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Quinté+ du mercredi 5 octobre : Call Me Keeper doit reprendre le cours de ses bons résultats

Paris-TurfCall Me Keeper, qui a manifestement franchi un palier cette saison, reste sur deux disqualifications. Il devrait cependant reprendre le cours de ses bonnes performances, à l’occasion du Grand Prix Anjou-Maine (Attelé – Groupe III – International – 5 à 10 ans), l’événement de ce mercredi 5 octobre à Meslay-du-Maine.

Call Me Keeper (8 – Franck Nivard) a fait feu de tout bois au début de cette année, en alignant six victoires consécutives. Il a même obtenu son bâton de maréchal, cet été, en remportant un Groupe II en Suède. Sur ce, il a tenté sa chance dans le Prix d’Eté (Gr.II) en dernier lieu mais cela s’est mal passé, étant disqualifié alors qu’il était assuré de la deuxième place.

Ce n’est surement que partie remise et ce, même s’il effectue ses premiers pas à main droite. Il trouve une bonne occasion de redorer son blason dans l’événement de ce mercredi 5 octobre à Meslay-du-Maine. Il devrait, en effet, rallier de nombreux suffrages dans le Grand Prix Anjou-Maine, un Groupe III qui semble largement à sa portée. C’est en tout cas ce que pense son entraîneur Daniel Redén : « Il est « tombé » léger lors du Prix d’Eté en dernier lieu à Vincennes, prenant ainsi le galop. Je préfère oublier ça. J’ai demandé d’être un peu plus dur au travail avec lui à Grosbois. Ses séances matinales ont été intensifiées. Il est parfait en ce moment. Le profil de Meslay-du-Maine va lui convenir. Négocier les tournants à droite ne sera pas un problème, car il s’exerce dans ce sens… »

Contrairement à notre favori, Briac Dark (13 – Franck Anne) a connu un de saison difficile. A sa décharge, il était souvent confronté à des tâches délicates, face aux meilleurs de sa génération. Il a toutefois terminé à la cinquième place du Critérium des 5 ans avant de prendre une belle deuxième place dans un Groupe III au Croisé-Laroche. Ce premier accessit, acquis dans le Grand Prix de la Fédération Régionale du Nord nous a énormément plu.

Idéalement placé à la limite du recul, il a surement une belle carte à jouer, comme nous l’a confirmé son mentor, Franck Anne : « Il n’était pas assez prêt lors du Critérium des 5 Ans où il a pourtant fini cinquième. Il vient d’afficher des progrès, quelques jours plus tard, étant alors deuxième au Croisé-Laroche. Il est à son meilleur niveau désormais, selon moi. Les conditions aux gains sont rêvées ici. Il a déjà gagné à droite, d’autre part. Il sera encore déferré. Moi, je lui vois une première chance… »

Redoutable pieds nus, Quick Fix (11 – Pierre Vercruysse) n’a plus été revu dans l’Hexagone depuis sa disqualification du 31 janvier 2016, dans le Prix Jean-René Gougeon. Il avait montré une belle valeur en France avant cette bévue, remportant notamment le Grand Prix de la Côte d’Azur à Cagnes-sur-Mer. Il s’en est bien sorti ensuite dans des courses de Groupe à l’étranger. Il est barré par Call Me Keeper, mais il a sa place à l’arrivée, à l’image de Beau Gamin (10 – Eric Raffin), qui fait toutes ses courses, Duke Of Greenwood (9 – Dominik Locqueneux), remarqué récemment au Croisé-Laroche, et Ursule du Bouffey (7 – Pierre-Yves Verva), capable de jolies choses dans ses bons jours.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du mardi 4 octobre : Malibas sera dans le coup

Paris-TurfMalibas a effectué des débuts encourageants sur la butte Mortmart le 15 septembre dernier dans le Prix Alain et Gilles de Goulaine, une épreuve référence. Une confirmation de sa part est donc attendue dans le Prix Guillaume de Pracomtal (listed-race – 105.000 € – 3600 mètres – 4 ans) ce mardi 4 octobre.

