Le trot reprend ses droits ce mercredi 22 juillet à Enghien, à l’occasion du Prix du Médoc, disputé sur le parcours des 2875 mètres. Seize trotteurs de 7 à 10 ans vont s’affronter dans cette course européenne, support du Quinté+. Vainqueur de l’épreuve référence, Rocky Winner s’annonce, encore une fois, redoutable.
Rocky Winner (15 – Gabriele Gelormini) n’a pas manqué son retour sur l’Hexagone, puisqu’il a triomphé avec la manière. C’était justement sur ce parcours. Il affrontait, en plus, pas mal de chevaux qu’il retrouve sur son chemin à l’occasion de ce Prix du Médoc. Il fait face à un engagement favorable, au plafond des gains, et évolue une nouvelle fois déferré des quatre pieds, configuration dans laquelle il excelle. Même s’il doit rendre vingt-cinq mètres, il paraît capable de doubler la mise, comme le pense son entraîneur, Jörgen Westholm : « En Suède, il doit affronter les meilleurs : ce n’est pas facile de gagner ; il doit se contenter de places d’honneur. Cet été, il a un beau programme en France, où, l’opposition est moindre tout en étant fort respectable. Après son récent succès d’Enghien, il est parti se changer les idées sur la plage d’Utah Beach, faisant de l’entretien. Dire que l’on n’a pas de fortes ambitions serait mentir. »
Tentons de reprendre la ligne du Prix du Palais de Chaillot dans le même ordre. Tina Jolie (13 – Yoann Lebourgeois) en terminait deuxième, à l’issue d’une excellente fin de course. Après avoir mis du temps à retrouver la bonne carburation, cette fille de Jasmin de Flore semble revenue à son meilleur niveau. Elle n’a encore jamais déçu sur le tracé qui nous intéresse et s’entend parfaitement avec Yoann Lebourgeois. En théorie, elle fait partie des bases de l’épreuve. Héléna Krom affiche ses ambitions : « Elle nous a complètement rassurés par sa fin de course dans le Prix de la Porte Chaillot voilà dix jours. Elle a parfaitement récupéré de ses efforts et retrouve Yoann Lebourgeois avec lequel elle s’entend très bien. Courir à dix jours devrait être un avantage. Elle se plaît sur les profils plats comme Enghien. On va tenter de prendre notre revanche sur Rocky Winner à l’issue d’un bon parcours. »
Troisième de la course du 11 juillet, Urgos (14 – Jean-Michel Bazire) peut encore prétendre à un podium. Il a, en plus, fait preuve de courage ce jour-là, car il a été contré durant le parcours, mais s’est montré lutteur jusqu’au bout. Il retrouve à son sulky son metteur au point, Jean-Michel Bazire, et évolue encore une fois sans ses quatre fers. Confirmé à Enghien, il a encore son mot à dire. Fautif dans le premier tournant lors d’un récent événement disputé à Châteaubriant, Umberto de Nacre (11 – Didier Dauverné) revient sur un parcours à main gauche qui va certainement mieux lui convenir. Son avant-dernière prestation était excellente, puisqu’il devançait facilement des éléments de qualité comme Vic du Pommereux et Aliénor de Godrel. Même si son engagement n’est pas des plus favorables, puisqu’il est le moins riche aux vingt-cinq mètres, mieux vaut le reprendre.
Véritable modèle de régularité, Uranie Lorraine (12 – Franck Nivard) mérite encore un certain crédit. Elle affectionne Enghien et est associée à Franck Nivard, qui était pourtant un instant déclaré sur H.M. Monocerus (5 – Thierry Duvaldestin). Bien que ferrée, elle garde son mot à dire.
Urbain Jet (9 – Jos Verbeeck), confirmé sur ce profil et bien engagé, Ufana Nonantaise (4 – Eric Raffin), toujours efficace sans ses « chaussures », Torbato de Lussyl (3 – Benoît Blachet), qui fait toutes ses courses, ou encore Ugor du Beauvoisin (16 – Alexandre Abrivard), à ne pas condamner trop hâtivement, ont leur place dans une combinaison élargie.
Source : paris-turf.com
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