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Quinté du samedi 28 juin : Les étrangers en force !

Paris-TurfFaute de partants dans les deux épreuves principales de la journée, c’est le Prix du Roussillon, qui a été retenu comme événement ce samedi 28 juin 2014. Une course d’un niveau homogène dont on détachera quelques candidatures étrangères qui possèdent des performances intéressantes.

A la veille du quart de finale de l’Equipe de France face au Nigéria, les drapeaux tricolores seront de sortie dans toutes les rues de France. Il sera cependant difficile de tenir notre rang dans le Prix du Roussillon, tant la délégation européenne semble trop forte pour nos « frenchies ». Lauréat d’un événement, l’an dernier à la même époque, Vasterbocheckpoint (6 – Dominik Locqueneux) a depuis tenté sa chance au niveau supérieur, avec une certaine réussite. En fin d’année dernière, il n’était devancé que par des chevaux comme Beckman ou encore Tony Boy, qui auraient des toutes premières chances ici. De retour sur une piste plate et un parcours de vitesse, qui vont lui aller à merveille, il s’annonce redoutable.

Son mentor semble d’ailleurs de notre avis : « Il n’y aura pas de 6 ans au départ là, comme la dernière fois à Vincennes. Dès lors, on peut espérer finir un ou deux rangs plus près que quatrième ici, d’autant qu’il a hérité d’un bon numéro et que la piste plate d’Enghien, qu’il découvrira, ne lui posera aucun problème. »

L’opposition pourrait bien être conduite par un autre concurrent venu du Nord de l’Europe : Macho Gossip (5 – Daniel Parling). Ce fils de Love You vient d’enregistrer un chrono sous la barre des 1’11 » et dispose de lignes vraiment intéressantes pour espérer briller à ce niveau. Le seul point d’interrogation demeure la découverte de nos champs de course à déjà neuf ans ! Il aura cependant pour lui son bon placement derrière la voiture (le 5).

Côté français, on fera confiance à nos pilotes habituels. Eric Raffin sera au sulky de Tamira d’Havaroche (4), laquelle sera pieds nus, uniforme dans lequel elle avait réalisé une performance de choix l’avant-dernière fois, à Vincennes.

Son entourage est assez chaud avant le coup : « Elle n’a pas fait sa course à Ecommoy la semaine dernière. Il faut dire qu’elle était en chaleur et, dans ce cas, elle n’a pas son rendement habituel. Elle était bien mercredi matin lors de son dernier exercice. Début juin sur la grande piste de Vincennes, elle s’était très bien comportée avec Eric Raffin. Elle n’a jamais vu l’autostart. Il ne s’agira cependant pas d’un souci, selon moi. »

Franck Nivard drivera son Soleil Sautreuil (7), qu’il déferra aussi des quatre pieds. Dernièrement à Vire, il dominait Soja Williams (3 – Anthony Barrier) et Sabord (8 – Gabriele Gelormini), qu’il retrouvera ici. On se méfiera également de Top of The Rocks (11 – Gerhard Biendl) et Sky Quick (10 – Mathieu Mottier) pour les places.

Source : paris-turf.com

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Quinté du vendredi 27 juin : Painting Wise mérite crédit

Paris-TurfCe vendredi 27 juin, l’hippodrome de Vincennes sera placé sous le signe de la Chine. Du coup, les amateurs des courses quintés vont plancher sur le Grand Prix de l’Amitié franco-chinoise (Prix Nemausa – 2100 mètres GP – départ auto – course européenne – 4 et 5 ans), dont il s’agit du cinquantième anniversaire. Malheureux récemment, Painting Wise va tenter de remettre les pendules à l’heure.

Ouvert à la concurrence étrangère depuis 2005, ce Prix Nemausa n’a été enlevé qu’une seule fois par un français. Autant dire qu’il va falloir surveiller les visiteurs ambitieux dans cette belle épreuve.

Les récents preneurs de Painting Wise (n°10) dans le quinté Prix Adalberta, le 6 juin dernier ici-même, ont dû manger leur ticket. En effet, le fils d’Equinox Bi avait la course à sa merci lorsqu’il s’est désuni à moins de 100 mètres du but. Il aurait dominé à cette occasion Vittel de Brévol, qui a répété par un brillant trophée dans un chrono sortant de l’ordinaire (1’13’’ sur les 2700 mètres de la grande piste).  Jean-Michel Bazire explique cette mésaventure : «Je le découvrais lors de sa dernière sortie. Je plaide coupable. Je ne l’ai pas accompagné suffisamment dans la bouche, d’où sa faute non loin du but. Quel dommage ! J’ai bien l’intention de rectifier le tir.»