Neuf des dix-huit sauteurs qui se rendront au départ du Prix Guillaume de Pracomtal, ce mardi 4 octobre à Auteuil, ont participé au Prix Alain et Gilles de Goulaine, le 15 septembre dernier, sur le tracé qui nous intéresse. Parmi eux, revenons sur la prestation de Malibas (9 – Jacques Ricou), qui effectuait ce jour-là des débuts encourageants dans le temple de l’obstacle, concluant quatrième. Ce fils d’Artiste Royal confirmait ainsi sa performance dans le Prix de la Ville de Tourgeville à Clairefontaine le 25 août, où il avait fini fort pour se classer deuxième. Il devrait poursuivre sur sa bonne lancée, d’autant que l’état du terrain, probablement très souple, jouera en sa faveur. Son mentor Thomas Fourcy espère juste que son pensionnaire se comportera différemment : « Il aligne les bonnes prestations cette année. Il est resté dans de belles dispositions physiques. S’il gère mieux son effort que dernièrement, car il a forcé dans la ligne d’en face, des progrès sont à espérer mardi. Il a donc une nouvelle fois sa place parmi les cinq premiers. »

Rappeur des Mottes (6 – Anthony Lecordier), qui avait terminé juste devant Malibas le 15 septembre, s’annonce tout aussi redoutable. Il s’agissait pour lui d’une reprise de contact, et cet élève d’Elie Lellouche n’a pas déçu, en produisant un effort final remarqué. Il s’agissait de son baptême du feu dans les handicaps. S’il ne souffre pas du fameux syndrome de la « deuxième course après une bonne rentrée », ce fils de Racinger devrait continuer de progresser.

Big Bowl (5 – Kévin Nabet), comme « Rappeur », n’avait plus été vu en piste depuis un petit moment (6 mois) lors de sa cinquième place dans l’épreuve référence. Il s’est bien défendu à ce niveau à la fin de l’hiver dernier. Ce fils de Shamardal peut-il améliorer le score ? Son entraîneur Guy Cherel nous répond : « Il a manqué un peu en dernier lieu pour finir mais a très bien couru. C’est la fameuse deuxième course, mais il a l’air d’être monté en condition sur cette sortie. S’il confirme, il devrait être dans les quatre premiers. »

Ponte Fortune (2 – Gaëtan Masure) semble en mesure de mettre d’accord tout ce petit monde. Cette élève de François Nicolle a peu couru sur les haies mais a démontré une évidente aptitude. Elle n’a été devancée que par un bon poulain (Saint Goustan Blue) lors de sa remise en route dans le Prix Mélanos. Même si elle court pour la première fois dans un handicap, avec une charge assez lourde, elle sa chance comme Capivari (1 – Régis Schmidlin), même s’il a été pénalisé (+ 4 kg) suite à son récent succès. Happening (3 – James Reveley) possède de jolies références, surtout sur la butte Mortemart et devrait réaliser un test fructueux dans les handicaps.

Enfin, Cherek (11 – Ludovic Philipperon), qui vient de reprendre du moral en s’imposant dans une épreuve plus modeste à Compiègne, ou encore Via Dolorosa (4 – Tristan Lemagnen), aussi doué en haies que sur le steeple-chase, ont leur mot à dire.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du lundi 3 octobre : la revanche de Speed Delicious ?

Paris-TurfAprès un week-end au galop riche en émotions, Enghien prend le relai ce lundi 3 octobre afin d’accueillir l’événement du jour, à savoir le Prix de Saint-Chamond (course D – européenne – 45.000 € – 2.150 mètres – autostart – 6 ans). Speed Delicious, qui a fourni une impression du tonnerre en dernier lieu malgré sa disqualification après enquête, mérite un large crédit.

