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La course-poursuite entre le premier et le second poteau promet d’être intéressante dans le Prix Saint-Georges de Didonne (B – 6 et 7 ans – 2.850, GP), support du quinté de samedi à Vincennes. Thorgan Aimef et Samouraï Purple, qui partent devant, pourraient bien donner du fil à retordre à Torricelli et Toscane de Bruyère, qui s’élancent en leur rendant 25 mètres.

Commençons avec les meilleures chances du premier échelon. Auteur d’un bon meeting d’hiver l’an dernier, Thorgan Aimef (2) semble revenir au mieux, comme en témoigne sa quatrième place, dans un lot moins relevé, à plus de 50/1 le 22 novembre. Son retour sur la grande piste ne devant pas poser de problème, il inspire plutôt confiance si ce n’est que ce n’est pas un modèle de régularité. Depuis qu’il est déferré, Samouraï Purple (3) a aligné une impressionnante série de sept succès et deux premiers accessits en dix sorties et a gagné le droit de découvrir Vincennes. S’il est toujours délicat de se prononcer sur ce genre de candidature, son entraîneur-propriétaire, Anthony Péjus, est confiant avant le coup. « Il se transcende lorsqu’il est déferré des quatre pieds (avec de la résine), confirme-t-il. Il est extra et ne sera pas contrarié par le profil de la grande piste. J’ai fait appel à Franck Nivard.Personnellement, je crains Torricelli en priorité. Mais il est au départ ici avec l’objectif de gagner. »

Au second échelon, la candidature de Torricelli (16) se démarque. Gros moteur, capable d’enrouler longtemps, il a effectué une rentrée très honorable dans l’étape du GNT à Rouen-Mauquenchy (6^e). « Cette course lui a fait du bien, estime Sébastien Guarato. Il découvre un bel engagement et Jos Verbeeck le connaît très bien. Il a sa place dans le quinté. » Toscane de Bruyère (12) est l’autre « gros morceau » de ce poteau. Après une excellente rentrée à Vincennes (2.100, GP) fin septembre, elle a dominé un certain Beckman (qui vient de se mettre en évidence lors de ce début de meeting) à Enghien, mi-octobre. Sa dernière sortie ressemble, où elle s’est montrée fautive, à un accident. « Je la trouve mieux à l’entraînement ces derniers temps » raconte d’ailleurs François-Pierre
Bossuet à son sujet.

Les autres essaieront de se faire une place entre ces quatre chevaux. Sangoten (14) n’en est pas incapable, surtout qu’il courra cette fois pieds nus (ce qui ne lui est plus arrivé depuis mars dernier). Suzette de Brévol (10) aussi, qui trouve un excellent engagement devant, sera « D4 » et associée à JMB. Tischendorf Padd (13) n’est pas de tous les jours, mais il est capable de faire des trucs qui sortent de l’ordinaire, comme cet été à Enghien, où il a battu de vrais bons chevaux, meilleurs que ceux qu’il affronte ce samedi. Remarqué lors de sa dernière sortie, on s’en méfiera vraiment. Moins en vue ces derniers moins, le Levesque Santon (15) s’est rappelé à notre bon souvenir la dernière fois. Confirmé dans cette catégorie, il peut sans nul doute être à l’arrivée s’il court sa bonne valeur. Enfin, on glissera également un mot sur la régulière Sarah du Plessis (18), qui a pris la majorité de ses gains aux étages inférieurs, mais donne toujours tout ce qu’elle a.

Source : paris-turf.com

Alors qu’elle n’a plus franchi le poteau en tête depuis deux ans, la dernière sortie de Tellement Haufor incite à l’optimisme. Elle sera ainsi probalement la préférée des parieurs dans le Prix Hilda (D – F6A – 2.850, PP), support du quinté de vendredi soir à Vincennes.

Tellement Haufor (14) est passée tout près de renouer avec la victoire le 8 novembre, dans une épreuve identique à celle qui nous intéresse. Battue sur le fil par Topaze Jef, après lui avoir offert une superbe résistance, la protégée de l’écurie Bigeon mériterait de décrocher la plus belle des récompenses. Bien engagée et à nouveau pieds nus ce vendredi, elle trouve une belle occasion de concrétiser les espoirs de son entourage et de ses preneurs. « J’ai toutes les raisons d’y croire » résume Christian Bigeon. « Pour moi, elle dispose d’une première chance. »

