Disputé mercredi sur les 2.700 mètres de la grande piste, le Prix de Soulac, qui servira de support au quinté, lance le célèbre meeting d’hiver de Vincennes. Régulièrement à l’honneur pendant cette période, Swing d’Eronville (12) est prêt à ouvrir le bal et inscrire un premier événement à son palmarès.
Huit. Il s’agit du nombre de succès de Swing d’Eronville (12) au cours des trois derniers hivers sur la cendrée. Vous l’aurez compris, le meeting est un objectif à part entière pour ce fils de Jag de Bellouet. Chef d’orchestre de ce « grand 8 », un certain Jean-Michel Bazire, un homme qui n’a pas son pareil pour préparer ses pensionnaires.
Après une longue période de repos, il n’aura fallu que trois parcours à Swing d’Eronville (12) pour renouer avec le succès, à Rambouillet, le 6 octobre. Un retour en forme confirmé dix jours plus tard dans l’étape du GNT de Lyon-La Soie. Ce jour-là, il se classait troisième de Swedishman et Ugo deNeuil, qui ne sont pas les premiers venus. Irréprochable sur ce type de parcours (cinq succès), où il est capable de trotter en 1’13’’ et fractions, il aura aussi l’avantage d’évoluer déferré des quatre pieds, ce qui n’a plus été le cas depuis pratiquement dix mois sur une piste en dur. Le représentant de Jean-Yves Beneat s’annonce, à juste titre, comme un lauréat en puissance et mériterait (enfin) d’inscrire un premier quinté à son palmarès.
Du côté de l’opposition, Sam Gibus (11) constitue un rival de choix. Auteur d’une saison 2013 fructueuse, période durant laquelle il a accompli de sérieux progrès et engrangé près de 150.000 euros, ce fils de Jet Fortuna se montre particulièrement redoutable sur les parcours de tenue de la grande piste – deux succès et huit accessits en onze essais. Lors de sa récente sortie à Cherbourg, ce trotteur dur à l’effort n’a pas démérité face à l’intouchable et talentueux Sthiéric. Dépendant d’une écurie qui marche sur l’eau dans les quintés (neuf fois de suite à l’arrivée !), il peut émettre de logiques ambitions pour la victoire.
Après une absence de près de cinq mois, Radieux Bégonia (14) a effectué une rentrée pleine de promesses dans l’événement du 11 octobre, sur la petite piste (quatrième). S’il n’a pu confirmer lors de la récente étape du GNT, à Lyon, où il était notamment devancé par Swing d’Eronville, ce fils de Look de Star a peut-être été victime du fameux syndrome de la deuxième course. En net regain de forme, il mérite d’être repris. En effet, il sera driver par Franck Nivard et revient sur un parcours où il avait réalisé un numéro en mars dernier.
Surprise du Lupin (7) ne doit pas être condamnée sur ses deux disqualifications. Il est vrai qu’elle déferrée des quatre pieds et « n’était pas à l’aise » dans cette configuration selon son mentor, Jean-Paul Marmion. Cette fois, elle restera ferrée. « Chaussée », elle a signé neuf de ses onze succès. Capable de trotter en 1’13 » sur ces 2.700 mètres, la fille de Kérido du Donjon est capable de remettre les pendules à l’heure.
« Meilleur que jamais » d’après Pierre Belloche, Shadow d’Odyssée (4), qui sait finir vite, peut prétendre à une belle place, à l’instar de Ricmic de Val (5), amené au mieux pour cette épreuve. En forme ascendante, Rapide d’Epuisay (15), qui n’est autre que le lauréat de l’édition 2012 de ce Prix de Soulac, et Quel Instant (6), jugé sur sa victoire dans l’étape du GNT à Vivaux, peuvent venir compléter la combinaison du quinté. On aurait pu en citer d’autres…
Source : paris-turf.com
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