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Fév 14

Quinté+ du vendredi 16 février 2018 : c’est qui le « Boss « ?

  • 14 février 2018

C’est à Cagnes-sur-Mer que se déroulera l’événement de ce vendredi 16 février, le Prix de Barcelone, qui réunit dix-sept trotteurs de 6 à 10 ans, échelonnés sur deux poteaux de départ. Invaincu en trois sorties sans ses fers, Boss du Meleuc à les moyens d’ajouter un nouveau succès à son palmarès.

Pas des plus chanceux dans l’important Prix de la Côte d’Azur (Gr.III), Boss du Meleuc (15 – Yannick-Alain Briand) a remis les pendules à l’heure en dernier lieu sur la même piste de Cagnes-sur-Mer. A cette occasion, son entourage lui avait enlevé ses chaussures. Cela lui avait déjà permis de s’imposer à deux reprises auparavant. Cela fait donc trois sorties victorieuses dans cette configuration en autant de sorties. Comme ce sera encore le cas dans ce Prix de Barcelone, il faut s’attendre à le voir réaliser une grande performance. C’est ce que pense son entraîneur, Yannick-Alain Briand : « Dernièrement, il a bien gagné sur ce parcours. J’ai dû y aller à huit cents mètres du but mais il a bien prolongé son effort. Depuis, je n’ai pas fait fort au travail mais il m’a l’air bien et souple. Comme ce n’est jamais facile de rendre vingt-cinq mètres, j’espère que la course sera rythmée. Déferré des quatre pieds une nouvelle fois, il devrait être à l’arrivée. »

Il faudra tout de même sortir le grand jeu pour rendre vingt-cinq mètres à un trotteur de la classe de Cirrus Atout (8 – Gabriele Gelormini). Cet ex-« Guarato vient d’intégrer les boxes de David Alexandre. Il vient de jouer de malchance dans le Prix Jules Roucayrol, se montrant fautif dans le denier tournant alors qu’il était en course pour les premières places. S’il « trotte » jusqu’au bout cette fois, il ne devrait pas être loin de la vérité. Son nouveau mentor se montre optimiste : « Il est arrivé chez moi juste après ses débuts à Cagnes-sur-Mer, ce 9 février. Il y a d’ailleurs été très malchanceux dans le dernier tournant, faute de place selon moi, s’enlevant alors. Il s’agit d’un bon cheval, on le sait. Il est en belle condition et il va trouver ici un superbe engagement, en tête. Il ne devrait logiquement pas décevoir… »

Le plus argenté de cette épreuve, à savoir Tony Gio (17 – Matthieu Abrivard), ne part pas battu d’avance. Il descend nettement de catégorie, après avoir pris part au Grand Prix d’Amérique. Il a des titres à faire valoir sur la Riviera, y comptant deux succès en trois sorties. Il aura ses quatre fers, mais cela ne devrait pas le perturber puisque c’est ainsi qu’il a remporté les treize victoires de sa carrière. Lui aussi à une belle carte à jouer. Dauphin de Boss du Meleuc lors de son avant-dernière sortie, Bingo d’Attaque (3 – David Cinier) devrait profiter de sa bonne forme actuelle pour se hisser dans la bonne combinaison de ce Quinté+, à l’image de Cathy A Quira (6 – Romain Derieux) et Boccaccio (5 – Régis le Vexier), qui ont suffisamment de moyens pour jouer un bon rôle. La moins riche du second échelon, Brune des Forges (12 – Nicolas Ensch), peut toutefois viser une place si elle reste sage. Même s’il monte de catégorie, Antoine du Bourg (2 – Nicolas Mortagne) peut créer la surprise, eu égard à ses nombreuses bonnes prestations sur cette piste.

Source : paris-turf.com

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Fév 13

Quinté+ du jeudi 15 février 2018 : Un nouvel « Aufor » en point de mire ?

  • 13 février 2018

En amont des deux premiers semi-classiques montés réservés à la génération des trois ans, l’événement de ce jeudi 15 février sera le Prix de Chateaurenard, une course européenne pour chevaux d’âge. Dix-sept seront au départ des 2700 mètres de la grande piste. Christian Bigeon peut encore enlever un quinté cet hiver, avec cette fois, Aufor de Mire.

