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Ce 29 novembre, il s’agit du dernier dimanche de l’année sur l’hippodrome d’Auteuil. Nous sommes gâtés avec deux listeds et pas moins de trois groupes, dont le Prix Georges Courtois. Le quinté se disputera pour sa part dans le Prix Jean Laumain (handicap – steeple-chase – réf : +11 – 5 ans et plus – 4400 mètres), avec une épreuve fournie en partants. Après deux accessits à ce niveau, Valtor mériterait de monter sur la plus haute marche du podium.

Valtor (n°4 – Marc-Antoine Dragon) s’est présenté à trois reprises dans les événements pour deux accessits à la clé, dont le dernier en date dans le Prix Cacao sur le parcours qui nous intéresse.

Certes, il n’avait rien pu faire face à Marvel Flight, mais il devançait bon nombre de ses rivaux du jour à cette occasion. Les peaux de mouton qu’il portait pour la première fois ont eu un effet bénéfique. Du coup, son entourage les lui remet ce dimanche. Son unique échec à ce niveau a eu lieu dans le Prix Violon II face à une toute autre opposition. Avec l’alourdissement de la piste, tous les éléments semblent réunis afin qu’il décroche la palme.
Osso Bello (n°9 – James Raveley) a dû se contenter de la 6^e place dans l’épreuve de référence, en raison d’un terrain pas assez profond à son goût. Mieux vaut le juger sur sa troisième place dans le groupe III Prix Montgomery, où il devançait d’ailleurs notre préféré.

​François-Marie Cottin affiche une belle confiance avant le coup : «Je n’ai plus besoin de vous le présenter. Il lui faut un terrain profond et une longue distance pour tirer son épingle du jeu. Il l’a encore démontré cet automne, lors du relevé Prix Montgomery. Il n’a pas démérité le dernier coup en étant sixième ici-même. Il finissait correctement ce jour-là. Je lui vois une chance très régulière ici…»
Vent d’Allier (n°5 – Anthony Lecordier) n’a pas été chanceux pour son retour sur les gros obstacles en dernier lieu. Il s’est retrouvé derrière Buck’s Bank, qui a chuté au mur, et s’est retrouvé trop loin ensuite. Il va monter en puissance là-dessus et devrait se montrer nettement plus dangereux cette fois. Le 1^er mars dernier, il s’intercalait entre Jemy Baie et Singapore Sky dans une épreuve similaire. Cela lui confère une toute première chance ici…

Verdure des Obeaux (n°3 – Thomas Beaurain) n’a pas fait dans la dentelle dans le Prix Count Schomberg, qu’elle a glané avec 4 longueurs d’avance.

Son mentor Nicolas Devilder la présente en steeple cette fois, où elle n’a pas à encaisser la surcharge au poids suite à sa récente demonstration : «Elle a déjà gagné sur le steeple d’Auteuil. Mais elle découvrira ici la piste intérieure. Je pense qu’elle devrait bien s’y adapter. La distance plus longue ne sera sans doute pas un problème, aussi. Elle est restée bien d’état. J’y compte, d’autant que, si elle s’adapte à tous les terrains, elle sera avantagée par le lourd. Elle prendra des vacances après ça….»

Source : paris-turf.com

Pour ce dernier dimanche sur la butte Mortemart, le plateau est de qualité ce 23 novembre, avec en point d’orgue le Prix Georges Courtois. Le quinté, le Prix Jean Laumain (steeple-chase, réf : +8, 4300 mètres, 5 ans et plus), s’annonce ouvert pour la pole position. Toutefois, Vauban Laugil, deuxième de l’épreuve de référence, a les moyens de terminer sa saison en beauté.

Vauban Laugil (n°15), après avoir été vu sur les haies durant la première partie de l’année, s’est montré à la hauteur pour son retour sur les gros obstacles en cette fin 2014. Lauréat du Prix Mandarin, fin septembre sur le parcours qui nous intéresse, il a ensuite obtenu une probante deuxième place dans l’épreuve de référence, le Prix Cacao, le 1^er novembre.  Il retrouve le lauréat, Usted Me Cara (n°1), avec deux kilos d’avantage cette fois.

Il a les moyens de terminer sa saison de la meilleure des façons. Christophe Aubert, son mentor, y compte logiquement : «Il a montré récemment qu’il pouvait être efficace dans cette catégorie. Il retrouvera ici le tracé de ce jour-là. Il emploiera exactement la même tactique, en restant à l’arrière-garde. Je l’apprécie beaucoup. Je veux qu’il fournisse une course propre. C’est sa dernière prestation cette année. Le terrain va être plus pénible, mais il ne sera absolument pas dérangé.»

Kipour’son (n°13), troisième à une encolure de notre préféré récemment, paraît également incontournable, d’autant qu’il devrait évoluer sur un terrain à son entière convenance (il est prévu collant). Il connaît le parcours sur le bout des sabots (8 sur 10). On peut simplement lui reprocher de ne pas être gagneur. D’ailleurs, il est toujours maiden après 24 sorties.

Usted Me Cara (n°1) a fait grosse impression le 1^er novembre et a été logiquement pénalisée de 4 kilos suite à ce trophée. Du coup, elle devra porter 72 kilos, dans un terrain alourdi, ce qui n’est jamais chose aisée pour une femelle. Jacques Ortet fait une nouvelle fois preuve d’optimisme : «Elle vient donc d’enlever son quinté après une superbe réapparition mi-octobre. Elle a été pénalisée de quatre kilos. Sa tâche s’en retrouve évidemment compliquée. Elle est cependant restée très bien au travail et elle apprécie les terrains alourdis. Je trouve que le lot n’a rien d’exceptionnel, avant le coup.»

Jean-Paul Gallorini, lauréat de cette épreuve en 2012 avec Nom de d’la, présente Sir Gallo (n°8) et Pindare (n°7). Le premier cité semble constituer son meilleur atout. Le fils de Lavirco ne doit pas être condamné sur son récent échec, dans un groupe II à Enghien. Mieux vaut le juger sur sa troisième place dans le Prix André Adèle, le 12 octobre sur plus court à Auteuil, où il nous avait gratifiés d’un plaisant effort final. Quant à son compagnon de box, il aurait préféré un terrain moins assoupli.

Source : paris-turf.com