En ce lundi de Pâques, il sera certainement plus facile de trouver des œufs en chocolat, que la solution du Prix du Président de la République (Groupe III – Steeple – Handicap – 4.700 mètres – 225.000 € – 5 ans et plus), support du Quinté+, ce 17 avril à Auteuil. Kyalco peut toutefois servir de point d’appui.

Vainqueur du Prix Violon II à l’automne, Kyalco (11 – J. Charron) a effectué sa rentrée le 18 mars, en haies, dans le Prix Prédicateur. On s’attendait à mieux qu’une septième place mais il n’était sans doute pas encore à 100 %. Cette sortie lui aura été profitable et son retour en steeple s’annonce sous les meilleurs auspices d’après Philippe Peltier : « Il m’a un peu déçu lors de sa rentrée, finissant moyennement. Maintenant on s’est aperçu, après la course, qu’il avait eu un petit souci de santé. Tout est rentré dans l’ordre et il va se présenter en bonne forme. Il est meilleur sur le steeple, sera muni d’œillères pour la première fois et, si le terrain reste comme jeudi dernier, il a, à ce poids, sa place à l’arrivée. »

Évidemment, le Prix Lutteur III est la course de référence par excellence. Huit concurrents y ayant participé sont de la partie, dont les six premiers. Mister Bali (7 – D. Cottin) créait une belle surprise en s’imposant. Il tentera de confirmer malgré quatre kilos de surcharge. Guy Cherel nous confie : « Il nous a fait plaisir la dernière fois et est resté en forme. S’il a le même parcours ce lundi, pourquoi ne pas tenter le coup ici, même si le lot est plus relevé. C’était un cheval très lourd, très tardif et qui n’a fait que de progresser après avoir été occupé par sa croissance. Il commence à devenir mature actuellement. Un terrain plus lourd lui aurait mieux convenu. »  À l’inverse, Bestarabad (10 – A. Acker), très en vue, n’avait pu se mettre en évidence, terminant quatorzième. Il serait hasardeux de le condamner trop vite.

Il semble plus intéressant de reprendre Baby Boy (17 – C. Lefèbre), au sommet de sa forme, Bazille (18 – D. Gallon), peu chargé, ainsi que les deux pensionnaires d’Arnaud Chaillé-Chaillé, Via Dolorosa (16 – O. d’Andigné) et Corabella (20 – T. Lemagnen).

Véritable modèle de régularité, Mon Nickson (9 – G. Masure) n’a jamais couru à un tel niveau, mais il vient de laisser une belle impression dans le Prix Air Landais, s’intercalant entre Bon Augure et Caiman Land, sous 72 kilos.

L’épreuve étant très ouverte, on ne peut passer sous silence les chances de Cobra de Larré (12 – A. de Chitray) et d’UltraLucky (3 -J. Reveley) qui auraient sans doute préféré un terrain lourd.

Source : paris-turf.com

Nous allons assister au Prix du Président de la République (groupe III – 225.000 € – 4700 mètres – steeple-chase – Handicap – 5 ans et plus) ce dimanche 17 avril à Auteuil. Le métronome Vizir d’Estruval, invaincu sur le steeple, tentera de glaner un galon supplémentaire dans cet événement, avouons-le, un peu creux, où une histoire de poids gâche encore la fête.

Cela devient traditionnel dans le « Président » à Auteuil. Quelques concurrents du bas du tableau ont été remontés au poids afin de participer à ce groupe III. Ce dimanche, Hawk The Talk (15 – Régis Schmidlin), Grand Moss (14 – Jérémy Rey),Kipour’son (13 – Dylan Ubeda) et Vol de Brion (12 – Ludovic Philipperon) sont concernés.

Attardons-nous, plutôt, sur la candidature de Vizir d’Estruval (3 – James Reveley). Après une rentrée impeccable à Toulouse le 23 février, ce fils de Cachet Noir a effectué un retour concluant dans la capitale en s’imposant sans opposition le 27 mars. Certes, il va découvrir les handicaps en montant de catégorie, mais le fait qu’il se présente invaincu sur les « gros » en cinq tentatives ne peut qu’inciter à la confiance. Il faut remonter à 2001 et le sacre de Subehargues pour trouver le dernier succès de son mentor Guillaume Macaire dans ce Président. Espère-t-il briser l’écart ce dimanche ?  Il nous répond : « Je l’estime. J’ai dû prendre mon temps avec lui par la force des choses. Ma patience finira par porter ses fruits. Le fait qu’il découvrira le parcours extérieur ne devrait pas être un souci. J’y compte. Il ne connaît malheureusement pas le rythme des handicaps. L’expérience peut parfois prendre le pas sur la qualité à ce niveau… »

Kelthomas (4 – Alain de Chitray), bien plus confirmé dans ce genre de tournois que notre préféré, ralliera des supporters. Il a brillamment dominé son sujet dans le Prix Lutteur III, l’épreuve référence. Le handicapeur ne l’a pas loupé, en lui infligeant six kilos de pénalité. Cela étant, il semble encore posséder une bonne marge de progression. Jean-Marc Baudrelle, son metteur au point nous en apprend davantage, d’autant que son élève pourrait rééditer l’exploit que Rambrandt lui avait offert en 1989 en réalisant le doublé « Lutteur III/Président » : « Il me décevait l’avant-dernière fois, où j’étais confiant. Mais le voir gagner plus récemment n’était pas une surprise. C’est surtout la facilité avec laquelle il s’est imposé qui m’a étonné. Ses petits problèmes sont maintenant oubliés. Il progresse sans cesse et il peut donc montrer tout son potentiel. La surcharge est sévère. Ce sera tout ou rien. Il est très bien… » Vicking Maker (11 – Olivier Jouin), son dauphin le 27 mars dernier, est un sauteur maniable, qui répète inlassablement sa bonne valeur. Il culmine à 100 % de réussite dans cette spécialité (5 sur 5). On doit en faire une priorité. Toujours dans la course que nous venons de citer, souvenons-nous du courageux Valtor (9 – Kévin Nabet), classé troisième alors qu’il avait commis une faute dans son parcours. Il évolue sur la montante. Ses chances sont prépondérantes.

Irouficar Has (1 – David Cottin) n’a pas si mal couru que cela dans le Prix Robert de Clermont-Tonnerre, terminant sixième à l’issue d’un effort final intéressant. Son top-weight est loin d’être un cadeau, mais il n’a plus à faire ses preuves sur le steeple-chase de la butte Mortemart. Il aurait pu courir autre chose d’ailleurs… Ce protégé de Guy Cherel est en mesure de se placer, comme Marvel Flight (7 – François Pamart), qui mérite crédit, ou Alpha Tiep (8 – Felix de Giles), notre coup de poker, vu sa régularité. Enfin, Pindare (2 – Bertrand Lestrade), le deuxième de l’édition 2015, sur ses meilleurs titres, ne peut être écarté.

Source : paris-turf.com