Avec 39 victoires au compteur, Christian Bigeon et ses « Haufor » sont encore en train de repousser leurs limites durant un meeting hivernal, à Vincennes. Même si le mayennais se trouve derrière JMB au classement des entraîneurs, bon nombre de ses chevaux ont franchi au moins une fois le poteau en tête durant cet exercice 2017/2018. Ce n’est pourtant pas le cas d’Aufor de Mire (16 –Charles-Julien Bigeon), lui qui en avait remporté pas moins de quatre l’année dernière. Fin décembre, le fils de Notre Haufor avait obtenu un premier accessit, mais à distance du lauréat ce jour-là, Ungaro d’Eva (12- Tony Le Beller), qu’il va d’ailleurs retrouver sur sa route ce jeudi.

Ce dernier faisait face à un bel engagement, dans le récent Prix du Jura, mais n’avait malheureusement pas été chanceux au tirage, avec l’as derrière la voiture. Cela s’est vérifié par la suite, l’élève de Jean-Michel Baudouin se retrouvant mal embarqué, sur une quatrième ligne, en plaine. Après une faute dans le dernier tournant, il reviendra tracer une belle ligne droite, mais trop tard… La donne chance cette fois avec ce parcours de tenue, mais ça il aime, comme nous le confirme son mentor : « Dernièrement, il n’évoluait pas sur son parcours et avait hérité du numéro 1, mais il a malgré tout bien tenu sa partie. Il n’avait peut-être pas totalement récupéré après sa victoire dans le Prix de Bar-le-Duc. Il a eu un mois pour reprendre de la fraîcheur et va se présenter au top. Il y a de sérieux clients, mais tout est réuni pour qu’il termine dans les cinq premiers. »

Totalement pieds nus, ce qui ne lui est pas arrivé depuis mai 2016, Blé du Gers (9 – JMB) sera une autre attraction de la course. Faisant partie du contingent de chevaux de Jean-Michel Rancoule à quitter les boxes de Sébastien Guarato (avec Cleangame notamment), ce fils de Quinoa du Gers n’a pas été dépaysé par le changement d’air, gagnant immédiatement une course et se classant deuxième d’une autre. Les chronomètres affichés à chaque fois (1’13’’3 et 1’13’’5) sont excellents et nul doute qu’il va lutter pour la gagne.

Malchanceux depuis le début du meeting, l’un des deux autres représentants Bigeon, Auch (4 – Christian Bigeon) fait encore figure de placé possible, mais la gagne semble difficile dans ce lot relevé, tout comme d’ailleurs pour son partenaire d’écurie Vasco Flower (10 – Damien Bonne). Virginie Lecroq ne retente pas le coup de déferrer des quatre pieds Blues D’Ourville (15 – Pierre Houel), lui qui a fait des bêtises en dernier lieu. Elle nous explique pourquoi : « Les circonstances de course n’ont pas été favorables avec lui cet hiver sur les parcours de vitesse. Revenir sur plus long ne me dérange pas d’autant qu’il y a quelques chevaux de train au départ. En courant à l’économie, il doit pleinement se racheter et terminer sur le podium. Il est parfaitement physiquement et même avec un peu trop de gaz. J’espère que cela va sourire. ». Arthuro Boy (XX –XX) n’était pas déferré lors de son ultime sortie. Dès lors, il faut s’en méfier.

Source : paris-turf.com

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Fév 12

Quinté+ du mercredi 14 février 2018 : Mezidon a du talent !

  • 12 février 2018

Seize galopeurs bien connus des parieurs seront au départ du traditionnel événement de ce mercredi 14 février à Cagnes-sur-Mer : le Prix du Var. Ce handicap disputé sur les 2.000 mètres de la PSF s’annonce évidemment ouvert mais si quelques concurrents peuvent servir de point d’appui. C’est notamment le cas de Mezidon, assurément capable de confirmer son récent succès à ce niveau de la compétition malgré une surcharge de trois kilos…

