Les trotteurs prendront la direction de Vichy, ce mercredi 4 juillet, où nous attend notamment le traditionnel événement de la journée : le Prix de Vincennes. Quinze éléments de 5 et 6 ans, répartis sur deux échelons, vont en découdre sur le tracé des 2.975 mètres. Déferrée des quatre pieds pour la première fois de sa carrière et remarquablement située au plafond des gains, Dulcinée Vrie s’élancera avec les plus hautes prétentions.

Titulaire de 8 succès en seulement 29 apparitions publiques, notre favorite Dulcinée Vrie (15- L. Garcia) a dévoilé du potentiel dès son plus jeune âge. Passée des boxes de Louis Baudron à ceux de Loris Garcia il y a près d’un an, cette fille de Royal Dream a continué à progresser et affiche désormais plus de 173.000 euros de gains à son compteur. Elle va découvrir là un engagement de choix à la limite de l’élimination. Pour couronner le tout, son mentor a décidé de lui ôter les quatre fers pour la première fois. En résumé, elle s’annonce redoutable !

Plusieurs mâles semblent toutefois en mesure de lui donner une belle réplique. A commencer par l’élève de Virginie Lecroq, Don Diego Gwen (11- P. Houel). Jugé digne de participer au Prix Henri Levesque (Groupe II), en avril dernier, ce fils de Love You redescend ici de catégorie. Il tourne parfaitement à droite et le tracé plat de Vichy devrait l’avantager. Récemment disqualifié sur l’herbe de Craon, Dénicheur du Vif (2- A. Thomas) mérite incontestablement une autre chance. Vainqueur dans le temple du trot le 20 avril, ce rejeton de Redlight Jet triomphait avec une réelle marge de manœuvre ce jour-là, tout en faisant afficher la bonne réduction kilométrique de 1’13’’6 sur les 2.850 mètres de la petite piste de Vincennes. Il vire parfaitement à droite et n’aurait qu’à répéter une telle performance pour jouer ici un excellent rôle.

Da Vinci Bond (7- M. Abrivard) s’est contenté de quelques places ces derniers mois mais vaut mieux que cela. Son mentor Jean-Pierre Ensch a fait appel à Matthieu Abrivard et compte bien profiter de cet engagement favorable en tête : « Il a bien couru dernièrement à Marseille-Borély où il a amélioré son record. Je profite de sa bonne condition physique et de cet engagement sur mesure pour tenter l’aventure à Vichy. Certes, il va découvrir la corde à droite, mais il tourne très bien à l’entraînement. Il devrait pouvoir s’immiscer dans le quinté. »

Capital Charm (14- J.-M. Bazire) vient de s’imposer courageusement à Argentan et retrouve, dans la foulée, de bonnes conditions de course. Avec Jean-Michel Bazire, il ne faudra pas l’oublier à l’heure du choix. Sylvain Roger présente Dolga du Pommereux (8- S. Roger), qui s’élancera avec le plus gros compte en banque des concurrents du premier échelon. Si sa marge de manœuvre semble minime, l’occasion est belle d’obtenir une allocation, comme le souligne son entraîneur : « Dernièrement à Vincennes, elle a reculé par le jeu des relais avant de revenir bien finir. Elle est sur la montante après avoir eu un coup de mou en fin d’hiver. Elle bénéficie d’un bel engagement à la limite du recul et c’est une bonne droitière. Sur ce parcours de tenue, il faudra lui masquer l’effort mais elle peut venir accrocher une place. » Chouki du Banney (3- P.-Y. Verva), qui retrouve peu à peu son meilleur niveau, et Chantelou Lignerie (6- D. Bonne), qui traverse une belle passe, compléteront notre sélection.

Source : paris-turf.com

Ce mercredi 5 juillet, un joli programme nous attend sur la piste de Bellerive, avec deux belles courses au programme : le Prix Hôtel de Barcelone (avec la présence notamment d’Avrik de Guez) et le Prix de Vincennes (course B – 5 et 6 ans – 2850 mètres), qui sert de support aux paris à la carte. Crazy Look, qui vient de jouer de malchance à deux reprises, découvre une belle occasion de renouer avec la palme.

Après avoir donné de grosses promesses en fin d’année de trois ans, Crazy Look (n°4 – P-Y. Verva) a connu une assez longue traversée du désert, mais semble sur le bon chemin depuis plusieurs semaines. Le fils de Look de Star vient de jouer de malchance par deux fois. Le 12 juin à Nancy, il a connu des problèmes de trafic dans la phase finale, où il aurait donné chaud à Cachou d’Occagnes (n°11 – F. Nivard), qu’il retrouve ici. Depuis, au Croisé-Laroche, il luttait pour les premières places lors de son incartade dans les ultimes longueurs. Il mériterait de renouer avec la palme, qui le fuit depuis le 23 février 2016 à Vincennes.
Stéphane Michel a eu le nez creux en réclamant Cronos d’Hameline (n°6 – M. Abrivard) suite à sa victoire à réclamer, le 21 avril à Maure-de-Bretagne. Sa récente deuxième place, à La Prairie, plaide en sa faveur. En effet, à cette occasion, il ne trouvait sur sa route qu’un certain Bolt, qui enfile les succès comme des perles actuellement. Son entourage effectue le déplacement avec des ambitions : « Il a pris une toute autre dimension depuis qu’on peut le déferrer des postérieurs. Il est également moins nerveux. En tout cas, nous sommes ravis de l’avoir réclamer. Matthieu Abrivard nous a poussés à disputer cette épreuve. Selon lui, en ayant le passage plus tôt à Caen, il se serait peut-être imposé. Il faut impérativement lui cacher l’effort. Si tout va bien, il devrait alors répéter. »
Buffalo Dub’s (n°12 – E. Raffin) arrive dans sa période de forme et n’a pas évolué déferré des postérieurs depuis le 4 septembre 2016. Remarqué le 10 juin à Lisieux après sa disqualification, confié à Eric Raffin et idéalement engagé, il compte de nombreux atouts dans son jeu.