Effectuons un retour sur le Prix de Mehun-sur-Yèvre, déroulé le 22 septembre à Vincennes. Speed Delicious (7 – Franck Nivard) se voyait disqualifié après enquête d’un succès, qu’il avait pourtant acquis facilement, pour avoir gêné American Jet (5 – Romain Derieux). Ce scandinave d’origine est un modèle de vitesse, qui sera très à l’aise sur ce profil plat. Le hic avec lui, ce sont les premiers mètres de course, où il n’est jamais à l’abri d’une faute. Cela étant, ce pensionnaire de Fabrice Souloy est capable de belles choses quand il reste sage comme il l’a démontré le 20 août aux Sable-d’Olonne, en concluant deuxième d’un lot qui tenait la route. Cette fois, cet ancien pensionnaire de Robert Bergh sera drivé par Franck Nivard, le partenaire de ses deux dernières sorties, « JMB », étant à pieds. Notre multiplie Sulky d’Or a, cependant, donné ses impressions : « Il s’était montré délicat lorsque je l’avais découvert à Châteaubriant, mais en me plaisant. Il a franchi le poteau premier depuis lors d’un quinté sur le plateau de Gravelle, avant d’être disqualifié après enquête. Je préfère oublier ça. Il a bien sûr une première chance dans un lot comme celui-ci lundi, surtout sur une piste plate. »

Revenons sur la candidature d’American Jet. Ce fils de Quaker Jet a laissé quelques regrets dans ce fameux Prix de Mehun-sur-Yèvre. Il a été gêné et puis disqualifié vers l’intersection des pistes, alors qu’il n’était pas loin des animateurs. Il n’est pas de tous les jours, mais il sera, une nouvelle fois, pieds nus, et s’est déjà imposé sur le tracé qui nous intéresse. Faut-il le racheter ? Son driver et mentor nous en dit davantage : « Il a été mis hors course la dernière fois, alors qu’il s’apprêtait à disputer activement l’arrivée. Il était dans un bon jour. Je ne l’avais plus déferré des quatre pieds depuis un an avant cette sortie. Il sera encore complètement déchaussé ce lundi. J’espère qu’il sera aussi décidé à cette occasion. Il devrait pouvoir se mettre en évidence. »

Reine du Zack (6 – Marco Smorgon) a remporté un quinté à Vincennes le 24 juin dernier, sur la distance classique de la grande piste. Elle a ensuite trotté sur le pied d’1’12 »4 sur ce parcours. Cette transalpine vaut mieux que sa contre-performance du 18 septembre dans le Prix d’Avallon. Bien placée en première ligne, il ne faut pas la négliger. Let’s Dance D.E. (13 – Klaus.P Kern) arrive de Suède où il possède quelques références de choix. Il n’a plus à faire ses preuves sur courtes distances (il est capable de trotter 1’10″5 sur le mile). Attention à lui ! Il convient également de se méfier d’Anisa de Tilou (4 – Gabriele Gelormini), plaisante récemment à Reims, et qui sera cette fois présentée sans ses ballerines.

Aigle Jénilou (2 – Gwenn Junod) s’est imposé lors de ses deux dernières tentatives en étant déferré des postérieurs. S’il ne bouge pas une oreille, sa place est à l’arrivée. Enfin, Riviera As (14 – Franck Ouvrie), qui reste sur deux succès dans des épreuves plus modestes ou encore As de Piencourt (11 – François Lecanu), qui apprécie de courir de façon cachée, ont leur mot à dire pour les places.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du dimanche 2 octobre (Qatar Prix de l’Arc de Triomphe) : tous contre Postponed ?

Paris-TurfGrâce au phénomène Postponed, le pays où règne Elisabeth II semble bien armé pour conserver sa couronne, décrochée l’an passé grâce à Golden Horn, ce dimanche 2 octobre dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe (groupe I – 5.000.000 € – 2400 mètres PJC – 3 ans et plus) sur l’hippodrome des Princes de Condé.

