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Quinté+ du lundi 28 juillet : Albajulia, un solide point d’appui

Paris-TurfPlace à la jeunesse en ce lundi 28 juillet, sur l’hippodrome de Clairefontaine. En effet, c’est le Prix du Haras de la Hetraie, handicap réservé aux pouliches de 3 ans, sur la distance de 1800 mètres, qui sert de support aux paris à la carte. Albajulia, qui n’a jamais déçu en trois tentatives dans les handicaps, semble, avant le coup, représenter un bon point d’appui pour sa première participation à un événement.

Après des débuts plus que corrects dans les courses à conditions, c’est dans les handicaps qu’Albajulia (15 – Thierry Thulliez) s’est véritablement révélée, au mois de mars dernier. Lauréate d’un réclamer bien composé au mois de mai, elle a ensuite fait grosse impression dans une deuxième épreuve, en s’emparant de l’accessit d’honneur, au prix d’une excellente fin de course. A l’aise dans les pistes souples et bien située en bas de tableau, l’élève de Pascal Bary semble, avant le coup, constituer un solide point d’appui. Son entraîneur ne cache pas ses ambitions : « La pouliche est bien et reste d’ailleurs sur une bonne performance à Longchamp, tout en ayant trouvé le jour un peu tard. Elle est très régulière cette année et devrait bien courir, sur une distance qui lui convient. Elle est compétitive ».

Derrière, le choix s’annonce des plus ouverts. Caointiorn (3 – Théo Bachelot) a montré des moyens depuis ses premiers pas en compétition. Pas ridicule à ce niveau le 18 juin, alors qu’elle a été très brillante durant la majeure partie du parcours, cette fille de Stormy River a ensuite été piégée dans une course à conditions sans train, de laquelle elle a terminé dernière, sans démériter. Abaissée d’un kilo sur l’échelle des valeurs, elle paraît capable de jouer un bon rôle. Itération (1 – Christophe Soumillon) n’est assurément pas une championne,  mais elle s’est tout de même classée  deuxième de l’important Prix Delahante (listed) durant son année de 2 ans, ce qui témoigne d’une certaine qualité. Dépendant de l’incontournable tandem Rouget/Soumillon, il convient de la surveiller de près. Un peu comme Sainte Croix (7 – Grégory Benoist), autre atout de l’entraîneur tête de liste. En effet, même si elle fait preuve de constance, les lots qu’elle a affrontés jusqu’alors n’avaient rien d’exceptionnel. Mais, vu la maestria de son mentor, qui sait viser ses engagements, il parait risquer de faire-fi de ses chances.

Aldabra (2 – Pierre-Charles Boudot) est la plus confirmée dans ce type de tournois, ce qui constitue un avantage considérable. Lauréate de sa seule prestation sur l’hippodrome de Clairefontaine, elle mérite crédit, même si Didier Prod’homme est dans le doute à son sujet : « Aldabra est une pouliche qui a rapidement trouvé ses marques à ce niveau. Cependant lundi, il s’agira d’une semi-rentrée. Elle a connu un petit contretemps le matin. Elle a certes du travail derrière elle. Mais elle peut légitiment s’avérer un peu « rouillée ». Quant à la distance plus longue qu’à l’accoutumée, cela ne m’inquiète pas outre mesure ».

La candidature de Tianshan City (5 – Julien Augé), munie d’œillères en cette occasion, retient notre attention. N’ayant jamais fini plus loin que quatrième en cinq prestations publiques, elle fait partie des possibles lauréates. Tamina Hamum (10 – Maxime Guyon) et Ghzayel (14 – Umberto Rispoli) ont déjà rivalisé avec des concurrents ayant brillé à un niveau supérieur. Il faut donc les retenir haut. Kilava (4 – Mickaël Barzalona) et Brezena (8 – François-Xavier Bertras), dont la régularité ne fait pas défaut, ainsi que Fifty Gold (6 – Fabrice Véron), perfectible, et Jusquiame Noire (11 – Stéphane Pasquier), en pleins progrès, gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com

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Quinté du dimanche 27 juillet : Mille et Mille enfin récompensé ?

