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Jean-Claude Rouget pousse la gueulante

Jean-Claude Rouget a déclaré son ras-le-bol sur les nouveaux horaires des courses au micro d’Equidia hier à Deauville. Il s’en prend directement à Philippe Germond.

Ce jeudi 31 août à Deauville, on pouvait se dire qu’il s’agissait d’une belle journée à Deauville pour Jean-Claude Rouget. Pas forcément, les nouveaux horaires des courses, qui commencent de plus en plus tôt afin d’augmenter l’offre sur l’ensemble de la journée, l’insupportent de plus en plus. Philippe Germond, le patron du PMU, n’a pas été épargné par ce grand professionnel, qui dit peut-être tout haut ce que ses collègues entraîneurs pensent tout bas.

Source : paris-turf.com

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Quinté du dimanche 3 août : Lastuce vise la passe de quatre

Paris-TurfCe dimanche 3 août, seize concurrents, âgés de quatre ans et plus, s’affronteront dans le Prix des Collectivités locales (1300 mètres – PSF – réf : +18), votre événement sur l’hippodrome de Deauville. Une jument, invaincue cette année, attire l’attention pour ses débuts dans les gros handicaps. Il s’agit de Lastuce, qui représente le redoutable tandem «Soumillon-Rouget».

Dans le haut du tableau (jusqu’au sept premiers), seule Lastuce (n°2) effectue ses premiers pas dans les quintés. Son manque d’expérience à ce niveau peut certes lui être préjudiciable, mais la fille d’Orpen présente bien des atouts dans son jeu. Tout d’abord, elle se présente invaincue en deux sorties sur le parcours. Ensuite, elle  vient de devancer un certain Blue Soave, qui a répété depuis par un trophée à Chantilly et qui s’est imposé à ce niveau, à la fin mai, à Strasbourg. Malgré ses 61,5 kilos, elle peut rester invaincue cette année. Christophe Soumillon nous a confié : «elle a effectué un premier semestre de toute beauté, s’imposant trois fois en autant de sorties. Elle se plaît bien sur la PSF. La dernière fois à Chantilly, sur une distance similaire, elle a créé sûrement la décision. Elle a pu reprendre de la fraîcheur depuis cette prestation de choix.»

Totxo (n°1) a hérité pour sa part d’un numéro très favorable dans les stalles (corde une) et compte déjà deux trophées dans les événements. Maintenant, il n’aura plus Christophe Soumillon sur son dos, son jockey étant en selle sur la précédente citée. Il a bien terminé dans l’épreuve de référence à Maisons-Laffitte, le 24 juin, mais évoluait sur une piste un peu trop légère à son goût. Contrairement à ses précédentes sorties, il ne sera muni d’œillères, mais cela ne l’a pas empêché de se distinguer lors de ses deux ultimes tentatives ici-même.

Pretty Panther (n°4) a séduit dans le Prix d’Orry, échouant de peu pour la troisième place face à Ruby Wedding, incontournable dans ce genre de tournois. Son dernier succès a eu lieu sur le sable, le 23 janvier 2014 à Cagnes.

I Fight For Kisses (n°8) se transcende à chacune de ses sorties sur le sable. En 10 sorties, il a conclu 9 fois à l’arrivée, dont 2 succès. Il revient sur 1300 mètres, une distance qu’il n’a parcourue qu’à une reprise dans sa carrière (2e à Chantilly). Son mentor, Sascha Smrzec, affiche une belle réussite actuellement et va tenter d’en profiter ce dimanche. Elle nous a livré ses ambitions : «Il reste sur une bonne performance à Deauville. C’est un cheval particulièrement à l’aise sur la PSF et à Deauville. A mon avis, il devrait très bien courir ce dimanche. Il est difficile de dire lequel de mes deux chevaux je préfère mais la situation handicap est plus intéressante pour I Fight For Kisses.»

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du samedi 2 août : Glorioso, un modèle de constance

Paris-TurfDeuxième quinté+ du meeting d’été de Deauville, le Prix d’Omaha Beach, handicap réservé aux poulains de 4 ans, se disputera à nouveau sur le parcours des 1900 mètres de la piste en sable fibré. Véritable modèle de constance depuis ses débuts en compétition, Glorioso, qui a fourni un effort final remarqué dans un récent événement, semble, avant le coup, constituer un solide point d’appui.

