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Quinté+ du mercredi 7 septembre : Aliénor de Godrel, sur sa lancée

Paris-TurfLe Tour de France des Trotteurs fait escale pour la première fois aux Sables-d’Olonne ce mercredi 7 septembre, à l’occasion de la 9e Etape du Grand National du Trot. Cet événement, disputé sur le parcours de tenue de 2.750 mètres a réuni un joli lot de dix-huit concurrents, parmi lesquels nous détacherons la candidature d’Aliénor de Godrel.

Lauréate d’un Groupe III, et multiple placée au niveau semi-classique, Aliénor de Godrel (13 – F. Anne) a les moyens de mettre tout le monde d’accord. Cette fille d’Orlando Vici est dans une condition physique optimale comme l’attestent ses dernières tentatives. Récente lauréate sur la piste de Pornichet, et performante sans ses fers, cette élève de Franck Anne n’est pas là pour faire de la figuration.

Ultimate du Rib (18 – J.-L. C. Dersoir) a désormais trois courses de rentrée dans les jambes et, a semble-t-il, retrouvé tout son potentiel. En effet, le pensionnaire de Joël Hallais vient de renouer avec le succès à Graignes, dans un lot qui tenait la route. Il bénéficie de conditions de courses idéales, face à une opposition dans ses cordes. Mieux vaut donc l’avoir avec que contre soi, d’autant que son mentor a déclaré : « Sa condition physique s’étant améliorée par rapport à Cabourg, il a pu renouer avec le succès à Graignes. Cette victoire remonte à un mois. C’est le seul bémol à sa candidature. Je préfère le courir de façon plus régulière mais je n’avais pas d’autres possibilités. J’ai préféré cette course à une autre à Feurs deux jours plus tôt. Il me paraît bien et s’annonce compétitif. »

Séduisante lauréate le 11 août dernier sur le plateau de Soisy, Utinka Selloise (16 – J.-M. Bazire) est parfaitement capable d’arbitrer les débats. Cette représentante de François Lagadeuc a bien récupéré de ses efforts, et aborde ce rendez-vous en pleine possession de ses moyens. Lauréate des deux épreuves auxquelles elle a participées, son entourage aura à cœur de réaliser la passe de trois.

Courageux lors de son retour, le 9 juillet à Graignes (5e), Universal Rider (14) a progressé sur cet essai. Transcendé sans ses fers, il faudra assurément compter avec lui au moment de l’emballage final. Mathieu Mottier s’est confié à son sujet : « Il a décompressé après l’hiver et s’est consacré à la saison de monte. Après une très bonne course de rentrée à Graignes au mois de juillet, il n’avait aucun engagement à sa disposition. Nous avons dû à nouveau lever le pied. Il a bien travaillé dernièrement et va se présenter en bonne condition. Il sera déferré des quatre pieds et devrait, dès ce mercredi, terminer dans le quinté. »

Boeing du Bocage (2) cherche sa course avec application depuis plusieurs semaines. Bien situé au premier échelon, déferré des quatre pieds, et associé à Loïc Guinoiseau, qui sait en tirer la quintessence, il mérite que l’on s’attarde sur sa candidature.

Tallien (9 – H. Sionneau), confirmé en pareille société, n’aurait qu’à se montrer appliqué d’un bout à l’autre du parcours pour prendre une part active à l’arrivée, d’autant qu’il bénéficie d’un engagement idéal, à la limite du recul.

Amiral du Bisson (8 – A. Barrier) a certainement fait de cette épreuve un objectif, en tête. Pieds nus, il constitue l’une des nombreuses possibilités pour les places, à l’image du cheval de classe du lot, Vulcain de Vandel (15 – F. Nivard), présenté pour la deuxième fois, après plus d’un an et demi d’absence.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du lundi 5 septembre : Calamari mérite son événement

Paris-TurfLes Trois Glorieuses de Craon se terminent ce lundi 5 septembre, avec notamment le Prix de la Ville de Craon (course D – handicap divisé – réf : +22 – 1650 mètres – 4 ans et plus), qui sert de support aux paris à la carte. Calamari, remarqué récemment, a les moyens d’enlever son premier quinté.