Paris-TurfCe dimanche 27 juillet à Maisons-Laffitte, dans le Grand Handicap (Course B – 70.000 € – 2500 mètres – 4 ans et plus – Arrivée poteau n°2 – 4 ans et plus), ce protégé de Carlos Lerner pourrait, enfin, passer le poteau en tête à ce niveau, après une série de trois deuxièmes places. Ayant déjà gagné sur ce tracé (seulement deux concurrents de ce lot sont dans ce cas), il faut prendre sa candidature en considération.

Huit podiums dans le Tour de France ! Tel est le palmarès du cycliste Raymond Poulidor dans cette épreuve. Son patronyme est désormais associé aux éternels seconds… Mille et Mille (17 – Flavien Prat), pour l’instant, fait partie du club. Ce pensionnaire de Carlos Lerner reste sur la bagatelle de trois premiers accessits à ce niveau, tous acquis à l’issue de bonnes fins de course. Cette fois, vu sa condition physique intacte et ses bonnes références sur le parcours proposé, on est en droit d’en escompter, enfin une victoire, comme nous l’explique son metteur au point : «Il est très régulier. Dans le quinté du 30 juin à Chantilly, il s’est une nouvelle fois remarquablement comporté. Il devrait un jour ou l’autre remporter une épreuve de cet acabit. Il fait bien le parcours qui nous intéresse dimanche. Par ailleurs, l’état du terrain l’indiffère. Je compte encore sur lui. » Son compagnon de box Lando Blue (15 – Marc Lerner), au contraire, préfère les pistes un peu lourdes. Sur sa meilleure valeur, ce bon client des courses supports aux paris à la carte peut venir grappiller un chèque.

Miskin (16 – Alexis Badel) vient de remporter avec style un handicap deuxième épreuve. Verdict : 6 livres de plus à assumer. Ses limites n’étant pas encore atteintes, ce fils de Motivator est en mesure de répéter. A noter qu’il est le plus confirmé du lot sur le tracé proposé (trois places en trois sorties). Manduro’s Son (5 – Olivier Peslier) fait partie des tombeurs de Mille et Mille (vainqueur du Prix de Precy). Même si sa situation au poids s’est dégradée (pénalisé de 7 livres !), ce protégé de Jean-Marie Béguigné, professionnel en forme dans les événements, semble encore posséder de la marge. My Sweet Lord (14 – Mickaël Barzalona) fait toutes ses courses dans ce genre de tournois, même lorsqu’il doit courir le nez au vent, comme dans le Prix de Précy. Il devrait encore donner son maximum. Baz (7 – Maxime Guyon) aura son terrain souple de prédilection. Néanmoins, ne serait-il pas plus percutant sur plus court ? Son metteur au point Francis-Henri Graffard nous répond : «Il est en forme comme le prouve sa dernière prestation. Les 2500 mètres vont l’avantager. C’est le genre de distance qu’il lui faut maintenant. Il court un peu rapproché mais c’est sa dernière tentative avant un break. Il sera de nouveau équipé d’oeillères australiennes mais ça ne change pas grand-chose. Il sera avantagé en cas d’orages. J’en attends une confirmation. »

Esles (3 – Christophe Soumillon) a accompli d’honorables débuts dans les handicaps à l’occasion du Longines Grand Handicap de Paris le 13 juillet. Jugé digne de participer à des étapes du Défi du Galop 2013, il détient une chance prépondérante.

Source : paris-turf.com

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Quinté du samedi 26 juillet : Tsunami peut-il déferler ?

Paris-TurfCe samedi 26 juillet sur le plateau de Soisy, le Prix de la Bourse (Attelé – Course E – 42.000 € – 2150 mètres – Autostart – 6, 7 et 8 ans) devrait permettre à ce pensionnaire de Sébastien Guarato de s’illustrer dès son retour à la compétition. Ce fils de Défi d’Aunou est annoncé fin prêt pour frapper fort d’entrée de jeu.

