Epreuve d’ouverture du meeting hivernal de Vincennes, le Prix de Soulac, réservé aux chevaux âgés de 6 à 9 ans n’ayant pas gagné 299.000€, sur le parcours classique de la grande piste, est support au pari quinté+ ce mercredi 29 octobre. Facile lauréat lors de ses quatre dernières tentatives, Tarass d’Amour paraît capable d’aligner un cinquième succès consécutif.
Ecarté des pistes pendant plus d’un an, Tarass d’Amour (7 – Eric Raffin) est en train de rattraper le temps perdu. Pour preuve, il a remporté six des huit courses auxquelles il a participé cette année. Déferré des postérieurs, ce qui lui réussit parfaitement, confié à Eric Raffin, qui s’en sert à merveille, et encore en retard de gains, il paraît capable de quintupler la mise. Dans l’événement du 28 septembre, il levait d’ailleurs tous les doutes que l’on pouvait émettre concernant son aptitude aux profils corde à gauche. Sébastien Guarato ne cache pas ses ambitions : « Il évolue en grande forme depuis plusieurs semaines et ne reste que sur de très bonnes tentatives. Il va encore faire sa course, d’adapte parfaitement aux différents parcours. Logiquement, il a sa place parmi les cinq premiers et peut envisager une nouvelle victoire. Maintenant, l’opposition composée de 6 ans, notamment Un Charme Fou, est à craindre. Il affronte un bon lot. » (Ndlr : Sébastien Guarato déclarait après sa dernière sortie : « A l’entraînement, il peut suivre n’importe lequel des bons chevaux de l’écurie ».)
Un Nuage d’Osmoz (15 – Emmanuel Allard) n’est pas de tous les jours, mais sa grande qualité ne fait aucun doute. Il ne faut d’ailleurs pas oublier qu’en 2013, il se classait sixième du Critérium des 5 ans. Au printemps, il n’a cessé de briller, s’imposant trois fois consécutivement, en étant déferré des antérieurs, comme là. L’ombre au tableau de ce fils de Nuage Noir est finalement sa réussite sur le parcours classique de la grande piste, puisqu’il n’y a pris que trois places en treize apparitions. Ceci dit, dans le Prix de Provence (groupe III), le 23 août, il aurait certainement pu prétendre à une bonne allocation s’il ne s’était pas montré fautif à l’entrée de la ligne droite. Son comportement est imprévisible, mais sage, il a assurément les moyens de disputer la victoire, surtout que l’engagement est excellent. Emmanuel Allard vous donne son avis : « Il m’a déçu le dernier coup où il n’a pas été capable d’accélérer pour finir. Il a été soigné du dos depuis. A l’entraînement, il paraît mieux. J’espère qu’il va confirmer en course cette impression mercredi, auquel cas il a le droit de participer à l’arrivée. Il est certain que disposer d’un engagement autant favorable risque fort de ne pas se reproduire cet hiver. »
Certainement préparée avec le plus grand soin pour ce meeting hivernal, Tellement Haufor (6 – Charles-Julien Bigeon) mérite, elle aussi, un large crédit. Car, même si elle n’a plus couru depuis le 24 septembre, cette fille de Ganymède évolue totalement déferrée des quatre pieds, une configuration dans laquelle elle a rarement déçu. Placée à quatre reprises en huit essais sur ce parcours, elle devrait faire partie de la combinaison gagnante. Un Charme Fou (5 – Franck Nivard) nous a, pour l’instant, montré qu’il était plus efficace sur des pistes plates. Toutefois, il est actuellement en pleins progrès, et mieux vaut donc le retenir assez haut. Les plus récents résultats d’Ultimate du Rib (14 – Jean-Loïc-Claude Dersoir) laissent planer quelques interrogations concernant son état de forme. Jugé sur ce qu’il a fait de mieux, il est cependant difficile de faire sans lui, d’autant qu’il est piloté par l’homme du dernier meeting d’hiver, à savoir Jean-Loïc-Claude Dersoir.
Ubu de Saint Marc (12 – Damien Bonne), qui a suffisamment de qualité pour rivaliser en pareille société, Tischendorf Padd (9 – Alexandre Abrivard), qui vient de montrer un net regain de forme, ou encore Tabriz du Gîte (11 – Pierre Vercruysse), régulier, et Tysso Rush (2 – Christophe Martens), qui dépend d’un entraînement en pleine forme, peuvent prétendre à une place.
Source : paris-turf.com
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