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L’hippodrome du Val d’Or sera à l’honneur ce dimanche 1er novembre, avec pas moins de deux groupes I au programme (le Critérium International et le Critérium de Saint-Cloud), mais aussi autant de groupes III. Entre ces rendez-vous attendus se disputera le quinté du jour, le Prix du Manoir (handicap divisé – 2400 mètres – réf : +21,5 – 3 ans). Sans Peur, qui devrait avoir un terrain à sa convenance, s’annonce comme un bon point d’appui.

Sans Peur (n°4 – Théo Bachelot) nous avait séduits pour ses premiers pas dans les handicaps, le 13 août dernier à Clairefontaine. A cette occasion, elle débutait sur 2400 mètres et l’essai avait été des plus concluants. Encore parmi les derniers dans l’ultime virage, elle avait regagné un terrain considérable dans la phase finale (3^e).

Elle devançait Minotaur, qui a répété par un trophée dans la foulée ici-même. Le terrain très souple lui va comme un gant. Gare à elle ! Stéphane Wattel nous a fait part de ses attentes : «Elle ne possède pas beaucoup de marge au poids. Elle a pourtant montré qu’elle était compétitive à ce niveau durant l’été, étant alors troisième. Les terrains profonds l’avantagent. Elle a aussi pas mal de fraîcheur actuellement. C’est toujours important en fin d’année…»

Gunga Din (n°11 – Ronan Thomas) a réalisé une rentrée remarquée, après cinq mois d’absence, dans le Prix de Saint-Pair-du-Mont, le 10 octobre dernier à Maisons-Laffitte.

Il était simplement dominé par Whipearl, qui va assurément monter de catégorie à l’avenir. Il présente un profil assez similaire à notre préférée, puisqu’il effectuait ses premiers pas sur une distance aussi longue et disputait alors son premier événement. S’il n’est pas victime de la fameuse deuxième course, il va falloir compter avec lui.

Eldacar (n°7 – Umberto Rispoli) est indissociable du précédent nommé, puisqu’elle n’échouait que d’une tête face à lui pour l’accessit d’honneur, dans l’épreuve de référence. Elle excelle à main gauche et se retrouve bien garée avec la stalle 5. Espérons simplement que le sol ne soit pas trop profond, car, bien qu’étant une fille de Verglas, elle avait conclu dernière pour sa seule tentative en terrain très souple l’été dernier.

Parzival (n°3 – Christophe Soumillon) a l’avantage de l’expérience dans ce genre de confrontations, un élément toujours important chez les trois ans. En effet, il a disputé trois quintés pour deux places à la clé. Son unique échec a eu lieu à Craon, un profil de piste assez particulier. Il a prouvé sa forme récemment, ayant simplement été battu par Gibralfaro à Marseille-Vivaux, son rival enfilant les trophées comme des perles actuellement. Alessandro Botti en attend un résultat de choix : «Il fait toutes ses courses. Il s’est très bien comporté la dernière fois, effaçant donc son échec à Craon. Il n’a pas apprécié le profil ce jour-là. Il est encore en condition. Les terrains souples lui plaisent bien. Il a beaucoup de choses pour lui. Il est vraiment très expérimenté. Il mériterait d’enlever son gros handicap…»

Bowl (n°9 – François-Xavier Bertras) est transformé depuis sa castration et dépend d’une écurie en grande forme actuellement. François Rohaut a participé à l’arrivée des deux derniers quintés de plat avec Hailstorm et Best Fouad. Malgré ses trois kilos de surcharge, il mérite d’être surveillé de près.

Source : paris-turf.com

Ce samedi 8 novembre, les poulains et pouliches de 3 ans sont à l’honneur sur l’hippodrome de Saint-Cloud, puisque c’est le Prix du Manoir, handicap qui leur est réservé sur 2400 mètres, qui sert de support au pari quinté. Bien que devant porter un lourd top-weight de 62 kilos, Best Fouad paraît capable de s’illustrer.