Pour lui donner la réplique, il faut penser à Topaze de Marzy (4). Pieds nus et associée à Jean-Michel Bazire, son entourage vient à Vincennes avec de l’ambition et avec une jument qui, après s’être s’imposée dans une petite course à conditions à Nantes (contre les mâles), monte de catégorie. Tempête d’Hermès (10) suit un peu le même chemin. Suite à son succès lavallois du 13 novembre, dans un lot un peu plus relevé que celui de Topaze de Marzy, elle retourne à Vincennes où elle n’a couru qu’une seule fois, il y a plus de trois ans (dai, PP). Mais elle a pour elle le label Marmion, qui incite généralement à la confiance. Quatrième de la course de référence du 8 novembre, Tina du Pont (16) est une valeur sûre dans cette catgorie. Très bien engagée et régulière, on doit la voir à l’arrivée. Troisième du quinté de référence, Tessy d’Yville(11) avait montré beaucoup de ténacité ce jour-là. Retardée par une faute en début de parcours, elle était en effet revenue arracher le second accessit à Tina du Pont, terminant cependant à très nette distance de Tellement Haufor. Elle alterne les disqualifications et les très bonnes sorties (comme fin août, où elle gagné sur la grande piste à près de 90/1) avec beaucoup d’application. Tess de Villeneuve (9) a pour elle une très belle régularité, même s’il faut admettre qu’elle doit encore faire ses preuves à ce niveau et en région parisienne.

Source : paris-turf.com

C’est l’une des premières révélations de ce meeting d’hiver. Le trotteur danois New Line revient en piste dans le Prix des Landes (G. III, euro. – 6 à 10 ans – 2.850, GP), support du quinté de jeudi à Vincennes. Il y sera encore très attendu.

On avait hâte de la voir… et on l’a vu. Facile lauréat, pour ses débuts en France, du Prix de Cossé-le-Vivien (C –2.100, GP) le 16 novembre, s’attirant même les compliments de Pierre Levesque, New Line (2) s’attaque maintenant au parcours classique. « Nous avions la possibilité de courir ce jeudi, mais aussi le 1^er décembre, explique  Anders Svanstedt. Espérons que l’on a fait le bon choix. En tout cas, il est resté très bien. Il va beaucoup au paddock, n’étant attelé que tous les quatre jours. Je crains évidemment Soleil du Fossé. Un deuxième succès d’affilée nous inciterait à poursuivre l’hiver en France. » Après avoir battu Panne de Moteur, double lauréat de groupe I, début septembre, ce hongre de 8 ans semble avoir les moyens d’épingler quelques pointures de Vincennes à son tableau de chasse.

Face au grand favori annoncé, Tornade du Digeon (4) emmènera une nouvelle fois l’opposition. Battue par le trotteur danois le 11 novembre, l’élève de Jean-Michel Bazire n’a toutefois pas démérité ce jour-là. On ne jurerait pas qu’une revanche, à la régulière, soit totalement impossible si, bien sûr, la fille de Jag de Bellouet reste au trot. Car, à 6 ans, elle n’a jamais été aussi près de jouer dans la cour des grands. Une catégorie que Soleil du Fossé (16) tutoie cette année. Vu dans le Prix de Paris en en février, cet autre rejeton du grand Jag a empilé trois succès de groupe III au printemps. La seconde partie de la saison a été plus chaotique (fautif dans le René Ballière en juin, puis lors de ses deux dernières sorties automnales), mais sa grande classe n’a évidemment pas disparu. S’il s’élance bien, il lui restera ensuite à refaire 25 mètres sur les chevaux du premier poteau.

Turbo Jet (6) n’a pas encore les mêmes références que ce dernier. De retour en grâce depuis le mois de juin (raflant trois bons quintés), il reste sur deux nets succès au Bouscat. Jean-Etienne Dubois espère que ces deux sorties vitorieuses lui ont redonné du moral pour le meeting, même s’il estime qu’il est moins performant à Vincennes. Jument de classe, dotée d’une pointe de vitesse qui sort de l’ordinaire, Tempête d’Azur (1) sera ferrée, Jean-Paul Marmion estimant qu’elle est compétitive ainsi. Elle paraît incontournable pour un accessit.

Ce sera peut-être plus compliqué pour Quel Chef (5). Mais ses deux dernières sorties, sur le parcours qui nous intéresse, ont agréablement surpris (4^e à plus de 120/1 dans le Prix des Cevennes, G. III, le 30 octobre notamment). Vu sa régularité d’ensemble, on ne serait finalement pas étonné de le voir confirmer, démontrant ainsi qu’il vient, à l’âge de 9 ans, de franchir un palier. Québir de Léau (12), qui retrouve Franck Nivard, et Sirocco Jibace (8), déferré (des quatre) pour la première fois, sont les deux notes de méfiance à signaler avant le coup.

Source : paris-turf.com