Calamari (n°14 – A. Werlé) a séduit le 13 août sur le sable deauvillais, regagnant beaucoup de terrain dans la phase finale. La ligne est bonne puisqu’il terminait tout près d’un certain For Ever, lauréat du quinté de ce jeudi à Chantilly. Par le passé, le fils de Turtle Bowl avait glané des accessits à ce niveau en 37 de valeur. Il se retrouve pris en 32 désormais. Madame Jeanne Soubagné en attend une confirmation ici : « Dernièrement, sur la PSF deauvillaise, il s’est très bien comporté prouvant qu’il était compétitif en 32 de valeur. N’ayant pas le choix des engagements, je le présente dans ce quinté malgré une distance un peu longue. Montrant une forme étincelante à l’entraînement, je pars avec de légitimes prétentions. »

Good Smash (n°1 – S. Pasquier) ne doit pas être condamné hâtivement sur son dernier échec, qui a eu lieu sur le sable. Mieux vaut le juger sur sa cinquième place à Vichy, précédemment, il devançait alors Fawley, qui a répété par un trophée dans la foulée. Baissé d’une livre sur l’échelle des valeurs, il mérite un très large crédit.

Zariyano (n°5 – U. Rispoli) découvrait une tâche trop compliquée avec le 17 dans les stalles, le 3 juillet à Saint-Cloud. Auparavant, il avait complété la bonne combinaison d’un quinté sur l’hippodrome de Nantes, étant dominé par Divin Léon (lauréat ensuite dans ce genre de tournois).

Yann Barberot nous a confié ses ambitions : « Ses moyens sont bien cernés. Il vient de décevoir à réclamer. Ce handicap est toutefois creux. Il se présentera en bonne forme, d’autre part. Ma seule interrogation sera le tracé craonnais, qui est quand même assez spécial. Je voulais un petit numéro de corde. Il est servi. Il a les moyens de se mettre en évidence… »

Sag Warum (n°6 – A. Bourgeais) a terminé dans une action remarquée le 16 août à Châteaubriant, alors qu’il avait hérité du 16 dans les stalles. La piste de Craon lui a souri l’an passé à pareille époque (3e sur 2400 mètres). Il dépend d’un entraînement toujours redoutable sur cet hippodrome.

Kieffer des Aigles (n°16 – R. Thomas) effectue ses premiers pas dans les événements en 31 de valeur. Le 13 juin à Compiègne, il laissait dans son rétroviseur Saon Secret, qui a répété victorieusement en 35 de valeur…

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du dimanche 4 septembre : Akido veut prendre sa revanche

Paris-TurfPour la première fois depuis sa création, la finale du Trophée Vert (Prix Séché Environnement / Connoly’s Redmils – groupe III – 6 à 10 ans – 2775 mètres) servira de support aux paris à la carte ce dimanche 4 septembre à Craon. Akido, totalement déferré pour la première fois dans le circuit 2016, essaiera de damer le pion aux leaders, Tagada Tagada et Uniflosa Bella.

On peut évidemment se réjouir d’avoir comme quinté la finale du Trophée Vert à Craon, lors d’une journée qui attire toujours beaucoup de monde en Mayenne. De plus, actuellement, le Trophée Vert prend le pas sur le Grand National du Trot, depuis quelques années, au niveau de la popularité. Et pour conclure, le circuit 2016 s’est révélé palpitant, avec les excellentes prestations notamment de Tagada Tagada (n°17 – M. Abrivard) et d’Uniflosa Bella (n°15 – A. Wiels).

Tagada Tagada (n°17), avec 95 points soit 9 d’avance sur sa plus sérieuse rivale au général, compte bien porter le maillot vert jusqu’au terme. Lauréate de la première étape à Tours, la fille de Meaulnes du Corta a signé trois succès supplémentaires dans le circuit.

