novembre 2014 archives

C’est le Prix de Boissy-Saint-Léger, disputé sur le tracé réduit de la grande piste de Vincennes, qui sert de support au pari quinté+ ce jeudi 13 novembre. Ce groupe III, ouvert aux trotteurs européens, oppose seize chevaux âgés de 4 et 5 ans. Concurrent ayant montré des moyens intéressants sur ses terres, Stelton est à surveiller de près pour ses premiers pas sur notre sol.

Rocky Winner remportait l’édition 2013 de ce Prix de Boissy-Saint-Léger, alors qu’il effectuait ses premiers pas sur l’hexagone. Stelton (4 – Jeppe Juel) pourrait bien l’imiter. En effet, ce fils de Dream Vacation a montré de gros moyens sur ses terres depuis ses débuts en compétition. Au mois de juin, il devançait des concurrents comme Indigious et Clint W. Boko, qui ont déjà fait leurs preuves à un bon niveau en France. Mieux encore, il dominait au mois de mai un certain Support Justice, vainqueur du Championnat Européen des 5 ans depuis. Jugé sur ses lignes, son aptitude aux tracés réduits ainsi que sa réussite déferré des quatre pieds, ce trotteur scandinave s’annonce redoutable. C’est d’ailleurs dans ce sens que vont les propos de son metteur au point, Jeppe Juel, plus vu à Vincennes depuis le 1^er janvier 2010 : « C’est un cheval que j’ai protégé jusqu’alors, sachant qu’il avait les moyens d’affronter les meilleurs sur le Circuit international l’année prochaine. Il est arrivé lundi à Chamant en provenance de notre ferme au Danemark. Je reste persuadé qu’il va apprécier Vincennes, où, j’ai déjà drivé sans gagner, mais en terminant une fois deuxième, l’autre quatrième. J’ai vraiment confiance en lui. »

Cheval le moins riche du lot, Rember Mail (10 – Christophe Martens) paraît cependant être un opposant de taille. Car même s’il n’a terminé que huitième en dernier lieu, dans le Prix Bohémia, il faut souligner qu’il n’a pas bénéficié de circonstances favorables, bouclant son parcours avec des ressources. Estimé par les frères Martens, qui nourrissent les plus hautes ambitions avec ce fils de Toss Out, il est en mesure de s’illustrer, d’autant qu’il a déjà rivalisé avec certains de ses rivaux du jour. Son metteur au point vous donne son avis : « Sa dernière course ne compte pas. Le déroulement de l’épreuve ne l’a pas aidé. Après un premier kilomètre couvert sur le pied de 1’18 », cela s’est joué sur un sprint. Pour moi, c’est un « tout bon ». Avec le numéro 10, il va devoir subir. Mais avec un parcours favorable, il peut finir fort et disputer l’arrivée d’une telle épreuve. Il l’a d’ailleurs prouvé cet été à Enghien. »

Vinci de L’abbaye (3 – Jean-Michel Bazire) a déçu dans le Critérium des 5 ans, alors qu’il évoluait sans ses quatre fers. Après un petit break, il a bouclé deux parcours sages de rentrée, ferré. Cette fois, Jean-Michel Bazire décide de le déchausser des postérieurs, une configuration qui lui réussit bien. En plus, il évolue sur un tracé à son entière convenance et a hérité du numéro 3 derrière les ailes de l’autostart. Il peut donc envisager de conclure sur le podium. Auteure d’une rentrée victorieuse, Moving On (9 – Franck Ouvrie) mérite elle aussi crédit, même si elle n’a pas été gâtée par le tirage au sort. Néanmoins, c’est en s’élançant de ce même couloir qu’elle a vaincu le 20 mai, dans un lot des plus corrects. L’opposition est plus relevée cette fois, mais elle est capable de s’illustrer. Varade d’Hermine (2 – Jos Verbeeck) retrouve progressivement la bonne carburation, comme l’atteste sa récente fin de course, à Saint-Brieuc. Totalement déferrée pour la deuxième fois de sa carrière et confiée à Jos Verbeeck, elle constitue l’une des bonnes chances de la course.

Plus connue sous la selle, mais non dénuée de moyens au sulky, Anna Mix (6 – Eric Raffin) a également son mot à dire, à l’instar de Picone (15 – Santo Mollo), malheureux le 10 octobre.  Artiste de Joudes (7 – Pierre Vercruysse), en forme, Athéna de Vandel (5 – Cédric Mégissier), plus à son affaire sur les tracés de tenue, ou encore Paparazzi (13 – Tony Le Beller), dont les lignes sont intéressantes peuvent être envisagés dans une combinaison élargie.

Source : paris-turf.com