10 mai 2015 archives

Le Centre-Est est à l’honneur actuellement. Ce mardi 12 mai, cette région sera encore sous le feu des projecteurs, puisque le quinté aura lieu dans le Grand Prix de la Soie (course européenne – attelé – 2700 mètres – 7 à 10 ans – 13 pts). On peut regretter le manque de partants sur l’hippodrome de La Soie, mais au vu du nombre de réunions rapprochées actuellement, c’est le prix à payer. Idéalement engagé à la limite du recul, Urbain de Guez ne devrait pas laisser échapper cette occasion.

Urbain de Guez (n°9) n’a pas mis longtemps à retrouver la bonne carburation. Il a renoué avec la palme dès sa deuxième course de rentrée, le 19 avril à Cordemais. Il s’est tout simplement promené à cette occasion, après avoir mis «un tir» dans l’ultime virage. Certes, l’opposition semble plus coriace ici. Pour compenser, «JMB» lui enlève les quatre chaussures, chose qui ne lui est pas arrivée depuis le 31 août dernier. A 1450 euros du recul, il fera logiquement office de préféré du public.

Pour s’imposer, il devra toutefois passer sur le corps de Just Magic (n°1), un fils de Love You qui a rejoint les boxes des frères Martens en début d’hiver. Peu chargé en gains, il n’a eu que peu d’engagements à sa disposition depuis son arrivée sur notre sol. Il n’a pas le compte en banque en rapport avec sa qualité. Pour preuve, il vient de s’intercaler entre Rooibos et Titane Nordique en dernier lieu à Parilly. Seule petite ombre au tableau, il n’a jamais été vu corde à droite, mais cet élément n’a pas l’air d’inquiéter Vincent Martens : «Il s’est imposé dès sa rentrée, le 1er avril, à Marseille-Vivaux. Il n’a ensuite été devancé que par un bon cheval, une semaine plus tard, Rooibos, sur l’hippodrome de Lyon-Parilly. Il s’est exercé jeudi matin. Je peux vous dire que tout va bien. Il ne pose aucun problème corde à droite au travail. Il trouve évidemment une belle occasion de se mettre en valeur.»

Le local de l’épreuve Spirou d’Hautefois (n°4) ne s’élance pas en victime expiatoire. D’ailleurs, il n’a jamais connu la défaite sur cette piste, où il s’est présenté à deux reprises, toujours sur le parcours qui nous intéresse. Il ne doit pas être condamné sur sa récente disqualification à Cavaillon. Il s’est enlevé dans la phase finale alors qu’il luttait pour les premières places, et ce en étant chaussé. Complètement déchaussé ici, comme lors de son dernier trophée, il peut faire de la résistance face aux visiteurs. A neuf ans, ce fils de Jolmeto paraît meilleur que jamais…

Utiwit (n°7) a été pris en note par nos soins, à son avant-dernière sortie, le 28 avril à Saint-Galmier.

Malchanceux par le jeu des relais, il a bien terminé côté corde, après avoir tardé à se dégager.  Mickaël Cormy, qui avait également engagé Sportif dans cette épreuve, fait preuve d’une certaine confiance : «C’est un modèle de régularité. Il a ainsi fini quatrième sur ce même tracé début avril. Il n’était toutefois alors pas aussi affûté qu’actuellement. Il a l’avantage d’être au premier poteau ce mardi. Il faut en profiter. Il devrait encore pouvoir donner sa pleine mesure. Je redoute en priorité Spirou d’Hautefois.»

Une Sérénade (n°12) fait partie des bons chevaux d’âge de la région. Il faut effacer sa 7^e place à Beaumont-de-Lomagne, dans l’étape du GNT. Elle n’a pas bénéficié d’un parcours avantageux, se retrouvant piégée en épaisseur. Même ferrée, elle a son mot à dire en pareille compagnie.

Source : paris-turf.com