Elle retrouve son fidèle pilote, Matthieu Abrivard, avec qui elle n’a jamais déçu dans ce Trophée Vert 2016 (4 victoires et une 3e place en 5 tentatives). Elle n’aura plus à rendre 50 mètres cette fois et s’est déjà imposée sur la piste de Craon. Tous les feux sont au vert, comme le signale son metteur au point, Emmanuel Varin : « Dernièrement à Montier-en-Der, je n’aurais pas dû la rapprocher aussi tôt. En patientant plus longuement, elle aurait pris la troisième place. Je plaide coupable. C’est vrai qu’elle a beaucoup couru mais les analyses sont bonnes et elle ne présente aucun signe de fatigue, au contraire. Elle était troisième de cette finale l’an dernier et peut faire aussi bien cette année, sinon mieux. »

Uniflosa Bella (n°15) a également réalisé un sans-faute dans ce tournoi, avec 4 trophées et 2 accessits d’honneur, dont la 13e étape à Montier-en-Der. Ses statistiques sur l’herbe parlent d’elles-mêmes : en 16 tentatives, elle a signé 8 succès et 6 places, soit 87,5% de réussite.

Néanmoins, ces deux dames de fer devront se méfier en priorité d’Akido (n°11 – F. Nivard). Certes, la pensionnaire de Jean-Paul Marmion vient de le devancer par deux fois, mais le fils de Love You sera complètement déchaussé cette fois. Il n’a évolué ainsi qu’à deux reprises dans sa carrière (2e et dai). Franck Nivard compte bien le voir jouer la victoire : « Il vient de bien courir à deux reprises dans ce Trophée Vert et j’ai tout fait pour l’amener au mieux pour la finale de ce dimanche. Il manquait de condition pour s’imposer ces derniers temps, mais il a désormais suffisamment de travail derrière lui pour ambitionner la victoire. De plus, il sera cette fois déferré des quatre pieds. »

Unice de Guez (n°12 – J-M. Bazire) vaut mieux que ne l’indiquent ses dernières tentatives et mérite un large crédit. L’hiver dernier, elle devançait facilement Tagada Tagada à Vincennes, mais sur le dur.  Elle avait laissé de gros regrets dans le Grand Prix du Conseil Municipal à Vichy, le 9 juillet à Vichy.

Les concurrents du premier poteau ne s’élancent pas pour autant en victimes expiatoires. Univers de Daidou (n°9 – M. Mottier), très confirmé sur la surface qui nous intéresse, ne peut rêver meilleures conditions de course. Tabasco Devol (n°1 – P-E. Mary) a retrouvé une seconde jeunesse depuis son arrivée dans les boxes de Charles-Antoine Mary.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du samedi 3 septembre : Valse d’Avignère peut imprimer son tempo

Paris-TurfLe Prix de Neuilly (Attelé – 7 à 10 ans – 2.850 mètres), l’événement de ce samedi 3 septembre à Vincennes, est une épreuve un peu bizarre. Quelques bases semblent se détacher, mais aucune d’entre elles ne prend la mesure sur les autres. C’est timidement que nous accorderons notre préférence à Valse d’Avignère, pour la qualité de son engagement.

Thierry Duvaldestin paraît détenir les clés de l’événement de ce samedi 3 septembre à Vincennes, le Prix de Neuilly. Avec ses pensionnaires au départ, à savoir Valse d’Avignère (7 – Thierry Duvaldestin) et Uno Dancer (14 – Franck Nivard), il voit ses chances de victoires décuplées par deux. Nous préférons toutefois la jument, qui trouve un engagement de choix au premier échelon. En effet, nous ne voyons pas son compagnon de boxes lui rendre la distance. Elle revient au mieux comme on a pu le constater lors de sa dernière sortie et elle compte quatorze succès sur cinquante-sept courses, ce qui est un bon pourcentage de réussite. On nous rétorquera qu’Uno Dancer joue dans les mêmes eaux (16 victoires sur 52) et qu’il n’a pas été des plus heureux en dernier lieu, mais les vingt-cinq mètres qui les séparent peuvent lui être préjudiciables. En ce qui concernent notre favorite, son mentor a déclaré : « Elle était en baisse après sa victoire lors d’un quinté mi-février. Elle a donc assez peu couru. Elle revient bien, étant récente quatrième à Pornichet. Elle était plaisante ce jour-là. Elle va entrer au haras l’an prochain. Je me dois dès lors d’accélérer le mouvement durant ces six prochains mois. Elle me paraît très au point à l’exercice. Elle doit être capable de faire l’arrivée… »

