Événement disputé sur la distance de 2500 mètres, le Prix de la Comédie Française met aux prises seize poulains et pouliches âgés de 4 ans, sur l’hippodrome de Saint-Cloud. Proche de sa course, Zalzali mérite crédit.

Pas facile d’y voir clair dans ce Prix de la Comédie Française. Orientons-nous vers Zalzali, un sujet qui fait preuve d’une louable régularité depuis plusieurs semaines, et qui n’a échoué qu’après lutte pour la victoire dans l’épreuve référence, face à Eldacar (1 – Vincent Cheminaud), qu’il retrouve dans des conditions pondérales plus avantageuses. Les pluies tombées en région parisienne durant toute la semaine vont jouer en sa faveur. Son entraîneur, David Windrif, affiche logiquement une certaine confiance : « Il retrouvait un quinté mi-mars. Il s’est remarquablement comporté en étant deuxième ce jour-là. Je ne pouvais qu’être satisfait de son comportement. Il s’est montré particulièrement accrocheur et courageux dans la phase finale, en effet. Le terrain profond, à nouveau, sera un avantage. Il est en belle condition. Je suis confiant même si ce lot me semble supérieur. »

Sujet tardif, Murafej (9 – François-Xavier Bertras) n’a plus été revu depuis sa victoire du 23 octobre sur le sable deauvillais. Il dépend d’un entourage en forme et retrouve le gazon, une surface sur laquelle il a déjà rivalisé avec quelques-uns de ses adversaires du jour. Mieux vaut donc le retenir très haut pour cette rentrée, car il n’a certainement pas fini de progresser. François Rohaut, son metteur au point, vous dit tout : « Ce cheval tardif est très « sympathique ». Il a progressé en fin d’année. Il est certainement un peu plus efficace sur le sable fibré. Mais il faut bien qu’il fasse sa rentrée. Il est sur sa distance. Il va certainement manquer de ça, toutefois, surtout si le terrain est assoupli comme annoncé… »

Caractérielle, Whipearl (2 – Christophe Soumillon) n’a jamais donné d’espoir à ses preneurs dernièrement, étant sollicitée de bonne heure. Il convient néanmoins de ne pas prendre cet échec au pied de la lettre, car bien lunée, elle avait notamment montré dans le Grand Handicap de l’Elevage qu’elle demeurait compétitive en 37.5 de valeur. Adepte des pistes profondes, elle est en mesure de remettre les pendules à l’heure, pour sa première association avec Christophe Soumillon. Madernia (4 – Maxime Guyon) n’avait pas été convaincante lors de son coup d’essai dans les handicaps, le 18 novembre, sur un terrain collant. Cette fille de Duke Of Marmalade affiche toutefois une condition physique parfaite, comme l’atteste sa récente deuxième place derrière le doué Zémindari. Lauréate lors de sa seule apparition à Saint-Cloud, elle fait partie des bonnes chances théoriques de la course.

Contrainte de progresser en épaisseur, le nez au vent, pour sa reprise de contact, Amie Intime (7 – Tony Piccone) n’avait pas démérité pour autant. Retrouvant sur son dos Tony Piccone, qui la connaît bien, et confirmée au Val d’Or, elle représente un outsider plus qu’amusant dans cet événement.

Ma Cagnotte (13 – Stéphane Pasquier) vient de s’imposer dans un bon style à Amiens, sur une piste bien lourde. En valeur 33, elle paraît compétitive pour une place. Eldacar, pénalisée, Eos Quercus (5 – Alexandre Roussel), qui devrait courir en progrès, ou encore Aireybor (15 – Mickaël Barzalona), fils de Whipper, gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com