Enghien prend la main pour organiser le quinté+ du jour ce samedi 26 juillet. Le lot n’a rien d’extraordinaire, mais quelques candidatures ressortent du lot, à l’image de celle de Tsunami (9 – Eric Raffin). C’est un peu tout ou rien avec ce fils de Défi d’Aunou, tant il se perd parfois dans ses allures, mais lorsqu’il reste sage, on sait ce dont il est capable. Il va accomplir, certes, une reprise de contact (plus vu en piste depuis le 21 mai), mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter, lorsqu’on se souvient qu’il avait gagné un événement le 3 février sur la cendrée de Vincennes, à l’issue d’une absence de deux mois et demi (arrêté après son succès, toujours dans un événement, à Cabourg mi-décembre). Annoncé pieds nus d’entrée de jeu, et confié à un pilote qui le connaît par cœur, mieux vaut prendre sa candidature en considération dès samedi, comme nous le conseille son entraîneur Sébastien Guarato : «Au Croisé-Laroche, le 21 mai, il a eu le parcours pour gagner, mais s’est enlevé sans raison apparente. J’ai préféré lui accorder un break après cela. Il effectue sa rentrée, mais il est prêt. Le profil d’Enghien va lui convenir. Il sera déferré des quatre pieds d’entrée de jeu et devrait jouer un très bon rôle… pour l’anniversaire de son propriétaire ! »

La fin de course de Tsarine d’Amillis (16 – Gabriele Gelormini) le 17 juillet dans le Prix Jules Lepennetier à Saint-Malo n’est pas passée inaperçue. Elle sera, cette fois, déferrée des postérieurs. Dans cet uniforme, elle a gagné à sept reprises ! Il est juste domage que cette pensionnaire de Valéry Goetz ait hérité de ce numéro tout en dehors derrière la voiture. Toutefois, son mentor est assez confiant : «Elle découvre un bel engagement sur un tracé de vitesse qu’elle apprécie. Elle s’est très bien comportée à Vire derrière Ursa Major. Sa dernière sortie lui a fait du bien. J’ai essayé de la préparer au mieux et la déferre des postérieurs. Gabriele Gelormini la connaît parfaitement. J’y crois, même si Tsunami est un adversaire à craindre. » Tina du Pont (6 – Pierre-Yves Verva) sera, comme la fille de Buvetier d’Aunou, déferrée des postérieurs, pour qu’elle profite à fond de son bel engagement (174.110 € de gains, plafond fixé à 175.000 €). Les « Rayon » reviennent au mieux, il faut donc s’en méfier, comme de Tésaco du Pont (12) capable de surprendre dans un bon jour.

Des changements de drive et de ferrure vont être effectués sur Twist des Baux (2 – Franck Nivard) (pieds nus cette fois, retrouve Franck Nivard au sulky…) afin qu’il se rachète une conduite sur ce tracé où il a déjà gagné. Shirley Berry (10 – Tony le Beller), qui avait des ressources avant sa faute en dernier lieu, Troïka de l’Iton (15 – Tristan de Genouillac), qui doit bénéficier d’un bon parcours, et Sos Amor (5 – Xavier Decaudin), bien luné, peuvent venir prendre des chèques.

Source : paris-turf.com

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Quinté du vendredi 25 juillet : pourquoi pas Un Benoît ?

Paris-TurfCe vendredi 25 juillet à Cabourg dans le Prix Henri Ballière (36.000 € – Course F – 2850 mètres – 617 et 8 ans), faisons confiance à la forme et au bel engagement de ce pensionnaire de Philippe Bengala (photo), qui semble tout à fait capable de tirer son épingle du jeu dans ce quinté+ ouvert.

L’événement de cette réunion nocturne de Cabourg a réuni un lot de seize concurrents aux possibilités multiples. Toutefois, le superbe engagement d’Un Benoît (8 – Jérôme Chavatte) à la limite du recul attire l’attention. Ce fils de Général du Pommeau ne tient pas dans sa peau depuis la mi-mai. Irrésistible lorsqu’il est pieds nus, il possède également de bonnes références sur cette piste normande (il s’est y placé à deux reprises). Son mentor Philippe Bengala l’aligne avec des ambitions : «Il découvre une situation idéale en tête. Je l’ai gardé pour cette course depuis sa deuxième place à Saint-Galmier. Au travail, il est égal à lui-même. Il s’adapte parfaitement aux parcours de tenue. Il a prouvé son aptitude aux pistes à main droite. Il sera déferré des quatre pieds. J’y compte. »