La plus prestigieuse course au galop du monde se déroulera ce dimanche 2 octobre, et pour la première fois, à Chantilly. Ils seront seize prétendants à la couronne de « l’Arc », dont le phénomène Postponed (2 – Andrea Atzeni).  Il a quitté l’entraînement de Luca-Matteo Cumani suite à son succès dans le Prix Foy, sa seule apparition française, le 13 septembre 2015 à Longchamp. Par la suite, ce fils de Dubawi a été éloigné de la compétition pour mieux revenir en mars 2016, à Meydan. Il n’a ensuite cessé d’étinceler, enlevant la Dubai City Of Gold (Gr.II) comme la Dubai Sheema Classic (Gr. I). Son retour outre-Manche s’est révélé victorieux d’entrée de jeu dans les Queen Elizabeth II Coronation Cup (Gr. I), à Espom, avant de confirmer dans les Juddmonte International Stakes (Gr. I) à York. L’entourage de ce cheval dur et maniable a cet « Arc » dans le viseur depuis déjà bien longtemps. Avec un rating de 124, il détient la valeur la plus élevée au départ. Toute l’Angleterre, tenante du titre avec Golden Horn, sera derrière son ambassadeur, monté, comme le champion de John Gosden par un pilote Italien, Andrea Atzeni. Une telle association fera-t-elle mouche ? Son mentor Roger Varian l’espère : « Il devait courir les King George à Ascot le 23 juillet mais il avait les poumons sales la semaine précédente. J’ai donc préféré éviter. Il a enlevé, depuis, les Juddmonte Stakes à York, mi-août, alors qu’il avait encore besoin de préparation. Je le trouve en très belle condition désormais. »

Postponed, cheval d’âge, devra se méfier de certains trois ans (regrettons l’absence de La Cressonnière…). Acommencer par l’idole japonaise Makahiki (14 – Christophe-Patrice Lemaire). Le vainqueur du Tokyo Yushun (Gr. I), le Derby nippon, a réussi son test français le 11 septembre dans le Qatar Prix Niel (Gr. II), montrant une marge de progression évidente. Ce rejeton de Deep Impact, disqualifié de la troisième place de l’Arc 2006 pour contrôle positif, est donc à la fois en mesure de « venger » son père, mais aussi d’enfin permettre au pays du Soleil Levant de scintiller sur cet incomparable classique. Christophe-Patrice Lemaire, invaincu avec lui, nous en dit davantage : « Il a bien évolué physiquement depuis sa rentrée gagnante voilà trois semaines. Son exercice de mardi était parfait. Il possède une grande action, très relâchée et détendue. Il a aussi une forte capacité d’accélération, avec un bon mental. Ce lot me semble à sa portée. J’ai toute confiance en lui… »

L’incontournable mentor irlandais Aidan O’Brien sera triplement représenté, avec comme meilleure cartouche Found (10 – Ryan Moore). Cette fille de Galileo aligne les deuxièmes places depuis le 22 mai (elle a été la dauphine de Postponed le 4 juin) au niveau des Groupes I. Elle apprécie les pistes légères. Elle devrait donc être servie. Soyons un peu plus chauvins, en plébiscitant les chances de New Bay (1 – New Bay). Le troisième de l’édition 2015 de cet « Arc » n’a conclu que quatrième des derniers Irish Champion Stakes (Gr. I). A sa décharge, il s’agissait d’une deuxième course après une excellente rentrée, et son printemps a été contrarié par le virus qui a sévi à Chantilly. De condition, ce valeureux soldat d’André Fabre (35e participation et dix ans sans victoire), évolue sur la montante et les 2400 mètres seront parfaits pour lui. Ce représentant de la casaque Abdullah a sa chance. Left Hand (16 – Maxime Guyon) vient de dicter sa loi dans le Qatar Prix Vermeille sur le tracé qui nous intéresse. Avec son avantage au poids, en tant que femelle de trois ans, cette pensionnaire de Carlos Laffon-Parias (gagnant avec Solemia en 2012), constitue un pari amusant.