Toujours à l’arrivée en huit sorties publiques, dont quatre sur la fibrée deauvillaise, Glorioso (4 – Maxime Guyon) constitue, avant le coup, un solide point d’appui. Remarqué lors de sa plus récente tentative, qui constituait sa première dans les événements, où il s’est classé cinquième au prix d’un plaisant effort final, ce fils de Areion devrait encore faire parler sa constance, même s’il se voit rallongé de trois cents mètres pour l’occasion. Son mentor, Vaclav Luka, ne cache d’ailleurs pas ses ambitions : « En dernier lieu, il a très bien couru à Chantilly même si le train peu sélectif n’a pas forcément avantagé ce bon finisseur. C’était sa première sur le gazon. Il a montré qu’il avait le même niveau que sur le sable. Peut-être que les 1900 mètres sont un peu longs pour lui ici mais si ça ne va pas trop vite, il peut tenir. Il possède le profil pour remporter ce style d’épreuves un jour ou l’autre ».

Le choix s’annonce toutefois des plus ouverts. Pokersly (16 – Thierry Jarnet) ne cesse de se mettre en évidence depuis le début de l’année, sans parvenir à s’imposer. N’ayant quasiment jamais déçu sur le sable, et venant de remarquablement se comporter face à plusieurs de ses rivaux du jour, il va tenter d’enregistrer un premier résultat de choix dans les quintés+, d’autant qu’il se retrouve bien situé en bas de tableau. Thierry Lemer, qui l’a sous sa férule, affiche une certaine confiance : « C’est un concurrent d’une louable constance. Il est en belle condition et devrait logiquement une nouvelle fois faire sa course. Ce tracé devrait lui aller comme un gant. J’espère que la PSF sera profonde car c’est plutôt un adepte des pistes lourdes ».

Lykastos (2 – Olivier Peslier) est certes chargé, mais il n’a plus à faire ses preuves sur cette surface, où il a déjà battu des éléments de qualité comme Pont Neuilly et Quatorze. Même s’il vient de décevoir à La Teste, où il n’a jamais été en mesure de jouer le moindre rôle, l’élève de Carlos Laffon-Parias doit être suivi de près en pareille société. As des Flandres (1 – Grégory Benoist) constitue certainement le meilleur poulain du lot, en classe pure, mais le lourd top-weight de 63 kilos risque de considérablement compliquer sa tâche. Léonce (7 – Eddy Hardouin) a quelques lignes intéressantes à mettre à son actif. A l’arrivée de ses deux essais sur ce tracé, il dispose d’une belle carte à jouer, à l’instar de Mahiladipa (9 – Thierry Thulliez), qui n’a encore jamais passé le poteau en tête en quinze apparitions publiques, mais qui a montré à plusieurs reprises avoir la pointure pour, tôt ou tard, enlever une épreuve de ce genre. Il convient d’ailleurs d’ajouter que celle-ci bénéficie d’un geste non négligeable du handicapeur, qui lui retire un kilo suite à ses récents échecs dans les handicaps. Un rachat de sa part paraît donc des plus envisageables.

Pont Marie (8 – Christophe-Patrice Lemaire) est le véritable « sablivore » du lot. Il convient de le surveiller de près avec son numéro 1 dans les stalles. Anthares (3 – Pierre-Charles Boudot) est plus confirmé sur le mile et aborde sa fameuse deuxième course de rentrée, mais a certainement la pointure pour rivaliser ici. Gentle Maine (10 – Gérald Mossé), en plein épanouissement mais pénalisé de cinq livres suite à son récent succès, Prince Suhail (15 – François-Xavier Bertras) et Vol Dolois (13 – Stéphane Pasquier), muni d’œillères cette fois, ou encore Snap Call (5 – Ioritz Mendizabal), en forme, gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com

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Quinté du vendredi 1er août : Nuage En Ciel sur sa lancée

Paris-TurfComme chaque vendredi estival, les quintéistes ont rendez-vous avec la Côte normande pour l’épreuve phare. Ce 1er août, ils vont plancher sur le Prix du Conseil Général (Course européenne – 2850 mètres – 6 à 10 ans). Avec seize concurrents au même échelon de départ, le parcours jouera un rôle essentiel. Nuage En Ciel, l’un des deux étrangers de la course, apparaît une nouvelle fois comme un Soleil !

Fabrice Souloy a réalisé un superbe mois de juillet, avec pas moins de 10 succès en France. La cerise sur le gâteau aurait pu avoir lieu mardi soir, avec Un Mec d’Héripré, injustement privé de son trophée dans le Hugo Abergs Memorial. Il peut trouver un petit lot de consolation dans ce quinté de vendredi à Cabourg, avec Nuage en Ciel (n°14). Pour sa deuxième sortie sous son nouvel entraînement, le fils de Daguet Rapide a fait sensation dans l’événement du 23 juillet à Enghien. A cette occasion, il a accompli son dernier kilomètre en 1’11’’2. S’il réédite cette performance vendredi soir, il ne faudra pas chercher ailleurs le gagnant, bien qu’il débute à main droite.

