Quinté du 1 novembre : La revanche du Wildenstein

Paris-TurfEn choisissant le Prix Perth (G. III – 3A+ – 1.600 m) comme support des paris à la carte, France Galop contente une nouvelle fois les sportsmen. Mais ce vendredi 1er novembre Saint-Cloud, c’est avant tout une revanche (une consolante ?) du dernier Prix Daniel Wildenstein (G. II) qui se joue.

Sept chevaux qui ont disputé le Prix Daniel Wildenstein, le week-end de l’Arc, sont encore là, presque un mois plus tard, pour ce Prix Perth. La lauréate du 5 octobre, Pollyana, n’étant pas de la partie, on regardera donc d’abord du côté de ses suivants.

Bon finisseuse (quatrième au poteau) dans le Wildenstein, Yellow Rosebud (15) sera logiquement reprise. Confirmée à ce niveau (en France comme en Irlande) et surtout sur piste profonde (plus c’est lourd, mieux c’est pour elle), la pouliche irlandaise apparaît comme une première chance dans ce semi-classique. Seul son numéro de corde (16 sur 16) joue contre elle, comme le regrette son entraîneur Dermot K. Weld, pas content et pas loin d’insinuer que le tirage au sort des places à la corde n’est pas clair. « Y a-t-il quelque chose à l’encontre de mes partants ? demande-t-il. Mes élèves évoluent très fréquemment tout à l’extérieur. Cela me décourage vraiment de courir en France. Si la pouliche avait tiré un numéro correct dans le Daniel Wildenstein, je pense qu’elle aurait gagné, mais elle avait le 17 sur 17.  Ceci dit, elle s’adapte à tous les terrains, est arrivée ici mercredi et est en très bel état. Je serai là pour la voir. »

Tout aussi bonne finisseuse que cette dernière (et cinquième à une encolure de sa rivale) dans le Daniel  Wildenstein, Topaze Blanche (16) est l’autre première chance évidente de ce Prix Perth. Dauphine de Silasol dans le Marcel Boussac à 2 ans, puis revenue parmi les très bonnes pouliches de 3 ans cet été (2e du Sandringham [G. II], puis 4e du Rothschild [G. I]), c’est une vraie miler qui s’aligne au départ. Indifférente à l’état du terrain et bien mieux servie par le tirage au sort (avec le 1), l’élève de Carlos Laffon-Parias s’annonce incontournable. « Dans le Prix Daniel Wildenstein, elle avait hérité d’un mauvais numéro et s’est retrouvée loin, fait remarquer son mentor. Mais j’ai bien aimé sa fin de course. Depuis cette sortie, elle est restée extra. Cependant, la place à la corde est moins importante à Saint-Cloud que sur les 1.600 mètres de Longchamp, surtout sur une piste lourde. »

Derrière ces deux pouliches, qu’il sera compliqué de départager, Pinturicchio (11), pourtant deuxième du Wildenstein, arrive un peu en retrait dans la synthèse de la presse. Si sa trajectoire manque d’un peu de clinquant (il vient des gros handicaps), le pensionnaire d’Elie Lellouche n’a pourtant désormais plus grand-chose à envier à quiconque dans ce lot. « Le cheval a tellement de métier et l’habitude de courir dans des lots touffus qu’il a été son affaire, faisait justement remarquer son jockey, Anthony Crastus, après sa deuxième place du début du mois. Avec seize partants, ce sera encore le cas ce vendredi… Bref, sur son terrain et sa distance de prédilection, on s’en méfiera vraiment.

Venue du Prix de l’Opéra (8e) et raccourcie de 400 mètres pour cette épreuve, Sarkiyla (14) n’est pas incapable de faire parler une autre ligne que celle du Prix Daniel Wildenstein. Très régulière, la pouliche entraînée par Alain de Royer Dupré ne déparaillerait pas au palmarès de ce Prix Perth, qu’elle a terminé à la troisième place l’an dernier. Titrée au niveau groupe III sur cette distance à 3 ans, la dauphine de Romantica dans le Jean Romanet (G. I) cet été à Deauville mériterait, au minimum, d’en empocher un second.

Peace Burg (6) a un peu plafonné dans le Prix Daniel Wildenstein (6e), mais reste, sur sa meilleure valeur, largement capable de monter sur le podium. Tout comme Kokaltash (12), deuxième de listed sur la ligne droite (1 800 mètres) de Maisons-Laffitte en début de mois et au sujet duquel son entourage estime qu’il a encore une belle marge de progression. Zinabaa (7) a un poil déçu pour sa grande rentrée mi-octobre. Mais ce double lauréat de groupe II (Muguet et Wildenstein) l’an dernier inspire logiquement la méfiance. Gengis (3) a sûrement de la classe, mais force est de constater qu’il est moins convaincant qu’au printemps. Enfin Gris de Rêve (4) a refait parler de lui récemment et n’est pas une impossibilité pour une petite place.

Source : paris-turf.com

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