La concurrence est toutefois redoutable. On se doit de citer Tobrouk de Payre (15 – Jean-Philippe Monclin), lauréat d’une épreuve de ce genre lors de son avant-dernière sortie. On peut juste déplorer le fait qu’il ne soit déferré que des antérieurs, alors qu’il est plus efficace pieds nus. Vicky du Bocage (5 – Gabriele Gelormini), qui revient au mieux, s’entend parfaitement avec son partenaire du jour. Son entraîneur Arnaud Randon ne nous a pas caché sa confiance : « Elle avait décompressé au printemps. J’ai mis un peu de temps pour la retrouver. Elle n’aurait déjà pas été loin du compte sans sa disqualification à Graignes le 6 août. Elle est ensuite troisième sur l’hippodrome de Royan, n’étant alors devancée que par deux « pisteurs ». Elle va être bien sur ce parcours allongé. Elle est en pleine forme. Elle peut être dans le coup… » Volare de Lou (12 – Christophe Martens), s’il est bien disposé, Vagabond d’Echal (3 – Jean-Michel Bazire) et Vinochka (13), sont mieux que des outsiders.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du vendredi 2 septembre : une nouvelle danse pour Boléro Bleu ?

Paris-TurfCe sera tout ou rien avec Boléro Bleu dans le Prix Lampetia (course D – 42.000 € – 2850 mètres PP – 5 et 6 ans) ce vendredi 2 septembre, au cours de la réunion nocturne de Vincennes. Mais s’il reste au trot, ce pensionnaire de Sébastien Ernault, actuellement dans une forme insolente, semble en mesure d’en faire trotter plus d’un.

Les 2850 mètres de la petite piste ont fait le plein ce vendredi soir sur la cendrée. Ils seront dix-huit à se rendre au départ de ce Prix Lampetia et, avouons-le, la génération des 5 ans semble la plus recommandable. La moitié des forces en présence rendra la distance, dont notre préféré Boléro Bleu (15 – Sébastien Ernault). Ce fils de Jag de Bellouet reste sur deux victoires acquises avec autorité, la première à Saint-Malo, la deuxième à Cabourg. Son seul bon résultat sur cet hippodrome s’est déroulé sur ce tracé précis. C’était le 18 septembre, où il se classait deuxième, en trottant sur le pied de 1’14’’. Son score de 80 % de réussite (quatre succès en cinq tentatives) en étant déferré des antérieurs constituera un atout supplémentaire. Il courra avec les plus vives ambitions, comme nous l’apprend son mentor Sébastien Ernault : « Il est en pleine forme et découvre un bel engagement pour son retour à Vincennes. Il a fait ses preuves sur la petite piste où il est certainement plus à l’aise pour le moment. Il a gagné en sagesse et peut exprimer son potentiel. Il est capable de démarrer rapidement et peut aller de l’avant si besoin. Il détient une bonne chance. »

Boléro Bleu devra juste rester carré dans ses allures pour tirer son épingle du jeu, comme Bel Auteur (13 – Franck Nivard). Ce rejeton de Password a laissé pas mal de regrets le 25 août aux Sables-d’Olonne, se perdant dans ses allures dans l’ultime virage alors qu’il s’annonçait compétitif pour un bon classement. Il affiche une réussite correcte à Vincennes, même s’il est davantage habitué à évoluer sur la grande piste. Confié pour la première fois à Franck Nivard, il devrait répondre présent, à l’instar de Best of Darling (8 – Jean-Philippe Dubois), son compagnon de couleurs. Le 16 août à Pornichet, il renouait facilement avec le succès en étant déferré des postérieurs. Sa seule sortie sur cette piste a été récompensée pour une troisième place. C’est une des meilleures chances du premier poteau.

