Course européenne réservée aux seules juments de 5 ans, sur le parcours de tenue des 2.700 mètres de la grande piste, le Prix de Verneuil n’a réuni que quinze participantes. Au mieux comme en témoigne son récent succès obtenu dans le Prix de Laval, Uza Josselyn, bien engagée, semble en mesure de mettre tout le monde d’accord.

Probante lauréate le 2 février dernier, sur les 2.100 mètres de la grande piste, Uza Josselyn (11 – J.-M. Bazire), dans sa catégorie, détient assurément une belle carte à jouer. Cette élève de Jean-Michel Bazire bénéficie de conditions de course favorables, face aux seules femelles de sa génération, et ne devrait pas être dérangée par la distance abordée. Déferrée des quatre pieds pour l’occasion, cette fille de Love You n’est pas là pour faire de la figuration, d’autant que son mentor a déclaré : « Après un mois et demi sans compétition, elle n’était pas à 100% en dernier lieu, à Vincennes, mais elle n’a pas souffert pour s’imposer. Ma jument est parfaite au travail à Grosbois. Elle trouve à nouveau des conditions de course intéressantes, face uniquement aux femelles. Même si elle possède beaucoup de vitesse, l’allongement de la distance ne va pas la déranger. Elle peut doubler la mise. »

Belle Bauloise (14 – W. Bigeon) ne part pas battue d’avance. Cette représentante de Joël Séché évolue sur un tracé qui lui sied à merveille. En effet, lors de ses six tentatives, cette fille de Ludo de Castelle s’est imposée une fois, et s’est octroyé quatre accessits. Confirmée en pareille société, et capable de boucler le tour de piste sur le pied de 1’13’’2, elle est capable de tenir la dragée haute à notre préférée. Jean-Luc Bigeon est d’ailleurs confiant à son sujet : « Elle n’a été devancée que par Bugsy Malone et Bolide Jénilou lors de sa plus récente sortie. Elle est de mieux en mieux et arrive au top pour sa plus belle course de l’hiver, même si c’est une épreuve européenne. Elle est meilleure lorsqu’elle attend mais peut faire le dernier kilomètre. Elle a une belle carte à jouer. »

Easytowin (4 – F. Nivard) n’a pas été des plus heureuses récemment, mais a tracé une « drôle » de fin de course dès qu’elle a vu le jour. Certes, elle semble plus expérimentée sur les parcours de vitesse, mais a déjà réussi sur plus long. Déferrée des postérieurs, sous la poigne de Franck Nivard, son entourage a mis pas mal d’atouts de son côté pour disputer les premières place à l’arrivée de cet événement.

A son affaire sur ce type de tracés, Bora Bora Jiel (9 – M. Abrivard), déferrée des postérieurs cette fois, n’aurait qu’à se montrer appliquée jusqu’au passage du but pour se mêler à l’emballage final !

Jument délicate mais non dénuée de moyens, Babylone Seven (13 – G. Gelormini), dont la qualité de l’engagement attire l’attention, mérite également une mention.

Candy Store (6 – E. Raffin) a déjà réussi sur les parcours de tenue, en Suède. Pieds nus, avec l’aide d’un pilote, elle n’est pas hors d’affaire pour une quatrième-cinquième place, à l’image de Begum Fromentro (10 – T. Levesque), titulaire de cinq succès sur le tracé, en huit sorties. Belle des Molles (12 – A. Abrivard) n’est plus sortie du quinté gagnant depuis le 11 octobre, et tentera de brouiller les pistes.

Source : paris-turf.com