trop mauvaise pour être exacte. Préparé au mieux pour ce début d’hiver, il faut lui accorder un large crédit. On n’attendait pas Oibambam Effe (12 – Salvatore Carro) à pareille fête récemment. De retour sur un parcours qu’elle adore, cette transalpine devrait répondre présente. Orali (10 – Pierre Vercruysse), vainqueur de la dernière édition de la Copenhagen Cup 2014, est très attendu pour ses débuts français. C’est un pari amusant à tenter. Putte Topline (11 – Dominik Locqueneux), en forme et Ricimer (1 – Hervé Sionneau), qui revient peu à peu au mieux, sont des outsiders de choix.

Source : paris-turf.com