Comme plusieurs de ses rivaux, Brave Atout (5 – Eric Raffin) reste sur une excellente prestation en province. Pour la première fois, il trottait sans ses fers. Le coup d’essai s’est donc révélé être un coup de maître. Son entourage en profite donc pour le ramener dans la capitale, sur un tracé où il s’est déjà placé. Il devrait poursuivre sur sa lancée. Son entraîneur Pierre-Emmanuel Mary nous en dit davantage : «Nous l’avons réclamé le mois dernier. Il bénéficie d’un bel engagement  au premier poteau. Il a déjà trotté 1’13’9 » sur ce parcours en n’étant déferré que des postérieurs. Il devrait améliorer ce chrono pieds nus. Je lui vois une très bonne chance. ». Bering (14 – Christophe Martens) n’est pas la sécurité sociale et n’a jamais convaincu sur ce champ de courses (toujours grande piste). Cela étant, il foulera cette fois un profil plat, qui sera plus à sa convenance. Vu sa campagne estivale couronnée de réussite, il semble prêt à se réconcilier avec Vincennes. Bel Ami des Dames (9 – Matthieu Abrivard), plutôt bien engagé, est également prêt à en découdre, comme Bamour (11 – Mathieu Mottier), encore pieds nus, ou le régulier Banco de Goupillel (6 – Loïc Guinoiseau).

Tout ce petit monde pourrait être mis d’accord par Balthazar d’Em (16 – Tony Le Beller) qui va se présenter en étant auréolé de trois succès en étant complètement déchaussé. Malgré sa maigre expérience ici, il ralliera des partisans.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du jeudi 1er septemebre : Roero prêt à se racheter

Paris-TurfOn commence bien le mois de septembre, puisque le convoité Grand Handicap des Flyers (Réf.+14 Course B – 1400 mètres PSF – 4 ans et plus) est support du Quinté+ et du Top5 ce jeudi, à Chantilly. Dixième de l’épreuve référence alors qu’il était très en vue, Roero paraît capable de se racheter pour son retour sur le sable.

Traditionnellement disputé à Longchamp (donc sur le gazon), le Grand Handicap des Flyers est cette année transféré sur le sable cantilien, ce qui est assez surprenant. Les paramètres sont évidemment totalement différents pour Yume (2 – Antoine Hamelin), qui terminait deuxième de cette épreuve en 2015. Ce dernier a déjà brillé sur PSF, mais sur des distances plus longues, ce qui nous laisse penser qu’il n’aura pas la partie facile, d’autant que sa plus récente prestation, dans le Grand Handicap de Deauville, n’était pas forcément encourageante. Roero (1 – François-Xavier Bertras), favori le 14 août, n’avait pas non plus convaincu, mais contrairement à l’élève de Carlos et Yann Lerner, il a l’avantage de retrouver un parcours sur lequel il a vaincu lors de sa seule tentative. Baissé d’une livre sur l’échelle des valeurs, il semble en mesure de remettre les pendules à l’heure, malgré son numéro 12 dans les stalles.

Excellente troisième de la course référence, Sant’Amanza (3 – Christophe Soumillon) devrait recueillir de nombreux suffrages. Si sa forme et sa compétitivité à ce niveau de la compétition sont avérées, son niveau sur le sable est difficile à situer. Sur cette surface, elle ne compte qu’une victoire (en quatre tentatives), dans un petit handicap. Son entraîneur, Romain Le Dren Doleuze, émet également une petite réserve sur ce sujet, mais affiche tout de même une réelle confiance : « Elle a vite effacé son échec nantais, sur un hippodrome où elle ne s’est pas adaptée. Elle vient d’être superbe troisième ce 14 août, en effet. Le profil va être différent cette fois. La distance plus courte ne m’inquiète toutefois pas, ni d’ailleurs le sable fibré. Elle peut dès lors encore avoir de légitimes ambitions. Tous les feux sont au vert… »

Entraîneur particulièrement adroit, Vaclav Luka semble une nouvelle fois bien armé dans cet événement, avec Phu Hai (4 – Théo Bachelot) et Sinbad (8 – Maxime Guyon), confirmé sur ce type de sols. Le premier nommé effectue un retour attendu dans les handicaps, après avoir enchaîné les bonnes performances dans des courses à conditions bien composées. Le second, quant à lui, reste sur plusieurs prestations de choix à ce niveau, et devrait, à nouveau, bien se comporter.