Silverwave (7 – Christophe Soumillon) a bien progressé cette saison et a vaincu nettement dans le Grand Prix de Saint-Cloud (Gr. I). Vu le style de sa reprise de contact dans le « Foy » 2016, cet élève de Pascal Bary est prêt à en découdre. Harzand (11 – Pat.J Smullen), double lauréat de derbies à Epsom et en Irlande, s’annonce compétitif s’il montre un autre visage que lors de sa rentrée dans les Irish Champion Stakes. Le dur à cuire Highland Reel (4 – James-Anthony Seamie Heffernan), un autre « O’Brien » de poids, peut venir pimenter les rapports de cet événement de gala, pas si facile que cela à déchiffrer…

Source : paris-turf.com

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Quinté du samedi 1er octobre : Roero efficace sur le sable

Paris-TurfC’est le Qatar Grand Handicap des Milers qui va servir de support aux paris à la carte ce samedi 1er octobre à Chantilly. Dix-sept concurrents de 4 à 7 ans seront aux prises sur les 1.600 mètres de la piste en sable. Un tracé qui convient parfaitement aux aptitudes de Roero, récent deuxième d’un gros handicap sur légèrement plus court.

Lors de sa dernière sortie, Roero (4 – François-Xavier Bertras) n’a trouvé que For Ever pour l’empêcher de s’adjuger le deuxième événement de sa carrière.

Lors de sa première victoire à ce niveau de la compétition, il était pris en 47 de valeur, soit 3 livres de plus que dans celui de ce samedi 1er octobre à Chantilly, le Grand Handicap des Milers c’est dire s’il est compétitif. En outre, l’atout principal du pensionnaire de François Rohaut est le fait d’évoluer sur le sable, une nature de sol sur laquelle il ne déçoit que très rarement. En neuf tentatives, il a terminé à sept reprises sur le podium, dont quatre victoires. Son entraîneur ne nous a d’ailleurs pas caché sa confiance : « Il a encore fourni sa valeur voilà un mois en étant deuxième d’une épreuve similaire. Il avait été devant la fois d’avant, à Deauville. Mais il ne peut plus courir de cette façon désormais, car il « consomme » trop ainsi et il se montre alors incapable d’aller au bout. Il vieillit certes un petit peu. Je l’estime toutefois à nouveau opérationnel… »

Remarquée par sa fin de course en dernier lieu dans une épreuve de ce genre, Sant’Amanza (10 – Gérald Mossé) est bien connue pour ce genre d’exploit. Elle découvrait le sable de Chantilly à cette occasion. Il n’y a donc pas de raison pour qu’elle ne confirme pas. Cela fait deux fois de site qu’elle obtient le second accessit pris en 42,5 de valeur. Jamais deux sans trois. C’est ce que pense son mentor Roman Le Dren-Doleuze : « Elle a fait encore très plaisir la dernière fois, en étant troisième à Chantilly. Elle avait pourtant la corde 13, sur une piste en sable qu’elle découvrait. Elle a vraiment terminé de belle manière ce jour-là. Le tirage au sort ne l’avantage pas non plus cette fois, ayant la même stalle. Elle jouera la gagne quand même. Elle est restée au top. J’en attends logiquement le meilleur… »

Une jolie performance pour cette jument qui ne court qu’à bon escient. En effet, c’était sa deuxième victoire dans une épreuve de ce genre, après son succès du début de saison, acquise sur le sable de Chantilly. La passe de trois s’annonce délicate, mais elle peut passer outre la pénalisation pour obtenir une nouvelle fois un bon résultat. Cheval de classe du lot, Quatorze (1 – Olivier Peslier), est le second atout de François Rohaut. Il a également son mot à dire, à l’image d’Ecureuil (3 – Maxime Guyon), très à l’aise sur cette nature de sol, Super City (15 – Cristian Demuro), qui fait preuve de constance et Phu Hai (12 – Théo Bachelot), qui reste sur une sortie encourageante.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du vendredi 30 septembre : Anoa déçoit rarement

Paris-TurfNous prendrons, comme à l’accoutumée, la direction de Vincennes ce vendredi 28 septembre pour assister, en nocturne, au Prix Austria (course E – 44.000 € – 2850 mètres PP – 6, 7 et 8 ans), qui servira de support de l’événement. Le métronome Anoa, plutôt bien engagé, est capable de tirer son épingle du jeu dans cette épreuve ouverte.

