Que des 3 ans au départ de l’événement de ce jeudi 26 juillet à Maisons-Laffitte, le Prix le Roi Soleil. Ils seront seize poulains et pouliches à en découdre sur les 1.400 mètres de la ligne droite. Notre choix s’est porté sur la candidature de Falco Delavillière, qui sera muni d’œillères pour la première fois.

Falco Delavillière (13 – Grégory Benoist) a déjà fait ses preuves dans ce type de tournois. Il aura pour lui son expérience des gros handicaps dans l’événement de ce jeudi 26 juillet à Maisons-Laffitte, le Prix le Roi Soleil. Il court le plus souvent dans le groupe de tête. Faisant longtemps illusion pour un bon classement, il se fait remonter tout à la fin par de meilleurs finisseurs.

Les 200 mètres de moins à parcourir et le port des œillères devraient donc l’avantager. C’est là-dessus que va s’appuyer son entraîneur, Ramon Avial-Lopez : « Il a découvert les handicaps début mai et il s’y montre régulier, avec trois accessits. Il s’est cependant un peu arrêté sur la fin le mois passé, à Saint-Cloud, où il se classait cinquième. Je vais dès lors le munir d’oeillères, ici. Cela sera une première. Le tracé proposé ne sera pas un souci et son dernier travail a été excellent. Il se déplace avec les plus hautes ambitions… »

La régulière Money Sister (8 – Cristian Demuro) devrait être une adversaire redoutable. Elle vient d’effectuer une semi-rentrée encourageante sur plus court. Elle est à son affaire en ligne droite et va se plaire sur la distance proposée. On connaît la réussite de son mentor Fabrice Vermeulen et on peut penser qu’il compte beaucoup sur cette représentante des couleurs de Gérard Augustin-Normand. Autre danger pour notre favori, la présence de French Pegasus (4 – Iorits Mendizabal). L’élève de Yann Barberot fait preuve d’une constance peu commune. Très à l’aise sur la ligne droite mansonnienne, la seule inconnue reste les 1.400 mètres, qu’il va aborder pour la première fois. Sur sa classe, s’il s’adapte au parcours, il a une belle carte à jouer, comme le pense son metteur au point : « Il se montre régulier. Il trouve cependant malheureusement toujours un ou une rivale pour le devancer, trois fois, depuis mai, comme vous pouvez le constater. Sa valeur est moins élevée, maintenant, qu’à une certaine période. J’en profite dès lors pour le tester, ce mardi. Il connaît parfaitement Maisons-Laffitte. Il est maniable et il devrait pouvoir se sortir des 1400 mètres. Il va bien se défendre… »

Cheval de classe du lot, Irish Emperor (1 – Mickaël Barzalona) n’est pas mal placé dans cette épreuve, malgré son poids élevé. Il dépend d’un entraînement en forme et a été supplémenté pour être au départ. Ce n’est certainement pas pour faire de la figuration. Venant de passer chez Didier Prod’homme, Smart Move (6 – Franck Blondel) vaut mieux qu’une course à réclamer et peut créer la surprise, tout comme Iserman (7 – Vincent Cheminaud), qu’il ne faut pas condamner trop vite. Morning Dream (10 – Julien Augé) fait toute ses courses et mérite un large crédit, à l’image de Massina (3 – Théo Bachelot), qui cherche sa course avec application.

Source : paris-turf.com

Ce lundi 3 juillet, direction le Prix de Maisons-Laffitte pour un quinté en ligne droite des plus intéressants, le Prix Le Roi Soleil (3 ans – 1600 mètres LD – réf : +20). Mis dans du coton par son entourage, Guanacaste a les moyens de faire mouche d’emblée dans les handicaps.

Un poulain nous a particulièrement enthousiasmés le 23 avril, à Saint-Cloud : Guanacaste (n°8 – P-C. Boudot). Encore attardé à 200 mètres du poteau, dans une course rondement menée, le fils de Whipper a terminé dans une magnifique action.

Ce véritable rouleau compresseur a répété dans la foulée, ouvrant son palmarès en force, sur la piste de Chantilly. Bien qu’il effectue ses premiers pas en ligne droite et dans les handicaps, il se profile comme un solide favori. Henri-Alex Pantall n’a d’ailleurs pas caché sa confiance : « Il vient d’ouvrir son palmarès avec brio. Je juge ce poulain assez intéressant. Des pluies devaient tomber vendredi et samedi. Cet adepte du terrain souple sera peut-être avantagé, dès lors. Sachez que son manque d’expérience ne m’inquiète pas ! »

Son dauphin le 22 mai, Shams Brazilero (n°15 – G. Benoist), a, pour sa part, prouvé depuis qu’il avait la pointure d’un événement. En effet, dans l’épreuve de référence, le Prix des Hauts de France, il avait obtenu une plaisante 4^e place.

Touching The Sjy (n°1 – G. Mossé) peut regarder les mâles dans le blanc des yeux, comme elle vient de le prouver par deux fois à ce niveau (3^e et 2^e).  Le 8 mai, à Saint-Cloud, elle ne trouvait sur sa route qu’un certain Roc Angel, qui s’est classé 3^e dans le Prix Paul de Moussac (groupe III) ensuite.

Alexandre Fracas nous a confié : « Elle est régulière dans cette catégorie, où il ne lui manque plus qu’une victoire. On va essayer de remédier à cela dès ce lundi, même si c’est toujours très difficile de s’imposer à ce niveau, surtout qu’en ligne droite, il est compliqué de prévoir le déroulement de course. Quant au terrain, je ne souhaite pas qu’il s’assouplisse trop. »

Mujeeb (n°11 – A. Lemaitre) a obtenu deux places (3^e et 5^e) en autant de tentatives dans ce genre de confrontations. En dernier lieu, il a quelque peu craqué à la fin, sur 2100 mètres, ce qui incite son entourage à revenir sur le mile. L’assouplissement prévu des pistes ne sera pas pour lui déplaire.

Gigrette (n°12 – C. Soumillon) a séduit le 1^er juin à Fontainebleau, où elle effectuait une reprise de contact après deux trophées dans le Sud-Est de la France.

Source : paris-turf.com