En constants progrès, Fawley (5 – Umberto Rispoli) mérite crédit pour son retour sur la PSF cantilienne, où il n’a jamais déçu en trois apparitions. Ahmid Amezzane, son metteur au point, ne cache pas ses ambitions : « En dernier lieu, à Vichy, le terrain souple a desservi ses intérêts. C’est un vrai cheval de PSF, qui aime Chantilly. En outre, il est sur sa distance et n’a pas beaucoup de poids à porter, lui qui n’aime pas avoir de lourds fardeaux sur le dos. En plus, le lot s’est creusé. Je le vois dans l’argent, à condition d’avoir un bon parcours, pas trop loin de la tête, ni du rail. »

Lotus Garden (6 – Ioritz Mendizabal), qui vient de nous rassurer, a hérité du numéro 1 dans les stalles de départ. Il est donc capable de s’immiscer dans la combinaison gagnante, de même que Luxe Vendôme (10 – Grégory Benoist), jugé sur ce qu’il a réalisé de mieux, et Indian Walk (12 – Eddy Hardouin), pleine peau actuellement.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mercredi 31 août : La vengeance d’Alleaza

Paris-TurfCe mercredi 31 août se dispute le dernier quinté du meeting estival de Deauville, le Prix du Journal Le Pays d’Auge (course D – handicap divisé – 2000 mètres – réf : +21 – juments de 4 ans et plus). Très malchanceuse en dernier lieu, Alleaza découvre une belle occasion de se racheter, sur un parcours à son goût.

Alleaza (n°4 – C. Soumillon) a connu tous les malheurs du monde dans l’épreuve de référence, le 4 août dernier à Clairefontaine. Elle était associée pour la première fois à Christophe Soumillon et lui a bien évidemment laissé une bonne impression.

Elle retrouve les 2000 mètres de Deauville, soit le parcours de son dernier succès, qui avait eu déjà pour théâtre un événement. Elle était alors en 39 de valeur, contre 38 aujourd’hui. Cela nous autorise à penser qu’elle va logiquement remettre les pendules à l’heure.

Fifty Gold (n°5 – U. Rispoli) n’a pas été forcément chanceuse non plus dans ce Prix de Robertet, étant envoyée au large. Auparavant, elle n’avait été devancée que par Barbara (n°6 – A. Lemaitre) à Compiègne. Elle retrouve sa rivale avec 4 kilos d’avantage au poids.

Georges Doleuze, son metteur au point, nous conseille de la racheter en confiance : « Moi, je trouve sa récente place de huitième sublime. Elle n’avait rien pour elle ce jour-là, en effet. Elle devait s’élancer avec la stalle 18, déjà. Elle s’est ensuite retrouvée bloquée, après avoir voyagé à l’extérieur. Elle n’a eu l’ouverture que deux cents mètres avant le poteau, beaucoup trop tard. Elle jouera à domicile ici. Elle affiche toujours la forme. Sa place est à l’arrivée. »

Running Waters (n°1 – M. Barzalona) s’est racheté une conduite en dernier lieu, obtenant une excellente troisième place malgré le 17 dans les stalles. Elle excelle sur 2000 mètres et y avait notamment glané son quinté, le 21 mars dernier à Compiègne. Jérôme Reynier émet simplement un petit bémol sur le terrain : « Dernièrement, on était content d’elle car même si elle n’a fini que troisième, elle a prouvé que l’on pouvait compter sur elle. Cependant, elle a été contrainte ce jour-là de venir isolée au centre de la piste, tout en étant pointée en dernière position à la sortie du tournant final. Mercredi, elle n’aura pas son terrain de prédilection (très souple), mais on peut en attendre une belle performance. »

Jed Water (n°9 – H. Journiac) était un peu fraîche récemment, mais a néanmoins réalisé une superbe course de rentrée.  Hugo Journiac en tire la quintessence (4 sur 4, dont 2 succès pour le tandem). Elle se plaît également sur l’hippodrome de Deauville (3 sur 4, mais sur le sable). Elle a hérité d’un numéro de corde favorable (4). Tous les feux semblent au vert pour la pensionnaire de Simone Brogi.

Source : paris-turf.com

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