Triplement représenté dans ce Quinté+, l’écurie de Pauline et Didier Prod’homme semble bien armée pour enlever la palme. Une chose est sûre, le hongre de 5 ans Mezidon (4- F. Veron) a séduit plus d’un observateur lors de son succès dans l’événement de référence : le Prix de Marseille. Tenu en haute estime en début de carrière, avant de connaitre des ennuis de santé, cet ex-élève de Jean-Claude Rouget a désormais retrouvé une partie de ses sensations. Il aura certes trois kilos supplémentaires à porter sur le dos mais sa marge de manœuvre saute aux yeux ! Dès lors, la passe de deux paraît parfaitement envisageable. Didier Prod’homme se monte confiant : « Mezidon (4) était estimé à 3 ans. La dernière fois, il a gagné, malgré un parcours en épaisseur. J’espère, comme pour mes autres chevaux, avoir un bon numéro de corde, car il aime être monté près de la tête. Même s’il a été pénalisé, il demeure compétitif. »

En cas de défaillance, son compagnon de boxes Allez Henri (1- A. Lemaitre) a les moyens de le suppléer. Ce véritable spécialiste du sable a retrouvé une valeur qui l’autorise à émettre de hautes prétentions à ce niveau. Il a mieux couru que ne l’indique le résultat brut en dernier lieu. Sa place est sur le podium. Malchanceux dans le Quinté+ de référence (7ème), Highland Dragon (10- C. Lecoeuvre) a la possibilité d’améliorer son classement, d’autant qu’il se montre très efficace avec les œillères pleines. Pensionnaire de Carina Fey, Komodo (11- E. Hardouin) compte deux accessits en trois apparitions dans la catégorie des gros handicaps. Il mérite le respect, à l’instar de Marathon Man (2- C. Soumillon), qui vient d’enregistrer un franc succès face à ses contemporains et qui pourra compter, une fois de plus, sur le talent de son partenaire, Christophe Soumillon. A propose de ce dernier, son mentor Yann Lerner nous a confié : « Marathon Man (2) a bien gagné dernièrement. C’est un cheval qu’on a toujours estimé. Et qui manque juste de maniabilité. Il se plaît sur le parcours des 2000 mètres de Cagnes. Il est encore plus beau physiquement. Malgré la pénalisation il conserve son mot à dire. »

S’il se montre bien détendu, Magari (6- C. Demuro) a également sa chance pour un bon classement, tandis que Metropol (5- A. Hamelin), second atout de l’habile Fabrice Vermeulen, et Ajmany (9- S. Pasquier), en forme sûre, compléteront notre sélection.

Source : paris-turf.com

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Fév 11

Quinté+ du mardi 13 février 2018 : un nouveau coup de maître signé Rodin ?

  • 11 février 2018

Giampaolo Minnucci, l’homme de Varenne, semble bien placé pour se distinguer à Vincennes, grâce à son association avec Rodin, qui va s’aligner dans le Prix de Château-Gontier (course C – européenne – 54.000 € – 2100 mètres GP – 7 et 8 ans) ce mardi 13 février.

A l’image de plusieurs légendes du trot, le nom de Varenne, double vainqueur du Prix d’Amérique, résonne encore à Vincennes. Son partenaire Giampaolo Minnucci, ce mardi 13 février dans le Prix de Château-Gontier, se mettra au sulky de Rodin (4). Certes, cet événement n’est pas du calibre du championnat du monde du trot, mais il demeure intéressant, ne serait-ce que par sa composition entre chevaux français et visiteurs.

Rodin a déjà foulé la cendrée parisienne. C’était le 23 juin dernier dans le Prix Hygica, sur les 2850 mètres de la petite piste. Son premier accessit, acquis devant Ungaro d’Eva qui s’est imposé fin décembre dans un Quinté+, séduisait. Ce fils de Love You devrait parfaitement s’adapter à cette course distance, vu les références qu’il possède sur les tracés de vitesse en Italie ou en Scandinavie. Comme il reste sur deux plaisants succès, sa première chance est solide, comme le confirme son metteur au point Cristian Rizzo : « Il tient une forme exceptionnelle et les conditions ce mardi lui sont très favorables, surtout avec le numéro 4. Une course rythmée avantage toujours ce finisseur. Je ne connais certes pas bien l’opposition. J’ai néanmoins toute confiance en lui. Je serais déçu en finissant cinquième…»

