On a évité de peu la catastrophe pour l’événement de ce jeudi 14 septembre à Auteuil, le Prix Alain et Gilles de Goulaine (Haies – 3.600 mètres). L’épreuve a été retenue de justesse comme support aux paris à la carte. Heureusement, le nombre limite de partants, à savoir quatorze, a été atteint. Restant sur plusieurs bonnes performances, Starkhov semble être une base solide.

Ils ne sont donc que quatorze au départ du Prix Alain et Gilles de Goulaine, l’événement de ce jeudi 14 septembre à Auteuil, mais cela ne veut pas dire pour autant que la course est facile à déchiffrer. En tout état de cause, il est difficile, avant le coup, de ne pas retenir comme base le « Macaire » Starkhov (3). Partenaire du fils de Sholokhov, Nathalie Desoutter, qui ne s’est plus imposée à ce niveau de la compétition depuis le 27 octobre 2015, nous a confié : « Je lui ai été associée lors de ses cinq plus récentes prestations. Il ne m’a encore jamais déçu, étant sur le podium chaque fois, avec deux victoires. Ce sauteur très courageux s’adapte à tout. Il fait d’ailleurs les deux disciplines de l’obstacle. Je pense que cela devrait le faire ici, même à Auteuil… » Il vient de dominer la plupart de ses adversaires dans le Prix de la Ville de Tourgeville à Clairefontaine. Il est difficile de juger son unique sortie sur la butte Mortemart. Il s’était classé cinquième à cette occasion, mais le lot était assez relevé. Il ne semble pas y avoir des foudres de guerre au départ de ce gros handicap. C’est une priorité.

Il devra tout de même rendre la bagatelle de dix livres à un concurrent tel qu’Inawen (11 – Gaëtan Masure). Celui-ci a été l’un des artisans de la grande forme de son mentor François Nicolle durant cet été. Il monte en puissance. Il n’avait pas mal couru (3^e) lors de sa seule apparition à Auteuil. À l’issue de nouveaux progrès, nul doute qu’il ne va pas être loin de la vérité. Son mentor en escompte un bon classement : « Il m’a plu à Clairefontaine la dernière fois, en prenant l’accessit d’honneur d’une deuxième épreuve. Il va maintenant retrouver Auteuil où il s’est déjà distingué. Il va se présenter ici en très belle forme. J’ai finalement préféré cet engagement pour lui. Je m’attends à le voir bien courir… » Habitués de ce genre d’épreuves, où ils ont obtenu de bons résultats, Le Mans (6 – Teddy Cousseau) et Olympic Torch (7 – Jean-Luc Beaunez) sont inséparables au papier. Leur place est une nouvelle fois à l’arrivée.

Deuxième atout de François Nicolle, Birdparker (5 – Jonathan Plouganou) a également une belle carte à jouer. Cheval allant, il va tenter de garder un lot. Il peut même espérer jouer un premier rôle si son jockey arrive à le détendre durant la parcours. Lauréat dans ce type de tournois le 20 mai dernier, Quiliano (3 – Anthony Lecordier) n’a pu finir son parcours le coup d’après. Il effectue sa rentrée avec toutes les incertitudes que cela engendre. Il n’a plus de marge au poids, mais on aurait tort de faire fi de ses chances. Le bon finisseur Grand Départ (8 – Adrien Mérienne) et Dandy Banbou (4 – Clément Lefebvre), deuxième du crack Edward d’Argent le 16 février à Angers, ne manquent pas d’arguments non plus.

Source : paris-turf.com

Vokalise effectue sa rentrée dans le Prix Alain et Gilles de Goulaine (Haies – Handicap – Listed – 4 ans – 3.600 mètres), l’événement de ce jeudi 15 septembre à Auteuil, mais la pensionnaire de François Nicolle, qui reste sur une deuxième place dans une épreuve de genre, s’annonce redoutable.

Co top-weight de l’événement de ce jeudi 15 septembre à Auteuil, le Prix Alain et Gilles de Goulaine, Vokalise (1 – Thomas Gueguen) fait preuve d’une extrême régularité depuis ses premiers pas. Après un second accessit dans ce type de tournois, dans le Prix Gaston Branère, elle a conclu son printemps par une belle deuxième place dans le Prix Gérald de Rochefort, une épreuve qui aurait pu servir de support à la carte, s’il y avait eu assez de partants.

Comme on le constate, la pensionnaire de François Nicolle cherche sa course avec application dans ce style d’épreuves et son mentor affiche d’ailleurs une confiance de bon aloi : « Je la tiens en estime et elle a passé un bon été. Elle est apte à fournir une belle rentrée. Elle présente aussi des titres sur cet hippodrome d’Auteuil. Il n’est certes jamais aisé pour une femelle de porter un poids aussi sévère face aux mâles et hongres. Mais elle l’a déjà fait… ».

Egalement à l’honneur dans ce genre de confrontations au début de la saison, Capivari (6 – Régis Schmidlin) effectue sa rentrée avec de grandes ambitions. Il a donné une bonne réplique à l’excellent Saint Goustan Blue au mois de juin. Il a quelque peu déçu par la suite en se contentant de la cinquième place à ce niveau de la compétition, mais l’élève de François-Marie Cottin a pu recharger ses accus durant son repos et sera un adversaire coriace pour la fille de Poliglote. En progrès, Etoile des As (12 – Mlle Nathalie Desoutter) est parvenue à prendre la troisième place du Prix Gaston Branére, évoqué ci-dessus. Son entraîneur Jacques Ortet en attend une logique confirmation : « Elle n’avait pas trop concrétisé l’estime que je lui porte en début d’année. Elle était mieux à la fin du printemps. Elle avait ainsi prouvé sa compétitivité dans les gros handicaps, se classant alors troisième. J’en attends une bonne sortie d’emblée là, dès sa rentrée. Elle a pu recharger ses batteries cet été. Elle me paraît prête à en découdre. Elle peut avoir de légitimes prétentions. »

Malibas (11 – Jacques Ricou) va découvrir la butte Mortemart, mais jugé sur sa récente deuxième place dans un Quinté+ disputé à Clairefontaine, il se doit d’être retenu en bon rang, à l’image de Big Bowl (8 – Kevin Nabet), régulier depuis ses débuts en obstacle et Max Do Brazil (3 – Mathieu Carroux), un sujet qui semble très perfectible.

Source : paris-turf.com