Déferré des postérieurs pour la première fois en France, et malgré son numéro 10 derrière la voiture, il semble capable de remettre les pendules à l’heure.

Estimé par la famille Langeweg, Davy Boko (n°15) a été le seul à pouvoir s’accrocher aux basques de Robert Bi le 7 juin à Wolvega. Ce jour-là, ils avaient couvert leurs ultimes 500 mètres sur un drôle de pied. Quand on connaît le niveau de son rival, parmi les meilleurs quatre ans du Vieux Continent, les débuts du fils de From Above en France méritent d’être suivis de près.

Ringostarr Treb (n°4), double-lauréat au niveau groupe II en Italie, aura l’avantage de partir en première ligne par rapport aux deux concurrents précités. Néanmoins, on aurait pensé trouver un Holger Elhert plus confiant : «Il a terminé deuxième de Rue du Bac, un « champion en herbe », le 25 avril. On ne peut pas les comparer. Le mien a des moyens, mais pas autant que lui, évidemment. Il est à son affaire sur des pistes « coulantes » peu sélectives, comme Trieste ou Bologne. Je compte néanmoins sur Pierre Vercruysse. Il saura lui donner une bonne course, j’en suis persuadé. Il peut prendre un beau chèque.»

Priest Prav (n°8) compte un succès et deux places en quatre tentatives dans les événements sur notre sol. Il a également l’avantage de n’avoir pas été totalement déchaussé depuis le 23 janvier 2014. On devrait encore logiquement compter avec lui à l’arrivée.

Source : paris-turf.com

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Quinté du jeudi 26 juin : Tellement Haufor irréprochable

Paris-TurfCe jeudi 26 juin, les turfistes auraient certainement préféré plancher sur le Prix Pierre Coulon à Vichy, avec des concurrents de classe de Tornado Bello ou encore Uprince. Malheureusement, cette épreuve, qui se dispute en semi-nocturne, ne sera que support de Pick5. Le programme est ainsi fait. Du coup, le quinté aura lieu l’après-midi à Enghien dans le Prix de Plaisance (attelé – 2150 mètres auto – 7 à 10 ans). Tellement Haufor, malgré son numéro 8, s’annonce redoutable.

Après six succès consécutifs, Tellement Haufor (n°8) vient d’enregistrer sa première défaite de l’année. Néanmoins, elle n’avait pas à rougir, étant seulement battue par Speedy Horse, qui a pris depuis la cinquième place dans l’étape du GNT à Laval face à une toute autre opposition.  Elle n’a jamais déçu derrière la voiture (4 sur 4, dont 3 victoires), comme en atteste sa dernière victoire acquise sur les 2100 mètres de la grande piste de Vincennes, le 9 mai dernier. Charles Bigeon, son fidèle partenaire, aborde ce rendez-vous avec confiance malgré le couloir 8 derrière la voiture : «Elle vient d’être deuxième à Vincennes sur la petite piste, le 23 mai. Elle a bénéficié d’un petit break depuis. Nous lui avons redonné de la fraîcheur. Elle a bien travaillé pour cette course. Elle va être prête à défendre ses chances. Elle se plaît sur les profils plats comme celui-ci. Elle sera aussi encore déferrée des quatre pieds. Je lui vois une très bonne chance. Je crains surtout Tonnerre du Gers.»

Bien évidemment, elle devra venir à bout de Tonnerre du Gers (n°7), qui a répondu à l’appel des parieurs le 18 juin, dans la septième étape du Grand National du Trot à Marseille-Vivaux. Seule petite ombre au tableau, le fils de Mambo King ne sera pas déchaussé des postérieurs cette fois, comme c’était le cas la semaine dernière. Néanmoins, nous remarquerons que dans cet uniforme, le 20 avril dernier à Chartres, il avait fini dans le sillage de notre préférée.

Take (n°2) vaut mieux que ne l’indiquent ses dernières prestations et retrouve un tracé qui lui a souri l’été dernier. Il avait bouclé les 2150 mètres du plateau de Soisy en 1’12’’8. Parmi les chevaux en vue, c’est sans conteste celui le mieux loti derrière les ailes de la barrière mobile.

