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Les femelles de 4 ans et plus seront une nouvelle fois à l’honneur en ce jeudi 10 juillet, sur l’hippodrome de Maisons-Laffitte, puisque c’est le Prix de Longueil, handicap disputé sur la distance de 2200 mètres du parcours corde à gauche, qui sert de support aux enjeux à la carte. Utopia Jem, qui compte désormais trois parcours dans les jambes, s’annonce fort redoutable.

Après deux courses de rentrée des plus correctes à ce niveau de la compétition, Utopia Jem (3 – Ioritz Mendizabal) vient de se rappeler à notre bon souvenir sur l’hippodrome de Nantes, se classant deuxième de l’excellent Amirant, au prix d’une tranchante fin de course. Modèle de constance dans ce type de tournois l’année dernière et grande spécialiste des parcours à main gauche, elle s’annonce redoutable face aux seules femelles. Dominique Sepulchre, son mentor, se veut, d’ailleurs, relativement confiant : « Elle courait rapprochée ce 16 mai, à dix jours d’intervalle. Je craignais l’assèchement des pistes, en effet. J’ai bien fait. Elle n’a donc plus été revue depuis bientôt deux mois, car une piste assouplie constitue un impératif. De la pluie est annoncée pour ce jeudi. Je tente donc le coup. Elle est en bonne condition. Elle peut faire l’arrivée si elle trouve un terrain à son goût ».

Remarquée lors de sa plus récente tentative dans un quinté pour femelles disputé à Lyon-Parilly le 29 mai, Baki (12 – Thierry Jarnet) mérite un large crédit, d’autant qu’elle retrouve des rivales qu’elle a, pour la plupart, déjà devancées. Dépendant de l’entraînement sérieux de François Rohaut, elle constitue l’opposition principale à notre favorite. Pivoina (5 – Stéphane Pasquier), qui fait preuve de régularité et qui figure dans les boxes du lauréat du dernier gros handicap réservé aux femelles, pas plus tard que ce lundi à Compiègne, endosse le rôle de troisième larron. Ses trois derniers essais dans ce type de tournois s’étant soldés par autant de quatrièmes places, sa chance saute aux yeux. Même si elle est rallongée pour l’occasion, Didier Prod’homme ne manque pas d’enthousiasme : « Elle est vraiment régulière. Elle est aussi très confirmée à ce niveau. Sa bonne forme physique est toujours d’actualité. Jeudi, le programme nous invite à tenter le coup sur 2200 mètres. Elle est confirmée sur plus court. Mais je la pense capable de s’adapter avantageusement à l’allongement de la distance sur ce profil. Elle devrait donc une nouvelle fois faire sa course ».

Même si elles font partie des concurrentes les moins expérimentées du lot, Tchouktchouknougat (4 – Maxime Guyon), désormais sous la férule de Jehan Bertran de Balanda et idéalement située dans les stalles de départ, ainsi qu’Estanilles (14 – Mickaël Barzalona), qui s’est bien comportée dans un lot bien composé le 4 juin, sur le tracé corde à droite de ce champ de courses, auront quelques preneurs.

Condamner Corymbe des Mottes (7 – Anthony Crastus) sur son échec dans l’épreuve référence serait dangereux. En effet, auparavant, elle avait coup sur coup laissé des impressions favorables dans cette catégorie, et affectionne particulièrement les terrains bien souples. Impatiente (8 – Flavien Prat) et La Régence (13 – Théo Bachelot), en forme, et appréciant aussi le bourbier, gardent leur mot à dire.

Falcolina (9 – Fabrice Véron), pénalisée de quatre livres suite à son succès à Longchamp, Guapa Lucia (15 – Eddy Hardouin), peu heureuse récemment, après avoir conclu cinquième du Grand Prix de Parilly, ou encore Akaaleel (11 – Antoine Hamelin), peu gâtée par le tirage au sort mais bénéficiant du concours d’Antoine Hamelin, qui avait le choix des montes, ont leur place en fin de combinaison.

Source : paris-turf.com