Le Prix Guy Lux, support du Quinté+ de jeudi à Vincennes, mettra aux prises des juments bien connues, âgées de 7 à 10 ans, sur les 2.700 mètres de la grande piste. Irréprochable, Vulcania de Godrel trouve une belle occasion de décrocher son deuxième succès hivernal.

Remarquée par sa fin de course dans le Prix de Bar-le-Duc (5e) puis brillante lauréate du Prix de Granville, Vulcania de Godrel (n°14 – F. Nivard) vient de jouer de malchance dans le convoité Prix Helen Johansson (Groupe III). Mal embarquée en début de course à cause de son numéro 9 derrière les ailes de l’autostart, elle a tout de même remarquablement tenu sa partie (4e). Son fidèle partenaire Eric Raffin étant à pied, elle sera pilotée par Franck Nivard. Tout est réuni pour qu’elle réalise une grande performance.

Roxanne Bar (n°13 – P. Vercruysse), quant à elle, n’a pu se montrer à son avantage cet hiver. Régulièrement fautive au départ, elle a tout de même tracé de bons parcours en retrait. Titulaire de la meilleure réduction kilométrique sur le parcours (1’12’’4), elle peut frapper un grand coup si elle daigne rester sage dans les premiers mètres de la course, comme le confirme son mentor Vitale Ciotola : « Elle vient de se montrer fautive au départ, dans le Prix Helen Johansson, car elle a pris peur de l’autostart. Au niveau physique, elle est très bien et revient sur son meilleur parcours. C’est une attentiste. Elle a besoin d’un rythme sélectif pour donner le meilleur d’elle-même. Si tel est le cas, je la vois dans les cinq premières. »

Akayama (n°10 – D. Thomain) reste très fautive mais possède largement la pointure d’une telle épreuve. Elle l’a d’ailleurs prouvé le 29 décembre, sur ce parcours, en survolant l’opposition dans le Prix de Salvanhac dans lequel étaient également présentes Aupiquaria (n°12 – J.-M. Bazire), Xea Venus (n°7- B. Goop), Super Ariel (n°9- G. Gelormini) et Vestale du Goutier (n°3- J.-Ph. Monclin). A l’image de sa génitrice, Hirosaka, elle ne s’est pas accommodée du déferrage lors de ses deux dernières prestations. Nul doute qu’elle sera plus opérationnelle avec ses « chaussures ».

Connue pour ses facéties à la volte, Aupiquaria s’est montrée beaucoup plus « docile » cet hiver. En dernier lieu, elle possédait énormément de ressources lorsqu’elle s’est perdue dans ses allures à la sortie du tournant final. Avec plus de chance, elle aurait pu donner chaud à la lauréate, Vacate Money, comme le confirme son mentor, Jean-Michel Bazire : « Elle réalise un bon meeting d’hiver, en répétant toutes ses courses. Dernièrement, elle a des excuses à faire valoir puisqu’elle s’est retrouvée bloquée derrière un rideau de chevaux à l’entrée de la ligne droite alors qu’elle possédait d’évidentes ressources. Toujours est-il qu’elle a tout montré. Elle dispose d’un bon engagement. Toujours en grande forme, elle peut trouver une bonne compensation. »

Rossella Ross (n°15 – A. Guzzinati) a couru à trois reprises dans le temple du trot, pour autant de bonnes prestations (5e, 2e et 6e). A l’image d’Aupiquaria, elle n’a jamais pu s’exprimer dans le Prix Helen Johansson alors qu’elle avait des ressources. Un rachat de sa part est envisageable.

Super Ariel n’est pas d’une grande fiabilité mais a déjà brillé dans ce genre de confrontations. Récente deuxième du Prix Helen Johansson, la course de référence, elle n’aurait qu’à répéter cette valeur pour jouer un rôle actif à l’arrivée.

Jamais disqualifiée durant sa carrière, Xea Venus a tout de même montré ses limites. Son courage est tel qu’elle grappille tout de même de bonnes places dans ce genre de confrontations. A l’issue d’un parcours sans encombre, elle peut donc compléter la bonne combinaison du quinté.

Monas Invercote (n°6 – D. Locqueneux) n’a pu répéter son surprenant succès dans le quinté du 23 décembre. Néanmoins, elle n’a pas démérité en dernier lieu et pourrait profiter de la moindre défaillance des favorites.

Source : paris-turf.com