Global Midnight (n°12) ne doit pas être condamnée hâtivement sur son échec du Prix du Quercy, où elle avait dû progresser le nez au vent. Elle avait logiquement payé sa débauche d’énergie, face à un lot d’un autre calibre. Vincent Martens nous livre d’ailleurs ses impressions : «Elle s’est retrouvée trop loin le dernier coup lors d’un quinté à Vincennes. Elle ne pouvait plus espérer revenir disputer l’arrivée. Elle s’est exercée lundi matin. Elle m’a laissé une formidable impression. Elle est à l’aise sur les pistes plates. Je suis très confiant ce jeudi, malgré sa situation en deuxième ligne derrière l’autostart.»

Source : paris-turf.com

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Quinté du mercredi 25 juin : Kourk se retrouve bien garé

Paris-TurfCe mercredi 25 juin, les quintéistes vont plancher sur le Prix des Figurines Serge Athalani (Prix de l’Artois – handicap – 1600 mètres – 5 ans et plus). On retrouve des concurrents bien connus à ce niveau et notamment Kourk, notre préféré, qui dispute ici le huitième événement de sa carrière.

Les deux dernières éditions de ce Prix des Figurines Serge Athalani se sont disputées en terrain collant, ce qui ne devrait pas être le cas ce mercredi. Du coup, si l’épreuve n’avait pas forcément souri aux petits numéros de corde précédemment, avec le bon terrain annoncé, cela peut changer la donne.

Kourk (n°5) n’a plus à faire ses preuves dans ce genre de tournois. En sept sorties à ce niveau, il a signé un trophée et quatre places. Il vient de se montrer courageux dans le Prix André Carrus, le 31 mai, à Longchamp, obtenant une plaisante troisième place. Il a été gâté au tirage au sort dans les boites, puisqu’il se retrouve garé à la stalle une. Jean-Marie Béguigné aborde logiquement ce rendez-vous avec confiance : «Il est vraiment dans sa catégorie. Je ne peux d’ailleurs rien lui reprocher ces derniers temps. Il est en bonne forme et tous les terrains lui plaisent. Il devrait être à l’aise sur ce champ de courses qu’il ne connaît pas. Il peut évidemment nous apporter une nouvelle vive satisfaction.»

Louvain (n°2), également bien placé au couloir 3, ne doit pas être condamné sur son récent échec. Il avait fini correctement au second plan, mais son numéro 19 ne constituait pas un cadeau. Auparavant, il nous avait gratifiés d’une splendide ligne droite à Longchamp,  le 8 mai, dans une épreuve analogue. Il terminait à une demi-longueur de Quirinus, qui a répété au niveau listed depuis. Autre élément à souligner, Philippe Demercastel lui remet les œillères australiennes, une première cette année.

Saphirside (n°11) a l’avantage pour sa part d’avoir déjà réussi sur le tracé du jour (4e le 11 mars 2013). Il aime être aux avant-postes, une tactique souvent payante sur ce profil de piste.

Le tenant du titre Cut Into The Rock (n°14) avait remporté ce quinté en 33,5 de valeur l’an dernier. Néanmoins, il a déjà brillé en 36 de valeur et notamment dans le quinté référence du 13 mai à Chantilly. Yohann Gourraud nous livre ses ambitions avant cette joute : «Il vient vraiment de très bien se défendre à ce même niveau. Il est toujours aussi plaisant au travail depuis. Il a déjà gagné sur ce parcours. J’aurais certes préféré un meilleur numéro de corde que le 12 et une piste moins ferme. Mais il peut encore être dans le coup…»

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mardi 24 juin : Ghor mieux qu’en 2012 ?

Paris-TurfLes sprinteurs âgés de 4 ans et plus sont à l’honneur en ce mardi 24 juin sur l’hippodrome de Maisons-Laffitte, puisque c’est le Prix de la Forêt de Saint-Germain, qui leur est réservé sur les 1200 mètres en ligne droite, qui sert de support aux paris à la carte. Ghor, qui a beaucoup d’atouts dans son jeu, va tenter de faire mieux qu’en 2012, où il échouait de peu pour la victoire.

