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Ce mercredi 2 juillet, c’est le Prix de Vincennes, épreuve réservée aux chevaux âgés de 5 et 6 ans n’ayant pas gagné la somme de 175.000€, sur le parcours des 2850 mètres de l’hippodrome de Vichy, qui sert de support aux paris à la carte. Idéalement engagée au premier échelon, Vénus du Douet n’aurait qu’à se montrer appliquée d’un bout à l’autre du parcours, pour disputer la victoire dans une telle épreuve.

Une nouvelle fois cela sera une question de sagesse avec Vénus du Douet (8 – Tony Le Beller). Il faut dire que depuis le 6 mai 2012, c’est tout ou rien avec elle : soit elle gagne, soit elle subit les foudres des juges aux allures. En tout cas, la dernière fois, ici-même, alors qu’elle évoluait ferrée, elle s’est envolée vers le succès, battant son record pour l’occasion. Pieds nus là, chose qui ne lui a encore jamais réussi en trois sorties toutefois, et idéalement engagée à la limite du recul, elle va tenter de poursuivre sur sa lancée, d’autant qu’elle affectionne Vichy. Son entraîneur-driver, Tony le Beller, affiche clairement ses ambitions : « Elle a gagné de belle manière récemment ici-même. Elle est aussi idéalement placée au premier échelon. Je vais pouvoir la déferrer des quatre pieds ce mercredi, ce qui n’était pas le cas récemment. Elle est parfaitement disposée en ce moment. Elle peut vraiment réaliser de très belles choses. Je vois une excellente chance à cette superbe droitière ce mercredi. Je suis des plus confiants ».

Vergadell (9 – Franck Ouvrie) se retrouve, lui aussi, idéalement engagé. Même s’il n’a pas été très convaincant à l’occasion de ses plus récentes tentatives, l’élève de Franck Ouvrie dispose d’une toute première chance théorique jugé sur ce qu’il a réalisé de mieux. A titre d’exemple,  en novembre 2013, il devançait (avec un avantage initial de vingt-cinq mètres) un certain Vagabondu Mag, qui serait totalement déclassé en pareille société. Déferré des postérieurs et confirmé sur les tracés à main droite, il trouve une belle occasion de se réhabiliter.

Les candidatures des deux concurrents les plus riches du second échelon sont également à prendre au sérieux. A commencer par celle d’Urial d’Harcouël (17 – Pierre-Yves Verva), vainqueur à trois reprises au cours de ses quatre dernières sorties, dont une fois sur ce parcours. Cheval en plein épanouissement, après un meeting d’hiver des plus corrects, ce fils de Ténor de Baune mérite un large crédit. Son mentor, Pierre-Yves Verva, compte sur lui : « Il a conservé des ressources intactes depuis sa dernière sortie victorieuse sur cette même piste. Le lot est certainement plus relevé ici. D’autre part, il rendre encore la distance, ce qui n’est jamais facile. Mais il va encore défendre chèrement ses chances. Je lui maintiens toute ma confiance ».

Ustang Ludois (16 – Jean-Michel Bazire), ne manque pas d’atouts dans son jeu. En plus de se plaire sur l’hippodrome de Bellerive, où il compte une victoire et trois places en six apparitions, et de traverser une belle période de forme, il bénéficiera, encore une fois, de la drive de notre multiple Sulky d’Or, Jean-Michel Bazire. Modèle de constance, il devrait à nouveau répondre présent.

Même s’il n’a pas pour habitude de vaincre, Va Au Poteau (5 – Sébastien Hardy),  qui donne toujours sa pleine mesure sur la piste, fait partie des bons outsiders de l’épreuve. Confirmé sur ce profil, où il a pris quatre places en cinq essais, et ayant quelques lignes intéressantes à faire valoir, il a son mot à dire pour les accessits. Vanille d’Acanthe (4 – Yannick-Alain Briand), qui ne dispose pas, il est vrai, d’une grande marge de manœuvre, peut également se mettre en évidence, à l’issue d’un parcours sans encombre, car elle a déjà brillé sans fers aux postérieurs.  Auteurs de bonnes prestations sur l’herbe ces derniers temps, Umarao (3 – Stéphane Bourlier), invaincu sans ses quatre fers, et Uhal Berven (7 – Hervé Sionneau), dans son jardin, sauront profiter de la moindre défaillance des principaux favoris.

Source : paris-turf.com