Six jours après une somptueuse réunion, les galopeurs retrouveront l’hippodrome de Chantilly, ce samedi 7 octobre. Les sprinteurs seront à l’honneur dans le Prix d’Orry (Handicap – 1.200 mètres LD – 52.000 € – 4 ans et plus), support du Quinté+. Ross Castle y découvre une belle occasion de se mettre en évidence.

Doté d’une redoutable pointe de vitesse, Ross Castle (7 – T. Piccone) excelle sur les courtes distances. Dernièrement, il n’a pas démérité dans le Grand Handicap des Bords de Seine, sur 1.400 mètres. Les deux cents mètres de moins devraient servir ses intérêts. Muni d’œillères classiques pour la première fois de sa carrière, il s’élancera avec la confiance de Matthieu Palussière : « Dernièrement il a trouvé le temps long pour finir. A sa décharge il s’est retrouvé aux avant-postes un peu tôt ce jour-là. Il sera mieux sur 1200 mètres. Il devrait ainsi y avoir plus de rythme et il pourra alors patienter et venir sur les autres. Il est resté bien au travail et apprécie les pistes assouplies. Il devrait selon moi épingler une course de cet acabit. Reste à savoir quand ? »

Ce jour-là, Millfield (1 – C. Soumillon) remportait, enfin, son gros handicap, après avoir longtemps tourné autour du pot. Logiquement pénalisé de sept livres, il essaiera de confirmer à l’occasion de ses débuts sur la ligne droite cantilienne. David Smaga en attend un bon comportement : « Millfield reste sur un net succès dernièrement sur les 1400 mètres de la ligne droite de Maisons-Laffitte. Il a été pénalisé au poids et on raccourcit le tir de 200 mètres cette fois. Je pense qu’il devrait s’adapter selon moi, surtout si la piste est assouplie, car c’est un adepte des terrains profonds. Ce concurrent très régulier dans l’effort devrait de nouveau faire sa course. »

Expert des parcours rectilignes, Lehaïm (9 – M. Guyon) est tombé sur un os récemment dans une course à conditions et revient dans les handicaps avec de logiques ambitions. En valeur 38, il est capable de remporter une épreuve de ce genre.

Doublement représenté, Jean-Pierre Perruchot est bien armé. D’abord avec North End (2 – A. Hamelin), crédité du numéro 1 à la corde. Certes il est absent depuis le 28 juillet mais il a déjà gagné trois fois sur la ligne droite de Chantilly. Puis avec Hatari (8 – C. Lecoeuvre), déjà lauréat à deux reprises à ce niveau. Certes, il n’est pas des plus réguliers et ne portera pas d’œillères, mais il a déjà remporté une épreuve de ce genre sans cet accessoire.

Si la piste n’est pas trop souple, il faudra encore compter sur Attilas (6 – J. Cabre). Vainqueur du Quinté+ du 28 juin à Maisons-Laffitte, sur la distance qui nous intéresse, il a ensuite montré qu’il était encore compétitif en valeur 38,5. Véritable métronome, Orangefield (14 – A. Badel) va encore faire de son mieux. Il peut briguer une place, à l’image de Dark Orbit (10 – P.-C. Boudot) qui a manifesté un net regain de forme au Lion-d’Angers.

Source : paris-turf.com

Pour la deuxième fois de la semaine, les galopeurs se donneront rendez-vous sur l’hippodrome de Chantilly, pour le quinté+ de ce jeudi 17 juillet, le Prix d’Orry, handicap ouvert aux 4 ans et plus sur les 1200 mètres du parcours rectiligne. Bien que n’ayant pas encore brillé en deux tentatives à ce niveau de la compétition, Baariz, qui se retrouve idéalement situé en bas de tableau, mérite d’être repris en confiance.

Remarqué lors de ses deux premières tentatives dans des événements en mars, puis en mai, Baariz (16 – Alexis Badel) mérite d’être repris en confiance. En effet, en plus d’être idéalement situé en bas de tableau, il bénéficie d’un geste (généreux) du handicapeur, qui lui a retiré une livre suite à son échec du 8 mai, à Longchamp. Ayant repris de la fraîcheur depuis et bénéficiant de la monte d’Alexis Badel, il ne serait pas surprenant de le voir lutter pour les premières places.

L’épreuve est toutefois des plus ouvertes. Faisons, en priorité, confiance aux concurrents ayant brillé dans l’épreuve référence, le Prix de la Forêt de Saint-Germain, où Robert Le Diable (5 – Flavien Prat) s’imposait de toute une classe. Ce fils de Dutch Art, totalement transformé depuis sa castration, l’a fait en trois foulées ce jour-là, mais ce succès lui a valu d’être pénalisé de cinq kilos sur l’échelle des valeurs, ce qui risque de compliquer quelque peu sa tâche, d’autant qu’il a hérité du numéro le plus en dehors dans les stalles de départ. Ghor (9 – Antoine Hamelin), modèle de constance, avait fait preuve de courage pour conserver la deuxième place. Troisième d’un lot plus relevé ensuite, s’intercalant notamment entre Gammarth et Abu Sidra, l’élève de Mathieu Boutin constitue un point d’appui solide. Il ne faut d’ailleurs pas perdre de vue qu’il se classait cinquième de l’édition 2012 de cette épreuve. Son mentor se veut plutôt confiant : « Il vient de prouver sa forme dans une course à conditions. Le cheval est depuis resté dans de bonnes dispositions. Il se présente de façon rapprochée mais me paraît prêt à fournir son exacte valeur. La piste de Chantilly n’est toutefois pas vraiment son jardin. Même si lors de certains de ses échecs, il avait quelques excuses à invoquer… ».

Aarhus (13 – Stéphane Pasquier), qui concluait au quatrième rang, malgré sa corde 12, a pour lui d’être monté par un Stéphane Pasquier en grande forme actuellement. Il tentera de confirmer, même si c’est sur les pistes légères qu’il s’est montré le plus performant jusqu’alors. Ruby Wedding (14 – Mickaël Barzalona), encore contraint de s’élancer à l’extérieur, avec le concours de Mickaël Barzalona, essaiera d’accrocher un lot. Le 24 juin, outre l’impressionnant lauréat, Fred Lalloupet (4 – Grégory Benoist), couru de l’arrière, avait produit une fin de course intéressante, sans être véritablement bousculé par son partenaire. King Air (1 – Ronan Thomas), n’avait pas été très chanceux, étant complètement stoppé dans sa progression, au moment de l’emballage final. Il serait donc risqué de faire-fi de ses chances.

Rapideur (2 – Eddy Hardouin) n’a plus à faire ses preuves dans ce type de tournois. N’ayant jamais déçu en trois tentatives sur le parcours qui nous concerne, il paraît capable de renouer avec la victoire, qui lui échappe pour le moment depuis le début de l’année. Sacha Smrczek affiche clairement ses ambitions : « Il est très confirmé dans ce genre de courses, ayant déjà terminé trois fois à l’arrivée ce printemps. Il a très bien travaillé en vue de ce quinté. Porter 60,5 kilos n’est pas chose aisée mais j’en attends une bonne performance ».

Bonne deuxième d’un lot de qualité à Marseille-Borély le 5 juin, Pretty Panther (3 – François-Xavier Bertras), ne doit pas être oubliée, à l’instar de Le Valentin (7 – Christophe-Patrice Lemaire), vainqueur de l’édition 2011 de cette joute.

Source : paris-turf.com