Véritable modèle de constance depuis plusieurs semaines, Ghor (9 – Mickaël Barzalona) constitue, a priori, un solide point d’appui dans ce Prix de la Forêt de Saint-Germain. Car, même s’il ne s’agit pas d’un vainqueur dans l’âme, ce fils de Gold Away a hérité d’un bon numéro de corde, avec le 6, et retrouve sur sa route des chevaux avec lesquels il a déjà rivalisé à maintes reprises. Monté par Mickaël Barzalona pour l’occasion, il va tenter de faire mieux qu’en 2012 dans cette épreuve, de laquelle il se classait deuxième, tout près du lauréat. Mathieu Boutin se montre particulièrement confiant : «Il a coincé pour finir le dernier coup, après avoir été monté de façon assez offensive. Il s’est quand même octroyé la cinquième place du quinté. Il est resté en bel état au travail, apparemment. Il doit donc être prêt à fournir sa vraie valeur. On connaît sa compétitivité au niveau des gros handicaps. Ce parcours à Maisons-Laffitte n’est certes pas son préféré. Mais il y a déjà bien couru… ».

Comme souvent lorsque le gazon est asséché sur l’hippodrome de Maisons-Laffitte, il convient de privilégier les concurrents bien situés derrière les stalles de départ. Flavio Forte (12 – Gérald Mossé) en fait partie. Bien que décevant lors de ses deux plus récentes tentatives, l’élève de William Mongil retrouve un bon terrain pleinement à sa convenance et retrouve un tracé sur lequel il concluait deuxième de l’événement du 14 avril, au prix d’un bon effort final. C’est pour cela que nous lui accordons du crédit. Concurrent de classe du lot, King Air (1 – Ronan Thomas), contraint de porter une lourde charge de 62.5 kilos, ce qui ne constitue jamais une sinécure, a également hérité d’un bon numéro dans les boites de départ. Bien que nettement dominé dernièrement dans un groupe III disputé à Saint-Cloud, ce rejeton de Kingsalsa ne doit pas être condamné trop hâtivement, d’autant qu’il a gagné par deux fois en terre mansonienne.

Totxo (2 – Christophe Soumillon), victorieux à ce niveau de la compétition le 24 mars, à Fontainebleau, retrouve Christophe Soumillon ainsi qu’un tracé rectiligne pleinement à sa convenance. Malgré le poids, il convient de le surveiller de près. Les propos de son entraîneur, Ramon Avial-Lopez, sont d’ailleurs plutôt flatteurs : « Il ne s’est pas mal défendu du tout à Toulouse le mois passé. Cette course a été disputée doucement, avec quatre partants seulement. Il ne s’est avoué vaincu que sur une pointe de vitesse. Il est en pleine forme. Je le juge vraiment extra actuellement. Il doit certes porter une lourde charge ici. Mais il court bien, normalement, sur ce parcours. J’espère le voir figurer à l’arrivée… ».

Récent troisième du Prix Hampton, listed disputée sur la ligne droite cantilienne en début de mois, Quirinus (3 – Christophe-Patrice Lemaire), qui ne cesse de repousser ses limites depuis plusieurs semaines, a encore son mot à dire, à l’instar de Bajan Tryst (4 – Umberto Rispoli), qui le retrouve avec trois livres d’avantage. Le Valentin (6 – Delphine Santiago), qui court rapproché, mais connaît ce parcours sur le bout des sabots, dispose d’une chance des plus régulières, tout comme Robert Le Diable (17 – Flavien Prat), qui vient de s’imposer dans un bon style pour sa deuxième course seulement après castration. Ce Cheval entraîné par Didier Prod’homme pourrait fait des étincelles pour son retour dans les handicaps.

Astéria (11 – Maxime Guyon), raccourcie et confiée à Maxime Guyon, Paiza (8 – Fabrice Véron), qui a quelques lignes intéressantes à mettre à son actif, Sea Trial (16 – Thierry Thulliez), bien aidé par le tirage au sort et dans son jardin, ou encore Karadargent (10 – Antoine Hamelin), en pleine forme, font figure de bons outsiders.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du lundi 23 juin : Le jour de Cape Doctor ?