Acheté pour plus de 250.000€ par François Rohaut, pour le compte de Julia Rusu, aux récentes ventes de l’Arc, Best Fouad (1 – François-Xavier Bertras) constitue l’attraction de la course. Il n’a pas été chanceux lors de sa première tentative pour son nouvel entourage. En effet, le 27 octobre, à Marseille-Borély, il n’a jamais pu trouver le passage dans la phase finale, alors qu’il semblait disposer de grosses ressources. Il a alors dû se contenter de la cinquième et dernière place. Bien évidemment, cette sortie ne compte pas. La découverte de l’hippodrome du Val d’Or ne devrait pas poser de problème à ce fils de King’s Best, qui affectionne particulièrement les tracés à main gauche. Placé de deux listeds auparavant et jugé digne de participer au Saint-Léger allemand (Groupe III), il paraît donc capable de remettre les pendules à l’heure, même s’il doit rendre trois kilos minimum à tous ses adversaires, ce qui ne constitue jamais une sinécure. François Rohaut vous parle de son pensionnaire, avec une certaine amertume : « A Borély, il n’a pu trouver le jour et n’a donc pas pris dur. Les handicapeurs ont hélas mis une référence très élevée, pour mauvaise volonté ou incompétence. Ils n’avaient pas envie de voir Best Fouad au départ ici. Une référence inférieure n’aurait gêné personne. J’espère qu’il pourra porter le poids, mais dans un très terrain lourd, il ne faudrait pas que ce soit préjudiciable à sa carrière. »

Plaisant vainqueur d’un événement disputé à Craon au mois de septembre, Soriano (4 – Alexandre Roussel) s’annonce, a priori, comme son plus sérieux opposant. Car à la mi-octobre, ce rejeton de Halling a prouvé qu’il pouvait passer outre la pénalisation de quatre kilos encourue suite à ce succès, puisqu’il s’est classé deuxième d’un autre gros handicap, à Maisons-Laffitte. Modèle de régularité depuis ses débuts en compétition, et à l’aise dans tous les terrains, nul doute qu’il ne devrait pas taper loin de la vérité. Son metteur au point, Dominique Sepulchre, vous donne son avis: « Soriano est un petit cheval courageux qui a semblé bien se sortir du terrain pénible à Maisons-Laffitte. Je pense que le terrain sera équivalent à Saint-Cloud et qu’il devrait encore défendre ses chances. Il n’a pas de contre-performances mais nous sommes à la fin de l’année et ça peut arriver à cette époque. La tenue ne lui fait pas défaut. On attend un bon comportement de sa part. »

Speed Run (5 – Christophe Soumillon) vient de s’imposer avec autorité sur le sable. Une nouvelle fois associée à Christophe Soumillon, et troisième de son unique essai sur 2400 mètres, elle peut poursuivre sur sa lancée. Gare à elle donc !

Véritable spécialiste des pistes assouplies, Rain Artist’s (7 – Maxime Guyon) fait partie de bonnes chances de la course. Le 11 octobre, elle n’a cessé de regagner du terrain tout au long de la phase finale, terminant juste derrière Soriano. Jugée sur cette ligne, il est difficile de faire sans elle, d’autant que Maxime Guyon est une nouvelle fois appelé en renfort. Autre nageuse, Eba Chope (10 – Eddy Hardouin) doit être reprise en confiance, car elle évoluait sur un terrain trop sec pour ses réelles aptitudes lors de sa plus récente prestation. En plus, elle a déjà fait ses preuves dans ce type de tournois, puisqu’elle y a déjà pris plusieurs accessits. Seule inconnue à son sujet : le rallongement de la distance. Concurrent qui fait preuve de constance depuis qu’il a rejoint l’effectif de Sascha Smrczek, Sixcentdixneuf (9 – Mickaël Barzalona) a, lui aussi, une belle carte à jouer dans ce quinté, surtout qu’il n’a encore jamais déçu en cinq apparitions au Val d’Or. Quant à Kais (12 – Ioritz Mendizabal), il a logiquement été pénalisé suite à son triomphe dans une deuxième épreuve mansonnienne. Mais le style de son succès laisse à penser qu’il dispose de suffisamment de marge de manœuvre pour encore s’illustrer.

Invillino (2 – Olivier Peslier), qui a devancé une lauréate de listed lors de son avant-dernière sortie, à Lyon-Parilly, Darlux (6 – Cristian Demuro), autre atout de François Rohaut et supplémenté pour courir ici, ou encore Elector Of Saxony (11 – Grégory Benoist), nouvelle recrue de Pia Brandt, et La Pyle (14 – Antoine Hamelin), en forme, gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com