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Evénement exceptionnel ce vendredi 26 octobre en nocturne à Mons. Outre le fait qu’il se court à l’étranger, ce Grand Prix de la Toussaint – Finale du Tour Européen (Gr.II) nous permettra de voir en piste le phénomène Aubrion du Gers, qui va tenter d’aligner une onzième victoire consécutive.

C’est donc à Mons (Belgique) que va se disputer l’événement de ce vendredi 26 octobre, le Grand Prix de la Toussaint – Finale du Tour Européen (Gr.II). Seize chevaux de 7 à 14 ans seront aux prises sur la distance de 2.300 mètres avec départ donné à l’aide de l’autostart. Grande attraction de cette épreuve, Aubrion du Gers (3 – Jos Verbeeck) est certainement le meilleur hongre évoluant en Europe. Le phénomène de Jean-Michel Bazire est en piste pour une onzième victoire consécutive. Avec un bon numéro derrière la voiture, on le voit mal ne pas faire sienne cette épreuve, d’autant qu’il sera confié à Jos Verbeeck, qui n’est autre que le tenant du titre de ce Groupe II, au sulky de Bird Parker.  Il n’a pris part qu’à une seule étape, survolant le Prix du Président à Avenches (Suisse) et il devrait remettre le couvert pour l’occasion, comme le pense son mentor : « Tout s’est passé normalement quant à son entraînement depuis sa victoire bordelaise, voilà une douzaine de jours. Cet hippodrome l’a déjà vu gagner et Jos Verbeeck s’entend parfaitement avec lui. Il sera bien entendu encore déferré des quatre pieds. Il n’y a rien contre lui et on y compte, tout simplement… »

Les « Guarato » seront bien représentés avec trois chevaux en piste, à savoir Valko Jénilat (5 – Glenny Delaune), Billie de Montfort (7 – Hugo Langeweg Jr) et Attacus (6 – Jules Van den Putte Jr). Si ce dernier possède peu de chance de monter sur le podium, ses deux compagnons de boxes viseront la première place de ce challenge. Pour le moment, c’est Billie de Monfort qui mène les opérations et semble bien placée pour conserver son avantage, puisque qu’il faudrait des circonstances vraiment favorables pour que Valko Jénilat la prive de son maillot jaune. Pour cela, il faudrait que ce dernier s’impose et qu’elle ne finisse pas dans les trois premiers. Difficile à envisager avec la présence d’Aubrion du Gers. L’autre solution serait qu’elle soit non placée et que Valko Jénilat termine deuxième. Eu égard à la régularité de la fille de Jasmin de Flore, on a du mal à le croire également. Au sujet de celle-ci, son mentor a déclaré : « Elle sait débouler. Son 7 derrière l’autostart devrait pouvoir dès lors être géré assez aisément, même si elle aurait été mieux en dedans. Elle affiche une forme irréprochable, répétant toutes ses courses depuis un moment. Elle est à son meilleur niveau, meilleure que jamais. Sa victoire à Gelsenkirchen m’a vraiment fait plaisir. Elle visera une place sur le podium, car il y a… Aubrion du Gers. »

Derrière ces trois bases indiscutables, c’est un peu la bouteille à l’encre. On fera cependant confiance à la première ligne avec les candidatures d’Anna Mix (8 – Loïc Guinoiseau), qui demeure caractérielle au départ mais qui fut dauphine d’Aubrion du Gers en Suisse, Ustinof du Vivier (2 – Piet Van Pollaert), jugé sur ce qu’il a fait de mieux et la cadette Be Mine de Houelle (1 – Bernard Piton), plus confirmée sous la selle mais qui peut se révéler à l’attelé. Faute de combattants susceptible de faire afficher une belle cote, on retiendra Voeland (13 – Stefan Stevens), en regain de forme, et Vaquéro du Mont (4 – Romain Jajolet), qui peut accrocher une cinquième place sur ce tracé qui va lui convenir.

Source : paris-turf.com