Encore un événement difficile à déchiffrer ce jeudi 15 mars sur les 1.500 mètres du sable de Chantilly. Ils seront seize chevaux, âgés de 4 ans, à en découdre dans ce Prix Otto. Estimé par son entraîneur, On The Sea vient de prouver qu’il était compétitif à la valeur qui lui a été attribuée.

Certainement un peu tendre à 3 ans, lorsqu’il s’est attaqué à cette catégorie, On The Sea (2 – Aurélien Lemaitre) a beaucoup progressé depuis cette tentative infructueuse. Après avoir remporté deux belles courses à conditions, il s’est classé quatrième d’un événement à Cagnes-sur-Mer, alors qu’il était pris plus haut sur l’échelle des valeurs.

A cette occasion, son entraîneur faisait preuve d’un réel optimisme, nous assurant qu’il valait mieux qu’une épreuve de ce genre. Si tel est le cas, c’est le moment ou jamais de nous le prouver dans le Quinté+ de ce jeudi 15 mars, le Prix Otto. Nicolas Caullery est assez confiant : « Il a effectué des débuts encourageants au niveau qui nous intéresse ici. A l’issue d’un bon parcours, il a bien conclu pour obtenir la quatrième place. Il est au moins aussi bien depuis ; il est en effet en train de changer physiquement et devrait en toute logique confirmer à l’issue d’un bon parcours, même s’il prouvait dernièrement qu’il n’avait pas de marge de manœuvre à ce poids. »

Venant de devancer notre favori à ce niveau de la compétition, Dégrisement (5 – Nicolas Perret) peut certainement jouer un premier rôle également. Son propriétaire (Jean-Claude Seroul) quitte rarement son fief du Sud-Est pour faire de la figuration. S’il fait un si long déplacement, c’est qu’il doit avoir une petite idée derrière la tête. Jamais sorti des trois premiers en quatre essais sur le sable, il va être comme un poisson dans l’eau ici. On vous conseille de ne pas le sous-estimer. En tout état de cause, P   atrick Khozian le voit à l’arrivée : « C’est un poulain qui a connu quelques petits ennuis de santé et qui avait besoin de courir pour retrouver son bon niveau. Dernièrement, je n’ai du tout été surpris de sa performance, ce n’était juste qu’une confirmation. De plus, cette fois, il a hérité d’un bon numéro de corde et avec un parcours sans encombre, il devrait pouvoir jouer les premiers rôles. J’espère que la victoire lui sourira… »

Derrière ces deux bonnes bases, nous sommes attirés par le bas du tableau, où nous trouvons trois chevaux en forme, à savoir King Of Spades (12 – Stéphane Pasquier), Magic Song (15 – Pierre Bazire) et Jumpin’s Jack Flash (14 – Antoine Hamelin). Les deux premiers viennent de composer le couplé gagnant d’un petit handicap. L’ordre peut être inversé puisque King Of Spades retrouve son rival avec un avantage pondéral. Le troisième a montré de jolis moyens la saison passée. Après une course de rentrée qui s’est révélée nécessaire, il devrait courir en amélioration. Il peut faire afficher une belle cote. Highest Rockeur (10 – Grégory Benoist) ne doit pas être condamné trop hâtivement. Il peut se rappeler à notre bon souvenir. Cry Baby (11 – Théo Bachelot) a fait ses preuves à ce niveau. Elle peut se placer, à l’instar de Nuée Ardente (7 – Maxime Guyon), qui joue souvent les premiers rôles.

Source : paris-turf.com

Handicap réservé aux seuls 4 ans, disputé sur le mile de la piste en sable fibré cantilienne, le Prix Otto a réuni un joli lot de dix-sept chevaux. Performant sur le sable, et confirmé sur la distance, Walec possède de solides atouts pour jouer les premiers rôles.

Cheval régulier, dont l’aptitude aux pistes en sable n’est plus à démontrer, Walec (4 – G. Benoist) détient une belle carte à jouer. Ce protégé de Philippe Sogorb a désormais trois parcours dans les jambes, et approche de son meilleur niveau. Il évolue sur une distance qui lui sied à merveille (6 sur 7), et sait s’adapter à toutes les tactiques de course. Confié pour la première fois à Gregory Benoist, ce fils de Shamardal semble capable de mettre tout le monde d’accord. Son mentor a d’ailleurs confié à son sujet : « En dernier lieu pour son premier gros handicap, je trouve qu’il s’est très bien comporté, il a été très courageux perdant une meilleure place à la fin. J’espère cette fois qu’il aura un meilleur numéro de corde car je pense qu’il évolue sur sa distance et avec un parcours favorable, il peut finir dans les trois premiers. Je le trouve en super forme. »

Cependant, Lugana (8 – C. Demuro) ne l’entend pas de cette oreille. Ce rejeton d’Areion est dans une condition physique optimale comme en témoigne sa récente victoire obtenue sur le tracé du jour. Titulaire de deux succès et d’un accessit, en trois prestations sur les 1.600 mètres de la P.S.F. cantilienne, et bien loti dans les stalles de départ (1), l’élève de Pia Brandt ne part pas battu d’avance, malgré cinq livres de pénalisation.

Zuberoa (16) a tracé un parcours encourageant lors de son récent retour en piste, et a certainement progressé sur cette sortie. Bien placé en bas de tableau, confirmé sur ce type de surface, et à son affaire sur la distance, mieux vaut l’avoir avec que contre soi, sous la selle de Vincent Cheminaud.

Mount Isa (2 – C. Soumillon) n’a plus à faire ses preuves en pareille société. Certes, cet élève de Pia Brandt n’a plus été revu en piste depuis le 20 octobre, mais il a déjà réussi sur sa fraîcheur, et bénéficie, d’emblée, de la monte de Christophe Soumillon. Performant muni d’une paire d’œillères australiennes, et nullement dérangé par le parcours emprunté, sa candidature ne doit pas être prise à la légère.

Duquesa Penguin (9) est sur la montante. Confié à Pierre-Charles Boudot, qui sait en tirer la quintessence (2 sur 2), irréprochable sur le sable, en trois sorties, et ayant hérité d’un numéro favorable au départ (5), il s’annonce compétitif pour les accessits. Didier Prod’homme, rassuré après son dernier résultat a déclaré : « J’ai bien aimé la plus récente sortie de Duquesa Penguin. Ce jour-là, après avoir patienté durant le parcours, il a conclu dans un bon style. C’est un adepte du bon terrain. Voilà pourquoi j’ai opté pour cet engagement. Il semble pris à une valeur correcte pour ses débuts dans les handicaps. Il lui faudra juste s’adapter à cette distance qui peut s’avérer le bout du monde pour ses aptitudes. »

Sharpalo (1) et Maxime Guyon forment un redoutable tandem. En effet, en cinq associations, le couple a toujours conclu dans la combinaison gagnante. De plus, comme il se plaît sur la distance, et la surface, il faudra compter avec lui, muni d’une paire d’œillères pleines.

Eye Candy Kitten (17 – A. Badel) ne doit pas être condamné sur son récent faux pas. Il a repris de la fraîcheur en vue de cette confrontation et n’est pas hors d’affaire pour une quatrième-cinquième place, à l’image de Rayyan (13 – T. Bachelot), sur sa distance de prédilection (5 sur 5).

Source : paris-turf.com