Il ne faut pas prendre aux pieds de la lettre la musique récente d’Uptown Girl (4 – Franck Nivard). Son avant-dernier parcours ici-même (septième dans le Prix des Valérianes, n’est pas déplaisant. Son pilote a été réservé de longue date en vue de cette épreuve, comme nous l’apprend son mentor Dominik Locqueneux : «On a voulu courir au Touquet, sur l’herbe. Mais cette surface ne lui convient pas. La fois précédente, ici-même, elle avait bouclé un parcours propre en dedans. Je ne cache pas l’avoir préparée en vue de cet engagement favorable. J’ai fait appel à Franck Nivard… Je vous ai tout dit ! » Unice de Guez (12 Jean-Michel Bazire) a été victime de la tactique d’aller trop vite devant lors de sa dernière prestation dans le Prix de la Tour Saint-Jacques sur ce tracé précis. Cette fois, en pratiquant la course d’attente, il est fort possible qu’elle se rachète une conduite, d’autant qu’elle est complètement déferrée cette fois. Sébastien Ernault délèguera pas moins de deux de ses pensionnaires, à commencer par Ugo on Wood (1 – Sébastien Ernault). Avec deux parcours dans les jambes et déferré des antérieurs cette fois, il devrait refaire parler de lui en bien. Son autre cartouche Ugoline One (10 – Mme Delphine Beaufils Ernault), en revanche, est plus titrée au trot monté. Pas des mieux engagés au second échelon, cela s’annonce compliqué. Saint Gaudens (14 – Franck Anne), qui n’a pas été encore déferré des postérieurs cette année, Tiguinoise (2 – Thomas Levesque), pas ridicule dans le récent Prix Paul Viel ou encore Sosie de Bellouet (15 – Yoann Lebourgeois), dont on a apprécié la récente sortie à Saint-Pierre-la-Cour, ont leur mot à dire.

Source : paris-turf.com

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Paris à trois chevaux : enfin du changement !

Paris-TurfC’est la bonne nouvelle de l’été ! Cela fait des mois et des mois que Paris-Turf, notamment par le biais d’articles signés par Jean-François Meyer et cette rubrique, invite le PMU à se pencher sur ses paris à trois chevaux.

Le message a été entendu. Jusqu’alors un Trio, un Trio Ordre et un Classic Tiercé pouvaient être proposés sur la même course, divisant inutilement les masses, et générant – bien trop souvent – le paiement de rapports spéciaux, surtout au Trio Ordre (dans 12 % des cas). Le directeur du marketing, Cyrille Giraudat, indique : “Nous avons écouté les doléances de nos clients et nous nous sommes penchés sur la situation des paris à trois chevaux. Le PMU a une offre annuelle dense: 11.500 Trio, 12.000 Trio Ordre; parfois, le Classic Tiercé est proposé sur 1.000 courses. Soit un nombre conséquent de paris à trois chevaux qui, comme l’indiquent les commentaires des parieurs, impacte les masses. Nous faisons donc le choix de revenir à une offre plus lisible et séquencée. Désormais, le Trio Ordre sera uniquement proposé sur les courses de 4 à 7 partants, le Trio à partir de 8 partants et le Classic Tiercé que sur les épreuves françaises (sauf événement très exceptionnel à l’étranger). On passera ainsi de 1.000 Classic Tiercé annuels à environ 600 (N.D.L.R. : et 800 au Trio Ordre contre 12.000). De plus, cela va régler un problème au Trio Ordre, car on s’aperçoit que le niveau d’enjeu est très faible lorsqu’il y a beaucoup de partants.” Quant au Tiercé, il demeure sur la course événementielle.

Les mauvaises langues diront que c’est un retour en arrière. Les spécialistes rétorqueront qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Espérons que cette mesure, qui entrera en vigueur le 4 septembre, apportera une bouffée d’oxygène aux rapports.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du jeudi 24 juillet : Le jour d’Internalrunner ?

Paris-TurfSemaine du galop oblige, les galopeurs se donnent à nouveau rendez-vous à Vichy, en ce jeudi 24 juillet. C’est le Prix de la Communauté d’Agglomération Vichy-Val d’Allier, handicap ouvert aux chevaux âgés de 4 ans et plus sur la distance classique, qui sert de support aux paris Tiercé-Quarté+-Quinté+. Modèle de constance depuis ses débuts en compétition, sans parvenir à s’imposer toutefois, Internalrunner devrait encore une fois répondre présent. Peut-être va-t-il même enfin trouver son jour ?