United du Tay (n°6) s’annonce comme une deuxième base toute indiquée. Il n’est jamais sorti des trois premiers en quatre tentatives sans ses quatre baskets. Laurent Fortin a mis tous les atouts de son côté, en appelant Sébastien Ernault en renfort : «C’est un bon élément, qui a connu des soucis de santé dans sa jeunesse. Il ne fait que rattraper le temps perdu. Toutes ses dernières sorties sont bonnes. Il s’adapte bien aux profils à main droite. Je le déferre des quatre pieds sur une piste qui est toujours souple. Il devrait lutter pour les premières places.» Appréciant la course en tête, une tactique souvent payante sur cette piste, il devrait les emmener un long moment.

Tender And True (n°2) vient de renouer avec la palme, à la manière des forts, aux Sables-d’Olonne. Il se plaît sur la piste de Cabourg et fait également partie des chevaux inscrits à la vente «Dubois» du 29 août prochain.

Ulhior du Béziau (n°3) a devancé le précité le 4 juillet ici-même, alors qu’il rendait la distance. Depuis, il n’a pas bénéficié d’un bon parcours en Mayenne, comme nous le signalait son mentor, Adrien Pereira : «À Meslay-du-Maine, il n’a pas eu le parcours idéal, se retrouvant nez au vent. S’il avait pu se tenir plus près à Cabourg, il aurait encore été plus dangereux le 4 juillet. Il a eu le temps de récupérer de ses efforts et me paraît bien au travail. Matthieu Abrivard va le découvrir, ce qui ne m’inquiète nullement. Il sera déferré des quatre et aura des ambitions.»

Source : paris-turf.com

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Quinté du jeudi 31 juillet : Hippolyte change de « main »

Paris-TurfCe jeudi 31 juillet à Deauville, à l’occasion du Prix de Pont l’Evêque (handicap divisé – Course D – 52.000 € – 1900 mètres PSF – 5 ans et plus – Réf : + 21), nous devrions assister à un rachat de la part de cet élève de Tony Clout. Un nouveau jockey et le port d’œillères pour la première fois devraient lui faire le plus grand bien.

La carrière d’un cheval, que ce soit un galopeur ou un trotteur, est, d’ordinaire, jalonnée de réglages (nouveaux accessoires, nouveau partenaire, nouvelle tactique…). Ce jeudi, l’entourage d’Hippolyte (1 – Christophe-Patrice Lemaire) a procédé à des changements, afin qu’il se rachète de son échec (relatif) dans le récent Grand Handicap des Bords de Seine, à Maisons-Laffitte, comme nous l’explique son entraîneur Tony Clout : «Récemment à Maisons-Laffitte, cela ne s’est pas très bien passé. C’est un cheval compliqué à monter. Jeudi, je lui change de main. Lors de son unique tentative sur le sable, il n’a pas démérité (quatrième sur cet hippodrome, n.d.l.r). Je tente le coup ici car cette piste neuve devrait être meilleure que la première fois. Il sera muni de petites œillères afin d’être plus à son travail. »

Pour contrecarrer ce plan, faisons confiance aux bonnes références d’Anaxis (4 – Raphaël Marchelli) sur le sable (9 fois sur 11 parmi les trois premiers). Ce protégé de Rodolphe Collet retrouve le tracé de ses deux dernières victoires. Il a sa chance dans ce lot un peu creux, comme nous le confirme son propriétaire Mathieu Offenstadt : «Anaxis est un concurrent assez fragile qui a vu sa carrière contrariée par des soucis de jambes. Ses plus récentes sorties lui ont permis d’affiner sa condition. Même s’il est vrai qu’il m’a quelque peu laissé sur ma faim dernièrement. Il aura pour lui une certaine fraîcheur jeudi. Mais surtout une aptitude avérée à la PSF de Deauville. Il compte en effet cinq succès sur le tracé proposé jeudi. »