Les dix-huit candidats présents dans ce Prix Austria composent un lot homogène. Neuf partout… Le même nombre de trotteurs s’élancera aussi bien au premier qu’au second échelon. C’est Anoa (18 – Eric Rafin), le concurrent le plus riche des 2875 mètres, qui nous séduit le plus. Ce fils de l’inoubliable Coktail Jet, hormis deux faux pas sur des pistes en herbe, a toujours répondu présent depuis le début de l’été. Cet adepte des longues distances a déjà convaincu sur le tracé en question, en concluant troisième dans le Prix Ariétis le 20 novembre dernier. Il vient de se montrer assez courageux à Cherbourg. Sur sa lancée, son retour sur la cendre devrait se révéler fructueux, comme l’espère son metteur au point : « Il devait rendre la distance récemment à Cherbourg. Mais il a très bien tenu sa partie. Il découvre des conditions idéales ici, sur un parcours qu’il apprécie. On a vu ces dernières semaines qu’il n’était jamais facile de contourner un peloton sur ce tracé. J’y compte malgré tout. Il peut jouer les premiers rôles. »

Avrik de Guez (17 – Pierre Vercruysse) possède deux parcours dans les jambes désormais. Son entourage a plutôt eu le nez creux en le déferrant complètement. Dans cette configuration, il est invaincu en deux tentatives. Certes, il n’est pas des plus constants dans le temple du trot, mais il est en forme et possède pas mal de fond. Devrait-il confirmer ? Son entraîneur Jean-Philippe Ducher nous répond : « Je l’ai laissé décompresser durant l’été en vue du meeting hivernal, car il se plaît à Vincennes. Il vient de gagner une épreuve vichyssoise. Le lot était alors franchement à sa portée. Il est sur la montante au travail. Il sera encore déferré des quatre pieds. J’en attends une bonne sortie, même s’il court de façon rapprochée. Il a franchi un palier ces derniers mois, étant plus sûr dans ses allures… »

Adios Amigo (5 – Gabriele Gelormini) répète inlassablement sa meilleure valeur, surtout dans la catégorie des amateurs. Il va grimper de quelques étages ce vendredi. Cela étant, il est plutôt bien placé en tête et a déjà fait ses preuves sur ce parcours. Ce pensionnaire de Pierre Coignard a son mot à dire. Amour de la Vie (7 – Yoann Lebourgeois) a contre lui sa difficulté à s’élancer. Cependant, il sera complètement déchaussé à l’occasion de cet événement, ce qui ne lui est pas arrivé souvent. Il a plutôt bien conclu son parcours le 11 septembre sur l’herbe de Rambouillet. Sur sa forme, il est capable de se réconcilier avec la cendrée où il compte deux « dai » en deux sorties. Aigle de Dompierre (8 – Franck Nivard) sera pieds nus pour la première fois de sa carrière. Il va découvrir la petite piste de Vincennes, mais compte de belles références sur la grande piste. Bien situé aux 2850 mètres, il serait dangereux de faire fi des chances de ce modèle de tenue.

Venquero Phédo (14 – Damien Bonne) s’est bien comporté à Vire le 24 septembre, en étant ferré. Ce représentant de Pierre Touvais, sans ses baskets cette fois, devrait monter en condition. Enfin, Acrobate (16 – Nils Pacha), qui aurait pu courir à Reims le 2 octobre ou encore Atout du Hainaut (13 – Vincent Raimbault), plaisant après sa disqualification le 26 août à Amiens, peuvent se placer.