Paris-TurfA peine remis de nos émotions de la grande journée de trot à Vincennes, nous prendrons la direction de Chantilly en ce lundi 23 juin, où le Prix de Compiègne, handicap réservé aux poulains de 4 ans sur la distance de 1600 mètres, servira de support aux paris à la carte. Cape Doctor, bien situé en bas de tableau et remarqué lors de ses deux plus récentes tentatives, pourrait bien enlever le premier événement de sa carrière en cette occasion…

Après avoir réalisé une belle année de 3 ans, se plaçant notamment à deux reprises dans les quintés, Cape Doctor (16 – Umberto Rispoli) a effectué deux plaisantes courses de rentrée, sans bénéficier de circonstances favorables. Idéalement situé en bas de tableau cette fois, bénéficiant d’un geste d’une livre de la part de l’échelliste, et ayant hérité d’un bon numéro de corde, ce fils d’Acclamation pourrait bien enlever le premier gros handicap de sa carrière. Mikel Delzangles ne cache d’ailleurs pas sa confiance : « Il n’a pas été chanceux par deux fois ce printemps. Cet attentiste doit avoir ses aises pour finir, en effet. Sachez qu’il est bien au travail. J’espère que l’allure sera suffisamment sélective. Il garde toute mon estime, en tout cas… ».

L’opposition s’annonce toutefois redoutable. Elle sera conduite par Brooklyn Bowl (4 – Christophe Soumillon), qui reste sur deux contre-performances, après avoir crevé l’écran à la fin du mois de mars, dans un événement clodoaldien. Si François Rohaut insiste à ce niveau de la compétition avec ce fils de Henrythenavigator et qu’il le confie encore à Christophe Soumillon, c’est certainement parce qu’il l’estime capable de vaincre. Dès lors, il paraît fort légitime de lui accorder un nouveau crédit, d’autant qu’il n’a quasiment jamais déçu sur l’hippodrome des Princes de Condé. Calamari (15 – Maxime Guyon), qui avait fait preuve d’une grande ténacité le 21 avril, n’a contre lui que son dossard 14 dans les stalles de départ, qui risque, une nouvelle fois, de le contraindre aux grands extérieurs, ce qui ne constitue jamais une sinécure dans des lots touffus. Car, abstraction faite de ce numéro, il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit depuis le début de la saison. Véritable adepte des pistes légères, il devrait, encore une fois, répondre présent. Son entraîneur, Xavier Thomas-Demeualte affiche clairement ses ambitions : «  Toutes ses sorties sont bonnes. Il a encore très bien tenu sa partie la dernière fois dans un quinté où il est deuxième de Linngaro. Je l’ai ensuite réservé pour cette épreuve. Il est certain que sa stalle 14 ne le favorisera pas. Maxime Guyon, son jockey à nouveau, avisera de la tactique selon les aléas… Avec un bon parcours, il va bien se défendre ».

La candidature de Chancelier (2 – Grégory Benoist), auteur d’un retour en piste des plus convaincants, après castration, retient vivement notre attention. Il faut dire que son seul coup d’essai dans ce type de tournois s’était soldé par une nette victoire, sur cette même piste, il y a à peine plus d’un an de cela, en 38.5 de valeur. Seulement pris deux livres au-dessus ici, il ne serait pas étonnant de le voir s’illustrer.

Quelques concurrents débutants dans les gros handicaps sont à surveiller de près. A commencer par Glorioso (9 – Théo Bachelot). Sujet encore tout neuf, ne comptant que sept sorties à son compteur, ce rejeton d’Areion, possède quelques lignes intéressantes. Il devançait notamment  Manticore, récent deuxième d’un quinté, au mois de décembre 2013. Il paraît, dès lors, en mesure de s’illustrer d’entrée de jeu. Rooke (10 – Thomas Henderson), qui n’a jamais conclu plus loin que quatrième depuis ses débuts, présente un profil analogue, tout comme Royal Prize (13 – Alexis Badel), adepte des terrains légers.

Strix (5 – Stéphane Pasquier), plus revu en piste depuis le 14 mars, où il ne terminait que sixième sur huit dans une course D, Lakritze (14 – Pierre-Charles Boudot), dont la marge de manoeuvre n’est pas énorme, Baba O’Riley (11 – Mickaël Barzalona), en forme, et Sussudio (3 – Filip Minarik), rapidement battu à Strasbourg, ont leur place dans une combinaison élargie.