M.T.Joinville (12 – Jorma Kontio), à l’inverse de Rodin, connaît déjà ce tracé. Il y a acquis son dernier succès en date (avec aisance), en égalant presque son record de vitesse (1’12’’1) tout en s’élançant d’un couloir « piège » (le 17). Depuis, il a répondu présent par deux fois sur cet hippodrome. Sur sa lancée, ce concurrent venu du froid est incontournable. Son entraîneur Suzanne Richter nous en dit davantage : « Il n’est pas moins bien que fin décembre, lorsqu’il s’était imposé alors qu’il découvrait la France. Il a perdu du temps la dernière fois, tout récemment, sur une faute au départ, contrarié par un adversaire, étant quand même troisième. Il ne déméritait donc surtout pas. Il garde toute ma confiance. »

Panoramic (8 – Matthieu Abrivard) vient de réaliser une reprise de contact prometteuse, se classant cinquième. De tous les « Goop » présents dans cette épreuve, il est celui qui s’élancera avec la plus grande confiance de la part de son mentor. Sage, il devrait être dans le coup. Andiamo de Monchel (1 – Jean-Michel Bazire) sera cette fois et pieds nus. Retrouvant le multiple Sulky d’Or à ses commandes, ce protégé de Pierre-Alain Rynwalt-Boulard devrait bien tenir sa partie. Say That Again (16 – Pierre Vercruysse) a devancé M.T.Joinville et autre Suricato Jet en gagnant le Prix de la Chartre-sur-le-Loir. C’est dire s’il faut le redouter.

Sylvester America (9 – David Thomain) a repris de la fraîcheur. Véloce, ce concurrent forgé en Suède peut réaliser un numéro. As des Jacquets (3 – Robbin Bot), remarqué en dernier lieu et Romero (17 – Andrea Guzzinati), efficace sans ses chaussures, auront des ambitions pour les allocations.

Source : paris-turf.com

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Fév 11

Quinté+ du lundi 12 février 2018 : Roberta Zack redoutable sans ses fers

  • 11 février 2018

Le Prix de Senlis, l’événement de ce lundi 12 février à Vincennes, a fait le plein de partantes. Elles seront dix-huit juments en lice sur les 2.100 mètres de la grande piste de Vincennes, avec le départ donné à l’aide de l’autostart. Un tracé qui a déjà souri à notre favorite, Roberta Zack, qui est rarement passée au travers sans ses chaussures.

Les 2.100 mètres de la grande piste de Vincennes, le parcours de l’événement de ce lundi 12 février, le Prix de Senlis, sera à la convenance de Roberta Zack (8 – Pietro Gubellini), qui descend de catégorie suite à son échec dans le Prix Helen Johansson (Gr.III). Elle s’était imposée dans une course de ce genre, le Prix Bettina, le 5 mai dernier, une épreuve disputée sur le tracé proposé. Le lot semble du même acabit, mais elle sera confrontée qu’à des femelles cette fois. En outre, elle s’élançait en seconde ligne lors de la course susnommée alors qu’elle partira devant lors de ce Quinté+. On a toutes les raisons d’y croire, d’autant qu’elle est redoutable déferrée des quatre pieds. Son entraîneur, Cristian Rizzo, fait logiquement preuve d’optimisme : « Elle revient bien après avoir été absente deux mois entre novembre et janvier. Elle a certes été battue lors du récent Helen Johansson, mais Dominik Locqueneux était plutôt satisfait d’elle. Je suis assez confiant, même si je ne connais pas trop l’opposition. Il lui faudra négocier son numéro 8 en dehors. Cette bonne finisseuse a le droit de briller. »

L’opposition peut venir de deux autres étrangères, à savoir Olympia Gold (2 – David Thomain) et Thorn Bird (12 – Eric Raffin). La première vient de montrer sa forme sur le plateau de Gravelle en prenant une troisième place prometteuse sur 2.700 mètres. Elle devrait apprécier le raccourcissement de la distance et sera opposée à des adversaires légèrement moins huppées. C’est une belle course pour elle. Sa rivale reste également sur un second accessit et va également se plaire sur cette distance. Déferrée des postérieurs pour la première fois, elle n’aura contre elle que de s’élancer en deuxième ligne. Cela n’inquiète nullement son mentor, Eric Martinsson : « Elle vient d’être troisième lors de sa première apparition sur le sol français, tout en tirant un peu. Le rythme devrait être plus vif ce lundi, vu la distance raccourcie. Je ne connais vraiment aucune de ses rivales ici, sauf Olympia Gold. Elle a sûrement les moyens de disputer encore l’arrivée. »