Cachou d’Occagnes (n°11) nous doit une revanche sur sa 6^e place sur l’hippodrome des Flandres. Franck Nivard nous incite à le racheter en confiance : « Dernièrement au Croisé-Laroche, dans une course sans train, il s’est retrouvé loin au moment du sprint. Mieux vaut le juger sur son succès, mi-juin à Nancy. C’est un excellent droitier. J’avais repéré cet engagement idéal à la limite du recul depuis un petit moment. Sauf incident, il devrait prendre une part active à l’arrivée. »

Du côté de la gent féminine, Cambridge (n°7 – J-M. Bazire) retrouve le Sulky d’Or, avec qui elle avait obtenu une 2^e place le 12 mai à Vincennes. Elle n’a couru qu’à deux reprises à droite pour un trophée et une disqualification (avait laissé des regrets).

Capucine d’Avril (n°10 – S. Peltier) vient de devancer la précitée dans le Temple du Trot. A noter que son association avec Serge Peltier a donné lieu à une victoire, pour leur unique association, le 7 mars 2016 à Saint-Galmier. Elle devançait alors un certain Câlin de Morge…

Source : paris-turf.com

Un beau quinté nous attend ce mercredi 6 juillet à Vichy, avec le Prix de Vincennes (course B – 5 et 6 ans – 2850 mètres). Les possibilités sont nombreuses, mais plusieurs candidatures semblent se détacher au premier poteau. Extra sans ses fers, Au Clair de Lune semble capable de réaliser un numéro.

Au Clair de Lune (n°9 – D. Brohier) a joué de malchance en dernier lieu au Croisé-Laroche, s’enlevant pour finir alors qu’il avait les choses encore bien en main. Didier Brohier lui retire les quatre baskets cette fois, ce qui transcende littéralement le fils de Capriccio. Il a évolué à quatre reprises dans cet uniforme, pour deux succès et une troisième place à la clé (75% de réussite). L’hiver dernier, il avait bouclé les 2850 mètres de la petite piste en 1’13’’7. S’il réédite pareille prouesse ce mercredi, il ne sera pas facile à déloger au premier échelon. L’été dernier, il s’était imposé sur le mile de Bellerive en 1’12’’2. Nous fonçons !

Bellsa de Jumilly (n°7 – M. Abrivard) n’est certes pas bien grande par la taille, mais elle met toujours son cœur sur la piste. Elle a franchi un cap depuis qu’Emmanuel Varin lui a enlevé les chaussures également. Matthieu Abrivard en tire la quintessence (quatre trophées et une disqualification en cinq associations). D’ailleurs, Emmanuel Varin a d’ailleurs préféré cette course à une autre afin d’avoir le même pilote aux commandes : « Elle a bien gagné récemment sur cette piste. J’avais une course pour elle à Cabourg prochainement, mais comme Matthieu Abrivard sera mis à pied, je n’ai pas voulu changer une équipe qui gagne et j’ai opté pour cet engagement. C’est une jument qui a besoin d’une course rondement menée et d’être cachée. Avec un parcours à sa convenance, elle ne devrait pas être loin de la vérité. »  Elle vient de se « promener » dans l’épreuve de référence, le 20 juin dernier ici-même.

Biniou de Connée (n°10 – J-M. Bazire) reste intermittent. Toutefois, lorsqu’il est bien luné comme récemment à Caen, il demeure capable de belles choses. Il s’est imposé en patron à cette occasion, devançant notamment le bon Astre d’Eglefin. Sa seule sortie à Bellerive s’est soldée par une victoire, l’an passé à pareille époque. Avec « JMB » à son sulky, il comptera de logiques nombreux supporters.

Bambou de Calvi (n°2 – M. Verva) a remis les pendules à l’heure en dernier lieu sur la petite piste de Vincennes. Revenir corde à droite ne constituera pas un problème pour le fils de Korean puisqu’il compte deux succès en quatre tentatives. Guy Verva en attend une confirmation ici : « Il vient de renouer avec le succès à Vincennes. Il n’était pas encore assez prêt les deux fois d’avant, après une absence. Il a parfaitement récupéré de cette sortie datant du 24 juin. Il tourne aussi bien à droite. La ligne d’arrivée vichyssoise est assez longue. Mathieu, mon neveu, devra lui cacher l’effort le plus possible. Il a sa place à l’arrivée… »

Baline de la Fye (n°8 – S. Roger) est meilleure que jamais actuellement, comme en attestent ses récents chronos (1’13’’6 sur 2850 mètres et 1’13’’7 sur les 2450 mètres à Caen). Elle n’a pour ainsi dire pas couru le 10 juin à Vincennes, ne trouvant le jour que tardivement. Auparavant, elle avait devancé Bellsa de Jumilly à Caen. Il va falloir compter avec elle !

Source : paris-turf.com