Considérée comme la revanche du Prix d’Amérique, le Grand Prix de France n’a rassemblé que quatorze champions sur le parcours de vitesse des 2.100 mètres de la grande piste de Vincennes, ce dimanche 12 février. Impressionnant lors de ses victoires obtenues dans les Grand Prix du Bourbonnais, de Bourgogne, et dans le championnat du monde des trotteurs, Bold Eagle, lauréat de ce Groupe I, l’an passé, aura à cœur de conserver son sceptre.
Vainqueur de l’édition 2016 de ce Grand Prix de France, dans l’excellente réduction kilométrique de 1’10’’7, Bold Eagle (4 – F. Nivard) peut encore inscrire une nouvelle ligne à son palmarès exceptionnel en réalisant, pour la deuxième année consécutive le doublé Prix d’Amérique-Grand Prix de France. Le dernier trotteur ayant réussi cet incroyable exploit n’est autre que son illustre aîné, Ourasi, lauréat de ces deux classiques en 1986, 1987, et 1988. Bien loti derrière les ailes de l’autostart, l’élève de Sébastien Guarato s’annonce une nouvelle fois difficile à devancer, déferré des postérieurs. Franck Nivard a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Il a gagné très facilement l’Amérique, et même s’il a battu le record de l’épreuve, il n’a pas eu une course dure. Il a très bien réagi lorsque je lui ai abaissé les oeillères à mi-ligne droite. Il a redonné un très bon coup de reins. Sébastien m’a confié qu’il avait bien récupéré. Tout se présente pour le mieux d’autant qu’on a hérité d’un très bon numéro. Il doit conserver son titre. »
Deuxième du Grand Prix de Bretagne, le 20 novembre, lors de ses débuts dans l’Hexagone, Propulsion (11 – O. Kihlström) a ensuite connu quelques soucis de santé. Ce fils de Muscle Hill n’a donc été revu en compétition que dans le Prix d’Amérique, dans lequel il a tracé un parcours plein de promesses, pour son retour, en s’octroyant une probante quatrième place. Désormais revenu à son meilleur niveau, le pensionnaire de Daniel Redén va tenter de contester la palme au crack de Pierre Pilarski.
Lionel (3 – M. Abrivard) n’est pas sur son parcours de prédilection, certes, mais aborde ce rendez-vous en pleine possession de ses moyens. Il s’entend à merveille avec son driver du jour, et évoluera, pour l’occasion, sans ses fers. Avec le « 3 » derrière la voiture, il faudra encore compter avec lui.
Un Mec d’Héripré (9 – J.-M. Bazire) est absent des pistes depuis le 26 août, mais a du travail derrière lui. Il évolue son parcours préféré, et sera, d’entrée de jeu, déferré des quatre pieds. Associé à Jean-Michel Bazire, qui sait en tirer la quintessence, ce rejeton d’Orlando Vici est capable de jouer les trublions.
Timoko (6 – B. Goop) a remporté ce classique en 2015, et n’a rien pu faire face à la supériorité de Bold Eagle l’an passé, devant se contenter de l’accessit d’honneur. Le protégé de Richard Westerink ne peut être condamné suite à son échec dans le Prix d’Amérique et doit profiter de sa situation favorable, en première ligne, pour remettre les pendules à l’heure.
Restée au poteau dans « la belle » de fin janvier, Anna Mix (2 – Y. Lebourgeois), finalement déclarée non partante, va apprécier le mode de départ de ce dimanche et peut compléter la combinaison gagnante de cet événement.
Voltigeur de Myrt (5 – L. Donati), troisième l’année dernière, a également son mot à dire, comme Wild Honey (8 – D. Thomain), à son affaire sur ce type de tracés.
Source : paris-turf.com
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