Blazon (6 – Anthony Crastus) et Russian Khan (14 – Eddy Hardouin), ce dernier étant supplémenté dans cette course, ont séduit dans un réclamer déroulé sur ce parcours précis. L’opposition n’ayant rien d’extraordinaire, ils sont tous les deux le droit de bien faire à un étage plus élevé. Divin Léon (5 – Sylvain Ruis), qu’on ne présente plus dans ce genre de tournois, se plaît sur cette piste. Sans disposer de trop de marge, une place est dans ses cordes. Son compagnon d’écurie (depuis peu) Caroz (12 – Pierre-Charles Boudot), confié à un pilote irrésistible, est davantage confirmé dans des catégories inférieures, mais n’est pas hors course pour une allocation, au même titre que la vaillante Sargasses (8 – Cristian Demuro), qui affectionne particulièrement ce type de surfaces.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mercredi 30 juillet : Repay Merci à reprendre

Paris-TurfLes trotteurs reprennent la vedette en ce mercredi 30 juillet, puisque c’est le Prix du Parc des Princes, ouvert aux chevaux âgés 6 à 10 ans, n’ayant pas gagné 325.000€ qui s’affronteront sur le parcours des 2150 mètres, départ à l’autostart, de l’hippodrome d’Enghien. Fautif dans un lot plus relevé dernièrement, Repay Merci n’aurait qu’à se montrer appliqué d’un bout à l’autre du parcours pour prétendre jouer un premier rôle, et ainsi, se réhabiliter.

Repay Merci (13 – Jean-Michel Bazire) vient d’être disqualifié dans le Prix de Buenos-Aires, alors qu’il était contraint d’évoluer en épaisseur, le nez au vent. Cette sortie n’est pas à prendre au pied de la lettre, car ce fils d’Offshore Dream n’a pas pour habitude de se montrer fautif en course. Il faut également se rappeler de sa performance précédente, dans le Prix de la Manche, où il a terminé comme un boulet de canon pour partager la victoire avec l’excellent Swedishman. Jean-Michel Bazire étant appelé en renfort pour le piloter, nul doute qu’il ne devrait pas taper loin de la vérité, malgré son numéro en seconde ligne. Anthony Barrier, qui lui a permis de gagner le 5 juillet, le pense au-dessus du lot : « Il m’a laissé une très bonne impression lors du partage de la victoire dans le Prix de la Manche. Suspendu, je n’ai pu le driver dans le Prix de Buenos-Aires dans lequel il a un peu branché quand il s’est retrouvé nez au vent. C’est un sujet complètement déclassé pour le moment ».

Trotteur de classe, Tornado de l’Océan (5 – Pierre Levesque) a effectué une bonne semi-rentrée, aux Sables d’Olonne, alors qu’il évoluait ferré.  Déchaussé des quatre cette fois et évoluant sur un parcours qui lui a permis de se placer à trois reprises en autant d’apparitions, l’élève de Mike Lenders devrait encore répondre présent, d’autant qu’il a hérité du 5 derrière l’autostart, ce qui va lui permettre  de rapidement prendre les choses en main. Or, l’on sait que lors qu’il peut évoluer dans le groupe de tête, ce rejeton de Look de Star est souvent redoutable. Pierre Levesque, son driver, compte sur lui : « Après son bon début d’année, il avait besoin de se reposer quelque peu en juin. Sa rentrée aux Sables-d’Olonne est bonne. Il fait face à un engagement très intéressant au plafond des gains. Les parcours de vitesse lui conviennent bien. Il sera déferré des quatre pieds. Cela dit, Repay Merci sera un rival difficile à devancer ».

Modèle de constance depuis plusieurs semaines, Lobell Countess (2 – Dominik Locqueneux) présente, elle aussi, de solides garanties, surtout qu’elle recherche sa course avec une grande application actuellement. Confirmée sur les tracés réduits et efficace lorsqu’elle évolue déchaussée de l’arrière, sa place est à l’arrivée. Autre jument de qualité, Elles W. Phedo (1 – Johanna Lindqvist) dispose d’une chance prépondérante en pareille société. Même si elle n’a pas pour habitude de vaincre, cette fille du champion Kesaco Phedo donne toujours sa pleine mesure. Ici présentée sans ses « baskets », ce qui est le cas pour la deuxième fois de sa carrière seulement, et ayant hérité du couloir n°1, qui va certainement lui permettre de démarrer, puis se faire relayer, pour occuper une place de choix, elle devrait, encore, lutter activement pour un bon classement.