Poulain qui fait preuve de régularité depuis ses débuts en compétition, Internalrunner (8 – Grégory Benoist) n’a cependant pas réussi à s’imposer en neuf sorties publiques. Présenté à quatre reprises à ce niveau de la compétition, ce fils de Manduro a pris trois places, dont une sur le tracé qui nous intéresse, il y a à peine plus d’un an. Remarqué le 17 mai, à Maisons-Laffitte, dans le Prix d’Auxerre, duquel il s’est classé cinquième au prix d’un bon effort final, l’élève de François Rohaut, qui a repris de la fraîcheur depuis, paraît capable de trouver son jour, même s’il rencontre ses aînés pour la première fois de sa carrière. Son jockey, Grégory Benoist, se montre plutôt enthousiaste : « C’est est un chic cheval. Il a rapidement fait ses preuves à ce niveau. Sa plus récente sortie a été très correcte. Le terrain souple ne m’inquiète absolument pas. C’est toutefois sa première sortie face à ses aînés. C’est la seule inconnue… ».

L’opposition n’est cependant pas à prendre à la légère. Rêveur de Jade (5 – Arnaud Bourgeais), plaisant lauréat aux Sables d’Olonne le 17 juin, dans un lot assez bien composé, après avoir terminé deuxième de Zayade, auquel il rendait onze livres le 29 mai, est notamment l’un de ceux qui peuvent l’empêcher d’ouvrir son palmarès. En effet, même si ce dernier n’avait été menaçant dans un quinté mansonnien le 12 mai, il effectuait ce jour-là sa deuxième course de rentrée. Autrement dit, celui-ci n’était peut-être pas encore suffisamment prêt pour fournir sa pleine mesure. Sujet tout neuf, il ne serait pas étonnant de le voir lutter pour la victoire cette fois, pour son deuxième essai dans les gros handicaps. A Cœur Ouvert (2 – Fabrice Veron), que l’on ne présente plus dans cette catégorie, mérite d’être repris en confiance. Car s’il s’est montré décevant lors de ses deux dernières apparitions, il avait auparavant fait par deux fois belle impression, dans des lots plus relevés. Il paraît également utile de souligner qu’il retrouve la distance classique, qui lui a permis d’enregistrer ses derniers meilleurs résultats. Ludovic Gadbin, l’assistant d’Henri-Alex Pantall, se montre plutôt confiant : « Malgré le poids, on retente le coup. On avait également le choix avec le quinté de dimanche prochain à Maisons-Lafffite mais comme il reste sur des performances en demi-teinte sur les Bords de Seine, nous avons opté pour Vichy. Ca fait plusieurs fois qu’il est contraint de reculer pendant le parcours. Le tracé de Vichy, avec l’assouplissement de la piste, devrait lui convenir ».

Les plus récentes prestations de Roi Charles (4 – Ioritz Mendizabal) nous ont un peu laissés sur notre faim. Cependant, le condamner trop hâtivement serait dangereux. D’une part, parce qu’il a montré cet hiver qu’il valait une course de ce genre. D’autre part, puisqu’il dépend de l’entraînement de Patrick Khozian, vainqueur du premier événement vichyssois en ce lundi 21 juillet, grâce à Affaire Solitaire. Chanson Du Soir (9 – Adrien Fouassier) est le moins expérimenté du lot, mais certainement pas le moins doué. En sept apparitions publiques, ce fils de Desert Style a vaincu deux fois et pris quatre places. Bon finisseur le 17 mai, dans une deuxième épreuve, il convient de le surveiller de près, en dépit de son numéro en dehors dans les stalles de départ.

Azy’s King (7 – Franck Blondel), qui aligne les performances de choix depuis plusieurs semaines, face à des oppositions moindres, Skyline du Cassé (3 – Jean-Baptiste Hamel), troisième du Grand Handicap de La Seine durant l’automne 2013, Varing (10 – Cristian Demuro), rallongé pour l’occasion, et Fantastic Love (1 – Stéphane Richardot), dont la forme est douteuse, mais affectionne particulièrement le profil de l’hippodrome de Bellerive, disposent de chances des plus régulières.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mercredi 23 juillet : Nuage En Ciel, un soleil !

