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Les 4 ans seront à l’affiche du traditionnel événement de ce samedi 23 juin sur l’hippodrome de Compiègne : le Prix des Bords de Seine. Seize éléments vont prendre le départ d’un handicap couru sur la distance intermédiaire de 2.000 mètres. Quevillon reste sur une prestation en demi-teinte mais vaut mieux que cela. En l’absence de ses ainés cette fois-ci, il a les moyens de se racheter.

En effet, Quevillon (5-M. Barzalona) nous a laissé quelque peu sur notre faim lors de son ultime prestation. Malgré une honorable 7^ème place obtenue dans la catégorie qui nous intéresse, ce protégé de Carlos et Yann Lerner a manqué de tranchant pour finir. Il tarde à refaire parler de lui cette année mais voit, de ce fait, sa situation s’améliorer sur l’échelle des valeurs… A ce poids, et jugé sur ce qu’il a fait de mieux, il peut mettre ici tout le monde à la raison !

A commencer par son compagnon de casaque Gourel (3- C. Demuro), qui a certainement eu la préférence du « jockey maison », Cristian Demuro. Ce fils de Le havre va participer là à son huitième quinté+ d’affilée. Une catégorie où il ne compte d’ailleurs qu’un seul véritable échec. A priori, il constitue un bon point d’appui. Auteure d’une belle fin de course à ce niveau de la compétition, le 8 mai dernier, sur le mile de Saint-Cloud, Golden Rajsa (12- K. Barbaud) mérite également du crédit. Cette élève de Pauline Menges Antoine ne craint guère la distance et devrait évoluer sur un bon terrain qu’elle apprécie. Même face aux mâles, on peut lui faire confiance.

Tenu en estime au sein de son écurie, Go Fast (9- G. Benoist) aurait préféré un peu de pluie (ce qui ne devrait pas être le cas d’ici samedi) mais possède la pointure d’une telle compétition en valeur pure. Il aura pour lui son numéro dans les boites et le talent de son partenaire, Grégory Benoist. Nicolas Caullery se montre confiant : « Go Fast (9) a été préservé en vue de ce rendez-vous. Il n’aura probablement pas le terrain bien souple qu’il affectionne mais sa condition physique est au beau fixe. Le lot proposé est dans ses cordes. Il est dur à l’effort et va se plaire à Compiègne. On est confiant. »Embajadores (6- P.-C. Boudot) pourra également compter sur la présence en selle d’un top-jockey en la personne de Pierre-Charles Boudot. Mais à l’instar du concurrent précité, ce hongre perfectible demeure nettement plus à son aise en terrain très souple… comme le souligne son mentor, Michel Maillard : « Embajadores (6) a des excuses à faire-valoir dernièrement. Il a quelque peu rassuré lors de son ultime tentative. Il n’est pas caractériel mais c’est encore un « gros bébé ». La distance va lui convenir, tout comme le profil de Compiègne. Maintenant, il serait mieux en terrain bien souple… »Vieux Moulin (13- Alex. Badel), sans les œillères cette fois-ci, Berjon (10- V. Cheminaud), gardé frais pour ce rendez-vous, et Haky (16- F. Lefebvre), présenté par le redoutable John Hammond, intéresseront les amateurs d’outsiders.

Source : paris-turf.com

Ce jeudi 16 juillet, direction l’hippodrome du Putois à Compiègne. Le Prix des Bords de l’Oise (handicap – 2000 mètres – 4 ans et plus – réf : +24) servira de support aux paris à la carte. Après plusieurs places dans les quintés, Picking Up Pieces pourrait bien y trouver son jour pour l’occasion.

En bon terrain à Compiègne, les numéros de corde ont souvent leur importance. De ce fait, nous avons privilégié des concurrents bien «garés» dans les stalles.

Picking Up Pieces (n°3 – Maxime Guyon) réalise une année 2015 sans faute et a séduit pour son retour dans les événements, le 18 juin à Longchamp.

D’après les dires de Mickaël Barzalona, il a seulement craqué dans les 100 derniers mètres, auquel cas, il aurait disputé la pole position. Il retrouve Maxime Guyon, avec qui il a terminé deuxième le 14 mai à Parilly. Lionel Larrigade affiche une belle confiance avant le coup : «Il a justifié mes propos d’avant course dernièrement en prenant une bonne quatrième place. Concluant tout près du podium. Le matin, il paraît resté bien. C’est un élément que je ne travaille pas trop le matin et avec lequel je cultive le moral. Il paraît resté très bien. Jugé sur sa plus récente sortie, il aura de légitimes ambitions jeudi.»

Gentle Maine (n°14 – Umberto Rispoli) tourne autour du pot actuellement. Si ses dernières sorties ont eu pour théâtre le mile, il est rallongé de 400 mètres ce jeudi. Maintenant, si on se penche sur son début de carrière, il s’était imposé sur 2400 mètres, et avait brillé pour sa deuxième sortie publique sur les 2000 mètres de Strasbourg. Le 21 avril, il n’était devancé que par Moonlight Gambler, qui a répété avec brio depuis dans le Grand Handicap de la Seine. Cette ligne plaide vraiment en sa faveur.

Divin Léon (n°10 – Grégory Benoist) ne doit pas être condamné sur son échec du 18 juin, où il a connu des problèmes de trafic dans la phase finale. Auparavant, sur le parcours qui nous intéresse, il échouait d’un rien pour l’accessit d’honneur face à New Outlook.

Mathieu Boutin en attend un rachat ici : «Mon cheval vaut mieux que ne l’indique sa plus récente sortie. Ce jour-là, il a perdu sa place en début de course. Puis n’a pas eu ses aises au moment décisif. Précédemment, il avait fait bonne figure au niveau qui nous intéresse. Il a déjà bien fait sur ce tracé et le lot n’a rien d’exceptionnel sur le papier. A l’issue d’un bon parcours, il a selon moi sa chance ici.»

Serenu (n°12 – Morgan Delalande) nous avait séduits dans le Prix André Carrus, à Longchamp, échouant à un nez du podium gagnant.

Ce pensionnaire de Dominique Rétif apprécie la course en avant, une tactique souvent payante sur cette piste. A noter que la forme saisonnière plaide également en sa faveur. Il s’imposait l’an passé à pareille époque sur l’hippodrome du Lion-d’Angers.

Source : paris-turf.com