Les représentantes françaises ne partiront pas en victimes expiatoires. A commencer par Bodéga Chenevière (7 – Luc Gaborit), qui vient de se distinguer dans l’une des courses de référence, le Prix d’Espalion (4e). Elle sera sans ses fers pour la première fois, ce qui devrait lui permettre de confirmer ses bonnes dispositions actuelles. Bocsa de Lespi (9 – Junior Guelpa), qui vient de se classer cinquième d’un lot plus relevé, aura également son mot à dire, à l’image de Ballerina Bella (14 – Matthieu Abrivard), qui a remarquablement couru en dernier lieu pour ses premiers pas sur la grande piste de Vincennes. Brihana (4 – Matthieu Mottier), récente lauréate, et Black Rain (11 – Alexandre Abrivard), qui s’entend bien avec son partenaire du jour, peuvent aussi s’insérer dans la bonne combinaison.

Source : paris-turf.com

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Fév 09

Quinté+ du dimanche 11 février 2018 : Propulsion en mode dragster !

  • 9 février 2018

Le Grand Prix de France sera l’affiche de ce dimanche 11 février sur l’hippodrome de Paris-Vincennes. Quinze champions vont s’élancer derrière les ailes de l’autostart pour parcourir les 2.100 mètres de la grande piste. Troisième de « l’Amérique », le scandinave Propulsion court toujours à la recherche d’une victoire de prestige dans le temple du trot. Impressionnant vainqueur du Grand Prix de Bourgogne, le 31 décembre dernier, sur le tracé proposé, l’élève de Daniel Redén peut trouver ici la consécration.

Considéré comme la revanche du Grand Prix d’Amérique, le Grand Prix de France s’annonce tout aussi palpitant malgré l’absence de Readly Express, magnifique vainqueur le dernier dimanche de janvier. Néanmoins, son dauphin, le crack Bold Eagle (8- F. Nivard), sera de la partie, tout comme ses poursuivants Propulsion (4- O. Kihlstrom), Bélina Josselyn (3- J.-M. Bazire), ou encore Briac Dark (12- M. Abrivard).

Notre favori Propulsion (4- O. Kihlstrom), remarquablement situé derrière les ailes de l’autostart, pourrait bien s’élancer avec les faveurs des parieurs. Car, en effet, ce trotteur de grande classe va retrouver là le parcours du Grand Prix de Bourgogne, une épreuve qu’il avait survolé le dernier jour de l’année 2017. Il a ensuite obtenu la troisième place de « l’Amérique », où il a tardé à pouvoir s’exprimer au moment de l’emballement final. Capable d’aller en tête comme d’attendre, il faudra être fort pour le battre.

La « ballerine » Bélina Josselyn (3- J.-M. Bazire) conduira l’opposition, d’autant qu’elle partira avec l’entière confiance de son mentor Jean-Michel Bazire : « Elle a bien récupéré de « L’Amérique », dans lequel la pagaille au départ lui à faire perdre de l’influx. Aussi, elle s’est élancée sur quelques foulées de galop mais malgré ça, elle a fini avec ses rivaux. Je la trouve mieux qu’avant la « belle ». Elle a un bon œil et elle pique des démarrages ce qui n’est pas dans ses habitudes. Elle ne devrait pas taper loin avec ce bon numéro. ». Evidemment, le sensationnel Bold Eagle (8- F. Nivard), double tenant du titre, mérite le plus grand respect. Mais il n’a pas encore franchi le poteau en tête cet hiver et, surtout, le fils de Ready Cash aura le désavantage de s’élancer avec un numéro en dehors derrière les ailes de l’autostart, ce qui n’est jamais une mince affaire à ce niveau de la compétition…

