Handicap disputé sur le parcours classique des 2.400 mètres de l’anneau clodoaldien, le Prix d’Auxerre a rassemblé un joli lot de chevaux, âgés de 4 ans et plus, ce dimanche 1er juillet. Jument confirmée dans ce genre de tournois, à la recherche de sa course depuis de nombreuses semaines, Running Waters mériterait de tirer son épingle du jeu.
Quatrième de l’édition 2017 de ce Prix d’Auxerre en 38 de valeur, Running Waters (12 – V. Cheminaud) s’élancera avec de solides ambitions ce dimanche, d’autant qu’elle a été abaissée de trois kilos sur l’échelle des poids, étant désormais prise en 35. Remarquée lors de ses deux dernières sorties, capable de galoper dans tous les terrains, et associée à Vincent Cheminaud, placé lors de son unique association avec cette fille de Makfi, l’élève de Jérôme Reynier semble posséder pas mal d’atouts dans son jeu pour disputer activement la victoire.
Pour cela, elle devra venir à bout de Max la Fripouille (1 – T. Bachelot), dont l’aptitude à la piste de Saint-Cloud n’est plus à démontrer (5 sur 6). Ce rejeton de Panis est en pleine possession de ses moyens comme l’attestent ses deux accessits d’honneur obtenus à ce niveau, ici-même puis à ParisLongchamp. Bien loti dans les stalles de départ, et associé à Théo Bachelot qui sait en tirer la quintessence, ce pensionnaire de Rodolphe Collet ne part donc pas battu d’avance, comme nous l’a confirmé son mentor : « Max La Fripouille est irréprochable. Dernièrement il a un une nouvelle fois chèrement défendu ses chances. Il est en forme, dans sa catégorie, et apprécie la piste de Saint Cloud. La corde 4 ne gâche bien évidemment rien… »
Second atout de Rodolphe Collet, Magnentius (3 – M. Nobili) vient de fort bien tenir sa partie pour son retour au niveau Quinté, en s’octroyant la troisième place du Prix du Palais du Louvre. Il évolue sur sa distance de prédilection, et n’a jamais conclu un parcours plus loin qu’au cinquième rang, en bon terrain. Mieux vaut donc l’avoir avec que contre soi.
Palmerino (6 – E. Hardouin) est au top de sa forme comme nous le prouve son récent succès acquis dans le Prix du Pays Basque. Pénalisé de six livres, il garde toutefois son mot à dire pour les places d’honneur, d’autant qu’il s’est imposé lors de son unique prestation sur le tracé du jour.
Linardo (9 – A. Badel) retrouve progressivement ses bonnes sensations et ne doit plus être loin de son meilleur niveau. Il se plaît à Saint-Cloud (2 sur 2) et s’entend à merveille avec son jockey. Muni d’une paire d’œillères australiennes pour la première fois, il faudra compter avec lui.
Avec désormais deux parcours dans les jambes, Sommery (8 – C. Demuro), auteure d’une probante fin de course le 11 juin, a les moyens de brouiller les pistes. Yann Barberot a d’ailleurs confié à son sujet : « En dernier lieu, elle a fait une très belle ligne droite sur le parcours corde à gauche de Maisons-Laffitte, où il n’est jamais facile de revenir de l’arrière-garde. C’est très encourageant. Cela sera plus facile pour elle de revenir sur cette piste. »
Vienna Woods (15 – M. Guyon), de mieux en mieux située sur l’échelle des valeur, n’est pas incapable de pimenter les rapports de cet événement en compagnie de Temple Boy (11 – G. Congiu), capable de remettre les pendules à l’heure avec un numéro de corde beaucoup plus favorable que lors de sa plus récente tentative.
Source : paris-turf.com
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