Tabriz du Gîte (16 – Pierre Vercruysse), en pleine forme, comme l’atteste son triomphe dans un récent quinté disputé ici-même, le Prix de l’Opéra, aura logiquement quelques supporters, à l’instar de Nefertite Del Rio (3 – Alexandre Abrivard), issue du crack Varenne, et qui n’a plus à faire ses preuves dans ce genre de lots. Take (10 – Franck Nivard) et Conrads Fredrik (12 – Jarmo Niskanen) dont la marge est réduite là, mais qui font preuve de constance, ont leur place en fin de combinaison, à l’instar de Tina du Citrus (6 – Eric Audebert), décevante à Cagnes et qui découvre Enghien.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mardi 29 juillet : Stunned à suivre d’emblée

Paris-TurfLes poulains âgés de 3 ans sont une nouvelle fois à l’honneur en ce mardi 29 juillet, à Chantilly, puisque c’est le Prix de Chauffour, handicap qui leur est réservé sur le mile, qui sert de support aux paris à la carte. Même s’il n’a pas encore passé le poteau en vainqueur en trois tentatives publiques, Stunned est à suivre de près pour sa première tentative dans la catégorie des handicaps.

Stunned (2 – Maxime Guyon) n’a certes pas encore goûté aux joies du succès en trois sorties publiques, mais il a montré quelques moyens intéressants. Quatrième d’un lot de qualité pour ses débuts, il a ensuite été rétrogradé de la troisième place d’une épreuve bien composée, avant d’échouer du minimum pour la palme le 15 juin. André Fabre ne présentant qu’à bon escient ses pensionnaires dans les quintés+, ce fils de Shamardal mérite d’être suivi de très près pour sa première tentative dans les handicaps, qui pourrait lui permettre d’ouvrir son palmarès.

L’opposition n’est cependant à prendre à la légère. Vodka Redbulla (14 – Thierry Thulliez) a notamment crevé l’écran dans le Prix du Béarn, duquel elle s’est classée quatrième à l’issue d’une fin de course tonitruante. Malgré son numéro en dehors, l’élève de François Rohaut paraît capable de confirmer. Royale du Buisson (7 – Christophe Soumillon) se produit, elle aussi, pour la première fois à ce niveau de la compétition, tout en étant rallongée de quatre cents mètres. Au vu de ce qu’elle a montré depuis le début de sa carrière, elle mérite d’être suivie de près, d’autant que Christophe Soumillon a été appelé pour lui être associé.
Honeysuckle Rose (10 – Stéphane Pasquier) n’a pas été ridicule à Compiègne le 25 juin, alors qu’elle était associée à un apprenti jockey. En 2013, elle terminait cinquième derrière les classiques Miss France, Indonésienne et Xcellence, sans démériter. Comptant désormais deux parcours dans les jambes et montée par Stéphane Pasquier ici, il ne serait pas surprenant de la voir s’illustrer pour son coup d’essai dans les événements. Son mentor, Pascal Bary, est d’ailleurs loin d’être négatif : « Elle vient de très bien courir à Compiègne, pour son retour sur le mile. Mardi, c’est son premier handicap. Cela va me permettre de la situer à ce niveau, mais je ne serais pas surpris de la voir bien faire ».

Testina (8 – Gérald Mossé), qui la devançait assez nettement dans le Prix de Taillefontaine, mérite elle aussi un certain crédit. Car en plus de la retrouver dans des circonstances de poids plus avantageuses, elle a déjà rivalisé avec plusieurs concurrents ayant brillé dans ce type de tournois, comme par exemple Alicenora. Dépendant d’un entraînement qui connaît une belle réussite depuis quelques semaines, à savoir celui de Jean-Marie Béguigné, cette fille de Lawman ne surprendrait pas en luttant activement pour la victoire.

Le Navaro (12 – Cristian Demuro) fait preuve d’une louable régularité dans ce genre de confrontations. Rien ne s’oppose à ce qu’il réalise à nouveau une belle performance, comme nous l’annonce Alessandro Botti, son responsable : « Il vient de très bien se comporter à Saint-Cloud. Il est resté dans la même condition physique. Il sera de nouveau muni d’oeillères australiennes, qui lui conviennent bien. Comme il est indifférent à l’état du terrain, j’en espère un bon parcours »Easterburg (11 – Thierry Jarnet), cinquième de l’épreuve référence, peut encore bien faire, à l’instar de Nomad Arrow (13 – Mickäel Barzalona), plusieurs fois remarqué dans le sud-ouest de la France. Nolleval (9 – Grégory Benoist), mal situé dans les stalles, Lily Carstairs (6 – Umberto Rispoli), qui effectue un long déplacement, ou encore Weeken (19 – Alexis Badel), avec son poids plume, ne partent pas battus d’avance.

Source : paris-turf.com

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