Le Prix Eudora (Course C – 60.000 € – européenne – 2700 mètres GP – 7 à 10 ans) de vendredi 17 juin sur la cendrée de Vincennes, donnera l’occasion à Pioneer Gar d’effectuer son retour sur notre sol. Après son succès à Naples, ce pensionnaire de Johanna Lindqvist, aux lignes françaises plus que flatteuses, semble détenir une belle carte à jouer.

Le Prix Eudora, dans son édition 2016, a réuni seize concurrents certes aux origines diverses, mais dotés de lignes intéressantes. Le spectacle risque donc d’être au rendez-vous. Le label européen a été accordé à cette course depuis 2012. Pour l’heure, seul un trotteur tricolore a gagné. Cela pourrait bien changer ce vendredi 17 juin avec la candidature du transalpin Pioneer Gar (4 – Pietro Gubellini). Ce fils de l’inoubliable Varenne a séduit lors de son récent succès dans la Loterie napolitaine. Ses sorties dans le temple du trot français imposent le respect. Il compte, entre autres, deux succès sur le tracé classique de la cendrée parisienne. Son retour dans l’Hexagone pourrait-il se révéler concluant ? Son entraîneur Johanna Lindqvist nous en apprend davantage : « Je l’avais laissé décompresser après sa victoire à Naples le 1er mai. Mais il a ensuite bien travaillé en vue de cet engagement. Il court toujours mieux sur sa fraîcheur, d’ailleurs. Il s’était imposé sur ce parcours en février avec « Pipo » qui effectue le déplacement pour le driver. Sa place est dans les cinq premiers. Il peut même gagner, à l’issue d’un bon déroulement de course. »

Misons sur les chances d’une jument française pour le contrer. Il s’agit d’Ulula Bella (9 – Anthony Barrier). Cette concurrente assez régulière n’a plus à faire ses preuves ni dans cette catégorie, ni sur cet hippodrome (réussite de 10 sur 13, sans jamais dicter sa loi étrangement). Récemment dans l’étape du GNT à La Capelle, elle a fini dans une action significative dès qu’elle a pu trouver le jour. Cette tentative témoigne de sa forme actuelle. Peut-elle poursuivre ? Qui de mieux que son mentor Jean-Paul Marmion pour nous répondre : « Toutes ses tentatives depuis mi-mars sont bonnrd. Elle a eu du temps pour bien digérer ses efforts et ses récents exercices sont superbes. Cet engagement, sans les 5 et 6 ans et des étrangers peu nombreux, est très favorable. Elle devrait disputer les premières places, en courant cachée. »

Tell Me No Lies (3 – Franck Nivard) vient d’effectuer une reprise de contact réussie, à l’issue de trois mois d’absence. Ce pensionnaire de Fabrice Souloy apprécie ce tracé, et sait finir ses courses en trombe. Il devrait continuer d’afficher des progrès. Désormais, Viva Lover (6 – Mathieu Mottier) possède deux sorties dans les jambes. Elle affiche un score de 100 % dans les événements. Vu qu’elle est toujours redoutable quand elle trotte sans ses fers, on doit la retenir haut. L’engagement de Tobrouk de Payre (16 – Jean-Philippe Monclin) attire l’attention. Comme il vient de devancer Ulula Bella, il a son mot à dire, tout comme Unique de l’Iton (8 – Eric Raffin), complètement déchaussé ce vendredi.

Enfin, Ulexa des Plans (15 – Matthieu Abrivard), qui vaut mieux que sa récente contre-performance, et Vinochka (10 – Franck Ouvrie), qui reste sur deux succès, rallieront également de logiques supporters.

Source : paris-turf.com

Ce vendredi 12 juin lors de la réunion nocturne organisée dans le temple du trot, nous ne serions pas surpris qu’Universal Rider continue sa moisson de succès à l’occasion du Prix Eudora (Course C – européenne – 60.000 € – 2700 mètres GP – 7 à 10 ans). De nouveau déferré et possédant déjà un beau palmarès à ce niveau, ce pensionnaire de Michel Hanquier affiche de solides garantis.

Les événements composés de concurrents spécialistes des événements reprennent du service, à l’occasion du Prix Eudora. Ils seront quatorze à évoluer sur la distance classique de Vincennes.

Ce vendredi soir, Universal Rider (5 – Mathieu Mottier) profite d’une belle opportunité de continuer de jouer une musique régulière. Excepté une fausse note à Cagnes cet hiver, ce fils de Nahar de Béval n’a couru que pour bien faire cette année, concluant toujours dans le couplé gagnant. Il possède déjà deux victoires sur ce parcours (capable d’y trotter sur le pied d’13’13’’7), et culmine à 80 % de réussite lorsqu’il est déferré des quatre pieds (4 sur 5). Dur à l’effort, il devrait poursuivre sur sa bonne lancée, comme le précise son mentor Michel Hanquier : «J’avais un peu peur de la petite piste et sa façon de négocier les virages le 22 mai, mais il l’a très bien fait en allant de l’avant assez rapidement. Il a parfaitement récupéré de ses efforts. Courir à trois semaines, c’est l’idéal. Il aime aller de l’avant, un avantage à ce niveau. Il a fait ses preuves sur les 2.700 mètres de la grande piste et devrait disputer les toutes premières places. »

Pour lui barrer la route, penchons-nous du côté des chevaux d’origine étrangères, en suggérant Osiride Grif (4 – Nicolas Ensch). Sa récente démonstration à Marseille-Borély, sur la distance marathon de 3000 mètres, impose le respect. Moins « métronome » que notre favori, il faut toutefois observer qu’il a déjà dicté sa loi sur ce tracé, et qu’il sera une nouvelle fois sans ses baskets. On peut lui faire confiance. Son metteur au point nous en dit davantage : «Il a gagné facilement à Borély où j’avoue même avoir été agréablement surpris. Depuis, il a conservé des ressources intactes. J’ai préféré attendre ce quinté, sans les 6 ans au départ. L’engagement est favorable. Il sera déferré des quatre pieds. Je pars confiant et j’espère qu’il bénéficiera d’un parcours limpide. »

Speedy Horse (14 – Sébastien Baude) a séduit par sa fin de course dans la sixième étape Grand National du Trot Paris-Turf à Laval. Son entourage compte bien tirer profit de cette forme retrouvée pour l’aligner à nouveau sur la cendrée. Vu son engagement, on les comprend… Tom Rush (3 – Gildas Donio) ne cesse d’améliorer son score depuis sa rentrée datant de mars. Cette fois, c’est peut-être le podium qui attend ce protégé de Michel Donio, déjà placé sur les 2700 mètres de la grande piste. Tarass d’Amour (7 – Eric Raffin) vaut mieux que sa dernière déculottée dans le Prix de Tourcoing. Cet ambassadeur de l’incontournable tandem Raffin/Guarato doit être racheté de toute urgence.

Ut Vinière (12 – Matthieu Abrivard), qui a laissé des regrets dans le Prix de la Porte d’Auteuil à Enghien, tout comme Tiva de la Frette (9 – Loïc Guinoiseau), sont capables de se réhabiliter. La Vida Loca (6 – Jean-Michel Bazire), courageuse dans le Prix Jacques de Saint Sauveur et confiée pour la première fois à JMB, nourrira également quelques prétentions.

Source : paris-turf.com