Quinté+ du samedi 15 juillet : Alto du Loir retrouve son pilote fétiche

Ce samedi 15 juillet, un joli programme vous attend sur le plateau de Soisy avec en point d’orgue les Prix de Bruxelles et du Louvre. Faute de partants dans ces épreuves, les quintéistes vont plancher sur le Prix du Palais de Chaillot (course C – 6 à 10 ans – 2875 mètres), qui reste des plus intéressants. Alto du Loir retrouve son pilote fétiche pour l’occasion et ne devrait pas laisser passer un si bel engagement.

Alto du Loir (n°8) et Eric Raffin ont été associés à 5 reprises. S’ils ont signé une disqualification, ils se sont imposés les quatre autres fois. Lors de leur dernier succès, le 26 mars 2016, ils laissaient dans leur rétroviseur un certain Anzi des Liards, qui fait depuis partie des meilleurs hongres français.

Le pensionnaire de Yannick Henry a été loin d’être ridicule lors de ses ultimes prestations dans le Sud-Ouest. Le 11 juin, à Agen, il avait été loin d’être ridicule dans un lot remporté par l’ogre Brissac (4e).

All Feeling (n°5 – C. Martens) a mieux couru que ne l’indique son classement dans l’étape du Trophée Vert au Touquet. Auparavant, il avait échoué d’un rien pour la palme dans un quinté à Vincennes, face à Picone. Il bouclait alors les 2850 mètres de la grande piste en 1’13’’3.

Il a déjà brillé par le passé à Enghien (3e et 6e en 2 essais). Mickaël Lemercier y compte samedi : « Sa course au Touquet ne compte pas. Il ne s’est pas adapté à la piste bosselée. Avant à Vincennes, il avait réalisé une performance de choix. Il est toujours aussi bien. Il ne sera pas plus mal à Enghien. Sensibles de ses boulets (surtout aux antérieurs), je préfère ne pas le déferrer. Christophe Martens le connaît bien. En tête, il a une belle carte à jouer à mon avis. »

Aprion (n°11 – J. Ph. Monclin) vient de tenir la dragée haute à Brissac à Toulouse, échouant finalement d’un rien pour la palme.  Cette tentative force évidemment le respect.

Même aux 25 mètres, il garde la confiance de son mentor, Norbert Vimond : « Il a très bien tenu sa partie à Toulouse. Au travail, il affiche une forme identique. Il a déjà gagné à Enghien. Son dernier échec sur cette piste venait des fortes chaleurs. Enervé avant l’épreuve, il n’avait été que l’ombre de lui-même. Les températures annoncées pour la fin de semaine lui conviendront normalement. Il se déplace avec des ambitions, même s’il doit rendre la distance. »

Violine Mourotaise (n°14 – D. Thomain) s’est rapidement montrée fautive le 8 juillet dernier ici-même, chose qui lui arrive assez rarement. Par contre, elle a prouvé sa forme en retrait, laissant pas mal de regrets. Le 7 juin, elle avait signé la plus belle victoire de sa carrière, remportant l’étape du GNT de Laval en 1’12’’9…

Unbridled Charm (n°17 – J-Ph. Dubois) constitue quelque peu l’« X » de l’épreuve. Il n’aurait qu’à se montrer sage d’un bout à l’autre pour jouer les premiers rôles. Le 2 juin, dans le Prix Pythia dans le Temple du Trot, il cherchait le passage avec des ressources, avant de s’enlever à cinquante mètres du but.

Dans le toujours convoité Prix de la Manche, Bad Boy du Dollar (n°13 – M. Abrivard) aurait terminé beaucoup plus près s’il n’avait pas fortement versé dans la phase finale. Avec une course rythmée, ce bon finisseur mérite un large crédit. Astor de Rozoy (n°9 – C. Duvaldestin), qui reste sur 3 succès sur l’herbe, revient sur le dur avec des ambitions.

Source : paris-turf.com

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