Paris-TurfUne nouvelle fois, les trotteurs se donnent rendez-vous à Enghien, pour le Prix du Médoc, course européenne pour les 7 à 10 ans disputée sur le parcours des 2875 mètres, avec deux échelons de départ. Remarqué sur cet hippodrome dans un événement disputé le 9 juillet, Nuage en Ciel s’annonce redoutable dans cette épreuve support au pari quinté+.

Auteur d’une excellente fin de course dans un événement disputé le 9 juillet sur le parcours réduit du Plateau de Soisy, Nuage En Ciel (3 – Jean-Michel Bazire), qui se produisait pour la première fois pour l’entraînement de Fabrice Souloy, devrait recueillir la majorité des suffrages. Même si le lot paraît plus relevé cette fois, il se voit associé au multiple Sulky d’Or en titre, Jean-Michel Bazire, qui saura en tirer le meilleur parti. Dès lors, il s’annonce fort redoutable.

Randjany (4 – Franck Nivard), récemment disqualifié à Pornichet, après avoir bien aidé son compagnon de boxes Un Roi d’Atout, mérite d’être repris en confiance. En effet, totalement transformé depuis son arrivée chez Benjamin Goetz, ce hongre de 9 ans a démontré sa belle forme actuelle lors de ses deux précédentes tentatives, en province. Une nouvelle fois déferré des quatre pieds, bien engagé au premier échelon et confié à Franck Nivard, il fait partie des candidats au succès. Son metteur au point ne cache pas ses ambitions : « Il n’était peut-être pas suffisamment enrêné et s’est trompé dans le tournant final à Pornichet. Il n’était pas cuit et aurait pu conserver une place. Il faut se méfier au moment de la volte mais ensuite, il est plutôt sérieux. Il est préférable de lui préserver l’effort. S’il peut s’exprimer au bon moment, il détient une bonne chance. Il sera pieds nus ».

Surprenant troisième du quinté du 12 juillet, ici-même, Tempo (5 – David Thomain), dans de bonnes dispositions depuis quelques semaines, est un troisième larron en puissance. Véritable spécialiste du profil qui nous intéresse, où il compte une victoire et trois places en cinq essais, et encore drivé par David Thomain, il convient de lui accorder un large crédit. Romain Larue se montre, d’ailleurs, particulièrement confiant : « Sa troisième place le 12 juilet ne m’a pas vraiment surpris. Le cheval revient à un bon niveau. Il est à nouveau bien engagé au premier échelon. Il faut lui masquer l’effort pour qu’il donne sa pleine mesure.  Malgré cela, il a les moyens de confirmer sa bonne forme et peut prendre une part active à l’arrivée. Il sera déferré des postérieurs comme récemment ».
Aida Boko (7 – Robin Bakker), dont la fin de course n’est pas passée inaperçue au Croisé-Laroche le 23 juin, a quelques atouts à faire valoir. En effet, en plus d’être idéalement engagée à la limite du recul, elle évolue déferrée des quatre pieds. Le profil plat de la piste d’Enghien devrait, au surplus lui convenir. Même si sa marge de manœuvre n’est pas extraordinaire, elle a son mot à dire, pour les accessits. Bien situé lui aussi, Ton Ami du Prieur (6 – Maxime Bézier), présenté pieds nus à bon escient, ne doit pas être condamné trop hâtivement, puisqu’il n’a, pour ainsi dire, rien pu nous montrer dans l’épreuve-référence, étant disqualifié peu après le départ.

Si les candidatures des principaux favoris figurent au premier poteau, il ne faut cependant pas négliger quelques concurrents du second échelon, tels que Trésor du Breil (14 – Eric Raffin), dont la qualité ne fait pas défaut et qui apprécie ce tracé. Conrads Fredrik (8 – Järmo Niskanen), modèle de constance, va, à n’en pas douter, encore donner sa pleine mesure. Rickshow (11 – Matthieu Abrivard), lui aussi en forme, ne part pas battu d’avance non plus, tout comme Elles W. Phedo (12 – Johanna Lindqvist), redoutable finisseuse, et Spirit Béji (16 – Gabriele Gelormini), au plafond des gains.

Source : paris-turf.com

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