Derrière ces trois bases incontournables, l’hésitation est permise avec le bientôt millionnaire Traders (1- Y. Lebourgeois), qui vient de nous faire vibrer à deux reprises sous la selle et qui va se présenter ici avec un moral gonflé à bloc. Reste à savoir si sa position le long de la corde sera un atout ou un inconvénient. Metteur au point hors norme, son entraîneur Philippe Allaire a déjà sa petite idée derrière la tête et se veut rassurant : « Il a fait plus que son devoir cet hiver. Comme il n’a rien perdu de sa grande forme, je l’ai laissé au départ de ce Grand Prix de France. Une chose est sûre ; il partira en vacances ensuite. Il a hérité du numéro 1 derrière l’autostart, ce qui ne me déplait pas. Propulsion, qui est le cheval à battre, devrait vite prendre la tête. Le wagon de la corde devrait être le bon, tout du moins je l’espère. »

En seconde ligne derrière la voiture, les candidatures de Briac Dark (12- M. Abrivard), doté d’un fond inépuisable, Uza Josselyn (13- A. Abrivard), capable de finir à la vitesse du vent, mais aussi de Ringostarr Treb (15- G. Gelormini), pris en note dans la « belle », méritent d’être citées. Timone Ek (5- E. Bellei), qui effectuait sa rentrée dans le Grand Prix d’Amérique, a sans doute les moyens d’afficher ici quelques progrès.

Source : paris-turf.com

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Fév 08

Quinté+ du samedi 10 février 2018 : Bel Avis, acte 4 !

  • 8 février 2018

Un lot de grande qualité nous attend, ce samedi 10 février à Vincennes, à l’occasion du traditionnel événement : le Prix de Munich. Seize éléments d’âge, n’ayant pas gagné 525.000 euros, seront à la lutte sur le tracé réduit des 2.100 mètres de la grande piste parisienne. Bel Avis réussit un meeting d’hiver sans fausse note. Il fait face ici à un nouvel objectif et s’annonce, évidemment, redoutable.

Déjà vainqueur à trois reprises depuis le début du meeting, Bel Avis (11- J.-M. Bazire) semble actuellement au sommet de son art. Auteur d’une entrée victorieuse cet hiver dans le Prix de Cossé-le-Vivien, ce représentant de la célèbre casaque « Wildenstein » a fait sien la très recherchée Finale du Grand National du Trot (Groupe II), début décembre, puis dernièrement l’important Prix de Brest (Groupe III), autre objectif avoué. Il retrouve là une belle occasion de s’offrir un nouveau sacre. On compte sur lui !

Toutefois, l’opposition ne sera pas à prendre à la légère… Battu de peu par notre favori le 20 janvier, l’excellent Avenir de Blay (7- T. Le Beller) est loin d’avoir été ridicule, en dernier lieu, dans le Prix du Luxembourg (Groupe III), où il avait le désavantage de s’élancer avec une mauvaise position en seconde ligne derrière les ailes de la voiture. Ce hongre de 8 ans s’élancera avec un réel espoir de revanche. Véritable révélation de ces derniers mois, Afghan Barbés (2- Ch.-J. Bigeon) a pris la fâcheuse habitude de se reprendre pour finir, ce qui lui a sans doute couté le succès lors de ses deux dernières apparitions publiques. Mais avec le numéro 2 en première ligne, ce protégé de la famille « Bigeon » demeure incontournable. Son mentor n’a d’ailleurs pas caché sa confiance à notre reporter : « Il a encore bien tenu sa partie dernièrement même s’il s’est, une fois de plus, relâché pour finir, malgré les œillères. Sa forme est optimale et il se plaît particulièrement sur les courtes distances. Il y a deux ou trois sérieux clients mais je compte sur lui pour terminer sur le podium. »

Le fantasque Unbridled Charm (5- J.-Ph. Dubois) n’a rien perdu de sa superbe à 10 ans. A l’arrivée des quatre événements qu’il a disputé cet hiver, ce fils de Password paraît même de plus en plus sûr dans ses allures. Il partira avec des ambitions justifiées, à l’image du visiteur Rod Stewart (3- F. Ouvrie), remarquablement placé en première ligne, Attacus (4- E. Raffin), jamais décevant, ou encore Treasure Kronos (9- G. Gelormini), à ne surtout pas condamner trop vite. Associé à Franck Nivard, Unero Montaval (12- F. Nivard) intéressera les amateurs de belles cotes.

Source : paris-turf.com

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