Le slogan de l’une des plus célèbres marques suisse convient parfaitement pour Calvin Borel. Aussi doué qu’imprévisible, il est très difficile d’aller contre le suédois d’origine. Sujet de grande classe, l’inconnu ce vendredi soir réside dans son aptitude à la petite piste et surtout à la longue distance.
Avec 16 partants et surtout un seul échelon de départ, les concurrents européens se frottent les mains, les Français rigolent moins. Sur le papier, l’avantage revient aux chevaux étrangers dans ce Prix Atropos (R4C2 – 20h30).
Les incontournables
Calvin Borel : S’il n’a pas de référence sur le parcours, Calvin Borel est incontournable de par son talent… mais il est loin de constituer une base certaine. Conrad Lugauer n’est qu’un simple passager au sulky. Fougueux, c’est le cheval qui décide de trotter ou de se mettre au galop, et pas le driver. Une chose est certaine, c’est sa qualité.
Archange Am : D’entrée de jeu, Lutfi Kolgjini met tous les atouts de son côté : déferré des quatre pieds et Franck Ouvrie au sulky. Il a affronté à plusieurs reprises l’élite de sa génération à quatre et cinq ans. Ses dernières tentatives sont à nuancer, selon les propos de son entraineur récoltées par l’équipe de Paris-Turf. C’est l’un des seuls étrangers à avoir des références sur les longues distances.
Les challengers
Red Team Rex : Nouvelle recrue de Fabrice Souloy, ce cinq ans originaire d’Italie mais venu de Suède a réalisé des premiers pas convaincants sur notre sol, dans une course où le rythme était soutenu. Sur un sport de tenue ce vendredi, il demeure compétitif dans les cinq premiers, c’est indéniable.
Astral Viretaute : Grand adepte de la course d’attente prolongée, il a une pointe de vitesse redoutable sur 300 mètres. Assez dur, il aurait eu une première chance en l’absence des européens. C’est tout de même une course où il peut faire parler de lui en bien. Il peut apporter un peu de spéculation aux rapports.
Bandit Hornline : Débarqué dans l’établissement français de Robert Bergh depuis peu, il s’est frotté lui aussi aux meilleurs suédois à quatre ans, comme Archange Am. Sa deuxième place derrière Ru de l’Airou en Belgique est correcte, suffisante pour qu’il puisse prétendre à une place.
Ah Quel Micha : Il a passé une année calamiteuse. Entre contre-performance et regrets, il a tardé à nous montrer ce qu’il a fait de mieux, à son fin d’année de trois ans. Troisième sur 2100 mètres, où il est peut-être plus à son aise sur les parcours de vitesse, son comportement était excellent. C’est sans aucun doute la meilleure chance tricolore au départ.
Les impasses
Already Wic : Alban Cottard n’a pas le choix des engagements, raison pour laquelle il est au départ de cette course. Il serait surprenant de le voir figurer dans les cinq premiers.
Rotary OK : Sa dernière sortie publique remonte au 18 avril. Très logiquement, il va manquer de compétition dans les jambes.
Tosca Victory : Trop d’incertitudes planent sur sa candidature, ses dernières performances ne prêtent pas à l’optimisme.
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