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La plupart des concurrentes en lice dans le Prix de Vittel, le Quinté+ de ce mardi 30 janvier à Vincennes, qui se dispute sur les 2.850 mètres de la grande piste, ne sont pas faciles à cerner. En effet, on ne compte pas moins de huit juments d’origine étrangère sur les dix-huit qui vont prendre part à cette épreuve. Maintenant, nous vous conseillons Contrée d’Erable, plus confirmée à Vincennes.

La suédoise Kash Brodda (5 – Johan Untersteiner) est une jument toute neuve, qui aligne les succès dans son pays d’origine. Elle effectuera ses grands débuts dans l’Hexagone. La première est souvent la bonne. Son entourage la considère comme l’une des meilleures de sa promotion et elle ne fait pas le déplacement pour faire de la figuration, comme nous l’a confirmé Ronny Kuiper, le manager de l’écurie : « En Suède, elle fait partie des meilleures juments de sa génération. Il s’agira pour elle de sa première sortie en France à l’occasion de ce Prix de Vittel. D’emblée, il faut s’attendre à un bon comportement de sa part. » Toutefois, nous ferons preuve de chauvinisme en accordant notre confiance à Contrée d’Erable (David Thomain). La jument de Jean-Pierre Thomain est au top, comme le prouve sa récente deuxième place sur 2.100 mètres. Elle devrait être plus à son affaire sur cette distance plus longue. Elle a eu le temps de récupérer depuis sa dernière sortie et s’annonce compétitive, même si on est conscient de l’ambition des visiteuses. Son partenaire fait preuve d’un bel optimisme : « Elle réalise un excellent hiver et a encore très bien tenu sa partie dernièrement sur une courte distance qu’elle découvrait. Elle sera plus à son affaire sur ce parcours de tenue. Faute d’engagements favorables, elle n’a pas couru depuis un mois. Cela lui a permis de reprendre un peu de fraîcheur ce qui n’est pas plus mal en fin de meeting. Elle devrait encore jouer les premiers rôles. »

Deux autres juments vont découvrir la France. Il s’agit de Darling Hornline (7 – Eric Raffin), une fille de Ready Cash, comme sa compatriote Kash Brodda, qui est estimée par son entourage et l’italienne Thetis Moon (9 – Alessandro Gocciadoro), qui a également son mot à dire, eu égard à son palmarès. Au mieux, Carina du Parc (18 – Franck Ouvrie) trouve un bel engagement au plafond des gains. C’est un bel outsider tout comme la moins riche du lot, Trecciadoro Rex (1 – Gabriele Gelormini), qui vient de se distinguer à Enghien. Capella de Vrie (6 – Franck Nivard) et Cambridge (13 – Jean-Michel Bazire) n’ont pas beaucoup de marge dans ce type de tournois, mais elles compteront sur leurs pilotes, qui font parfois des miracles.

Source : paris-turf.com

Seize femelles de 6 ans vont s’affronter ce mardi 2 février sur le parcours classique de la grande piste de Vincennes, à l’occasion du Prix de Vittel, support du Quinté+ et du Top5. Armada des Iles n’est pas de tous les jours, mais possède la pointure pour se distinguer dans une épreuve de ce genre.

Battu de peu l’an dernier alors qu’il pilotait Voile Marine, David Thomain est en mesure de remporter l’édition 2016 de ce Prix de Vittel, à condition que sa partenaire, Armada des Iles (n°12), reste au trot. Cette fille de Sancho Pança s’est, en effet, montrée fautive à quatre reprises, lors de ses six plus récentes tentatives. Cela est regrettable, car lorsqu’elle reste sage, elle dispose d’évidents moyens. Elle l’a notamment prouvé le 19 décembre sur la petite piste, en ayant pourtant trotté le nez au vent. Disqualifiée dans la descente le 21 janvier, elle a laissé des regrets ensuite, en suivant librement le rythme, dans un lot similaire. Nul doute que sage, elle est en mesure de remettre les pendules à l’heure, d’autant qu’elle excelle déferrée des postérieurs. Son entraîneur, André le Courtois, affiche quelques prétentions : « La dernière fois, elle a sauté une ombre sur la piste en dévalant la descente. C’est franchement dommage. Selon David Thomain, elle était au-dessus du lot. Elle n’a rien fait de spécial depuis à l’entrainement. C’est une belle course pour elle et je vous conseille vivement de la reprendre. »

Venant de jouer de malchance, Antillaise de Mai (9 – Clément Frécelle), qui a déjà affiché une réduction kilométrique de 1’13’’9 sur ce parcours, peut reprendre le cours de ses bonnes performances. Notons d’ailleurs qu’elle a déjà devancé quelques-unes de ses rivales du jour, et excelle sans ses fers. Son metteur au point, Jean-Luc Bigeon, ne cache pas sa confiance : « Elle a vraiment été malchanceuse ce 21 janvier, derrière une rivale battue, perdant alors toutes ses chances. J’ai entretenu sa belle forme au travail. Elle a franchi un palier cet hiver, le déferrage l’ayant fortement avantagée. Elle vient souvent de l’arrière-garde, mais elle sait tout faire. Elle apprécie ce parcours. Je pense qu’elle peut jouer un tout premier rôle. »

Rugiada Dei Rex (14 – Franck Nivard) n’est pas une gagneuse dans l’âme, mais elle fait preuve d’une louable régularité depuis plusieurs semaines. Elle a déjà montré quelques moyens sur notre sol, comme l’atteste notamment sa troisième place à Enghien, le 28 septembre, dans un lot qui tenait la route. Elle va, en plus, bénéficier de la drive de Franck Nivard, et se produire déferrée des quatre pieds, ce qui n’a plus été le cas depuis l’an dernier. Dès lors, mieux vaut lui accorder un large crédit.
Pieds nus et associée à Jean-Michel Bazire, Ariane d’Arry (n°13) est en mesure de faire oublier ses récents malheurs, d’autant qu’elle affectionne particulièrement ce tracé. Gare à elle, donc !

Bien qu’imprévisible, Ambra Somolli (4 – Franck Ouvrie) dispose, au papier, d’une belle chance théorique. Le style de son récent succès, justement sur son parcours, ne nous a pas laissés indifférents, et son chrono (1’15’’2) était tout à fait honorable. Elle monte de catégorie, mais peut encore tirer son épingle du jeu, face aux seules femelles.

Actrice de Larcy (10 – Mathieu Mottier), qui enchaîne les podiums dans les deux disciplines, A Capella (16 – Gabriele Gelormini), idéalement engagée, Ariane du Nil (6 – Maxime Bézier), totalement déchaussée, ou encore Aurore Sautonne (11 – Jean-Loïc-Claude Dersoir), « DP », gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com