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Vu sa récente démonstration à Vincennes, une confirmation serait logique de la part de Calvin Borel dans le Prix de Villiers (course C – européenne – 48.000 € – 2150 mètres autostart – 4 et 5 ans) ce samedi 11 juillet sur le plateau de Soisy. Ce modèle de vitesse devrait pleinement s’exprimer sur la piste place d’Enghien.

Des seize concurrents qui composent ce lot, très intéressant au demeurant, nous mettons résolument l’accent sur Calvin Borel (5 – Mathieu Mottier), qui est certainement le meilleur en classe pure.

Ses lignes sur courtes distances ne manquent pas en Suède, et son récent retour en France, dans le Prix Némausa à Vincennes, s’est parfaitement déroulé. Il dictait sa loi de belle manière, affichant un chrono de 1’11’’4 sur les 2100 mètres de la grande piste. Rien ne s’oppose à ce qu’il ne confirme pas, à condition, bien sûr, que ce fils de Super Photo Kosmos ne bouge pas une oreille. Car, s’il ne manque pas de classe, cet élève de Conrad Lugauer donne souvent des cheveux blancs à ses preneurs à cause de ses soucis d’allures. Voici les ambitions de son metteur au point : « Depuis son dernier succès, il est resté en France, où il n’a fait que de l’entretien. On me dit que le lot est de moindres qualités qu’en dernier lieu, mais peu importe car je crains surtout mon cheval. Je le répète, parfois, il peut se mettre au galop pour un rien. Nous venons pour gagner, mais à Vincennes comme à Enghien, tu ne dois jamais faire le fanfaron avant la course. »

Si ce suédois d’origine effectue ses premiers pas à Enghien, ce ne sera pas le cas de Balisto de May (2 – Matthieu Abrivard), déjà placé sur le tracé qui nous intéresse. Son comportement dans l’épreuve référence que nous venons de citer n’est pas passé inaperçu (classé 5^e, en s’élançant avec le numéro 16 derrière la voiture). Il battait son record de vitesse, au passage. Il devrait poursuivre sur cette lancée, comme nous le précise son metteur au point Charles-Antoine Mary : «Il a très bien tenu sa partie le 26 juin à Vincennes. Il ne faut pas perdre de vue qu’il avait hérité du numéro 16 derrière l’autostart. Il s’est déjà placé à Enghien. Il n’est pas compliqué, pouvant attendre ou aller devant. Si tout se passe bien, alors il devrait disputer l’arrivée, mais Calvin Borel s’annonce encore dur à battre… » Thai Armani (9 – Roberto Andreghetti) sera uniquement déferré des postérieurs pour la première fois de sa carrière. Pas déplaisant dans la course référence, il est capable de monter en condition. Toujours dans ce quinté+, Davy Boko (11 – Hugo-W Langeweg Jr) n’a pu défendre ses chances, s’étant perdu dans ses allures dans la descente (a été gêné). Mais il a laissé des regrets. Ce métronome hyper régulier et confirmé sur ce type de distances mérite d’être racheté en confiance.

L’inconstant, mais doué Amancio de Lou (3 – Eric Raffin) vient de terrasser l’opposition le 19 juin sous la selle. Sa forme est sûre, et il fait partie des rares chevaux au départ de cette épreuve à s’être déjà imposé sur le tracé qui nous intéresse. Gare à lui ! Blues d’Ourville (6 – Mathieu Mottier), déferré des postérieurs cette fois, Aristo Vici (14 – Dominik Locqueneux), inédit en étant pieds nus, ou encore Avalo Montaval (8 – Franck Nivard), qui possède des références intéressantes, auront aussi des prétentions.

Source : paris-turf.com