Source : paris-turf.com

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Quinté du dimanche 22 juin : votez Uhlan du Val, malgré le 9

Paris-TurfLe Prix René Ballière (groupe 1 – 2100 mètres GP – Internationale – 200.000 € – départ à l’autostart – 4 à 10 ans) sera l’un des moments les plus attendus de la réunion de gala du dimanche 22 juin à Vincennes. Le pensionnaire de Cédric Mégissier, l’un des meilleurs trotteurs français en activité, est capable de se distinguer, malgré son numéro « piège » 9.

Ils sont douze trotteurs de classe tricolores, et deux concurrents d’origine italienne, connaissant bien la cendrée, à avoir relevé le défi de se présenter dans l’édition 2014 du Prix René Ballière. Main Wise As et Exploit Caf, deux concurrents élevés outre-Rhin, ont inscrit leurs noms en lettres d’or dans cette épreuve. Cette année, Moses Rob (13) et Oropuro Bar (14) se situent un cran en dessous des meilleurs. Ils n’auront donc pas la partie facile.

Du côté français, nous avons l’embarras du choix, mais la primauté sera accordée à Uhlan du Val (9). Ce rejeton d’Isléro de Bellouet n’a pris qu’un peu plus de deux mois de repos entre son meeting d’hiver d’anthologie et sa rentrée au printemps. Il concluait cinquième du Prix des Ducs de Normandie, avant de renouer avec la victoire en dernier lieu dans le Prix Chambon P, non sans avoir été l’objet d’une enquête à l’issue de la course. Rarement déferré, complètement ou de l’arrière, ce pensionnaire de Cédric Mégissier évolue sur une de ses tracés favoris dans le temple du trot. Il a, notamment, réussi à y trotter sur le pied d’1’10″5, son record. Seul hic, son dossard tout à l’extérieur, qui n’inquiète pas plus que cela son mentor : «Il ne lui a pas fallu longtemps pour retrouver son meilleur niveau ce printemps. Il se prépare assez vite, il faut dire. Il a enlevé très plaisamment le Prix Chambon P. C’est intéressant aussi bien pour son moral que sa carrière. J’ai entretenu sa condition. Il est en forme optimale. Il a souvent brillé sur ce parcours. D’autre part, il sait s’adapter à tout. Son numéro 9 ne m’inquiète donc pas tellement… »

Toutefois, il devra se méfier d’Un Mec d’Héripré (6), mieux placé que lui derrière la voiture. Cet élève de Fabrice Souloy l’a maintes fois devancé (dernier affrontement commun : Championnat Européen des 5 Ans l’an passé). S’il est vraiment bien de condition, il est capable d’en faire trotteur plus d’un. Jean-Michel Bazire, qui le connaît parfaitement, arrivera sûrement à lui donner le parcours caché qu’il affectionne. Son compagnon de box Quinoa du Gers (3), a séduit par sa fin de course dans le récent Prix Chambon P. Même s’il y a quelques jeunes aux dents longues sur sa route, il peut surprendre. Les sabots de Tiégo d’Etang (2) ont été préservés durant pratiquement tout l’hiver. Ce dimanche, il sera déchaussé pour affronter son objectif absolu, dixit son mentor Christian Bigeon : «Il a été malchanceux dans le Prix des Ducs de Normandie à Caen. Il aurait dû se classer deuxième ou troisième. Il me laisse une impression favorable au travail. Ce Prix René Ballière est un objectif. Je vais donc le déchausser complètement. Il observera une période de repos après cette sortie. Je le préparerai ensuite pour le prochain meeting hivernal… » Séverino (7), autre « Bigeon » de talent, a connu quelque soucis de santé, mais il retrouve le parcours de sa dernière bonne perf… Une allocation ne lui est pas interdite.

Sébastien Guarato dégainera deux de ses meilleurs soldats : Rêve de Beylev (5) et Roxane Griff (8). Le premier, actuellement en plein boum et mieux situé que sa compagne d’écurie derrière la voiture, a une belle chance à défendre. Ce qui ne signifie pas que la jument la plus riche en France soit barrée. Elle vient de bien gagner sous la selle. Toutefois, son numéro 8 « agace » son metteur au point…

Villeroi (12), malchanceux dans le Prix Louis Jariel, n’est pas hors course, même au second rideau, comme Valse Darling (10) et Volcan d’Urzy (11), qui devraient porter haut les couleurs Victoria Dreams, casaque tenante du titre avec Texas Charm.

Source : paris-turf.com

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