Source : paris-turf.com

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Quinté+ du jeudi 29 septembre : Running Waters le mériterait

Paris-TurfDix-huit compétiteurs bien connus des turfistes seront aux prises ce jeudi 29 septembre à Compiègne, dans le Prix des Ruines de Champlieu (Handicap Réf.+18 – 2000 mètres – 4 ans et plus), qui servira de support au Quinté+ et au Top5. Jument incontournable dans cette catégorie, Running Waters mériterait de renouer avec la victoire.

Running Waters (7 – Cristian Demuro) est assurément l’une des juments de l’année dans la catégorie des gros handicaps. Lorsqu’elle n’a pas joué de malchance en effet, elle a quasiment toujours répondu présent, s’adaptant à tous les parcours et terrains. C’est sur les 2.000 mètres de Compiègne, qui vont être empruntés ce jeudi, qu’elle a remporté son événement au mois de mars. L’histoire pourrait bien se répéter, car la fille de Makfi reste sur deux bonnes tentatives, et elle évolue face à des adversaires à sa mesure. Avec un bon déroulement de course, elle ne devrait pas être loin du compte, comme le pense Jérôme Reynier, son habile metteur au point : « Elle est assez exceptionnelle car elle a eu beaucoup de mauvaises courses tout en effectuant des longs déplacements. Elle ne faiblit toutefois pas. Elle est toujours au top, en effet. Je la croyais jument de terrain souple, mais elle m’a prouvé le contraire plusieurs fois. Il lui faudra trouver le passage au bon moment ici. Elle devrait pouvoir faire une belle sortie à nouveau… »

Après un petit passage à vide, Cayambe (6 – Lukas Delozier) a retrouvé le chemin du succès au mois de juillet, dans une épreuve réservée aux cavalières. Cela lui a fait du bien au moral, puisqu’il a laissé une belle impression ensuite dans un événement disputé sur le sable. Récent bon finisseur à Châteaubriant, dans une course à conditions, il semble très compétitif, d’autant qu’il retrouve Chiverny avec trois kilos de moins. Ludovic Gadbin, assistant d’Henri-Alex Pantall, affiche une certaine confiance : « Nous l’attendions plus près que huitième lors d’un quinté deauvillais sur le sable en août. Sa prestation était toutefois bonne, vu le déroulement de la course n’ayant pas servi les attentistes. Il a un bon moral actuellement et il vient d’être troisième à Châteaubriant. Il peut se placer ce jeudi sous 57 kilos, mais gagner sera sans doute dur… »

Décevant à l’occasion de ses deux dernières tentatives, Café Royal (4 – Olivier Peslier) ne doit pas être négligé pour autant. Le 23 août, il évoluait sur la PSF, une surface qui ne lui convient pas. Et la fois suivante, c’est-à-dire le 19 septembre, il n’a pas vraiment eu toutes ses aises, après avoir patienté au sein du peloton. Nettement meilleur lorsqu’il peut aller de l’avant, n’ayant jamais déçu à Compiègne et de retour sur sa distance de prédilection, il est en mesure de remettre les pendules à l’heure. Seul son numéro 17 dans les stalles est problématique. Pour ses débuts à ce niveau, Chiverny (n°10) doit être suivi avec attention. Il est associé à Christophe Soumillon d’entrée de jeu, et aborde ce rendez-vous dans une condition physique optimale. Autre atout de Fabrice Chappet, New Outlook, bien situé en bas de tableau, mérite aussi crédit.

On surveillera également Point Blank (8 – Tony Piccone), modèle de régularité, Veakalto (16 – Théo Bachelot), bon deuxième à Nancy, Pekas (18 – Raphaël Marchelli), venant de rassurer sur le sable, ou Divin Léon (13 – Alexis Badel), confirmé sur ce profil.

Source : paris-turf.com

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