Evénement disputé sur les 1.600 mètres de la piste en sable fibré cagnoise, le Prix de Sainte-Maxime a rassemblé seize chevaux, âgés de 5 ans et plus, ce mercredi 22 février. Confirmé dans ce genre de tournois, et performant sur les pistes en sable, Paraggi, sur la montante, semble en mesure de mettre tout le monde d’accord.

A créditer d’une intéressante course de rentrée le 7 décembre (7^e), Paraggi (5) a confirmé ses bonnes dispositions  lors de sa sortie suivante, dans une épreuve à réclamer, en s’emparant de l’accessit d’honneur. Bien loti dans les stalles de départ (4), et confié pour la première fois à Christophe Soumillon, cette nouvelle recrue de Fabrice Vermeulen n’est pas là pour faire de la figuration, d’autant qu’il a été supplémenté pour participer à ce handicap.

Mais, comme une course n’est jamais gagnée d’avance, il devra se méfier d’Après l’Amour (7 – A. Lemaitre). Cet élève de Richard Chotard a prouvé son excellent degré de forme lors de ses deux plus récentes tentatives, et aborde ce rendez-vous en pleine possession de ses moyens. Titulaire d’un succès et d’un accessit d’honneur lors de ses deux essais sur le tracé, ce rejeton d’Elusive City ne part pas battu d’avance. Son mentor a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Il a répondu à mes attentes pour sa première sortie sous mon entraînement. Il s’est bien défendu ce jour-là. Même s’il n’a pas semblé très à l’aise sur le gazon un peu faux. Il sera selon moi bien mieux sur le sable. Le matin, il donne entière satisfaction. J’attends donc un logique bon comportement de sa part. »

Malheureuse en dernier lieu, Shanawest (15 – G. Benoist) mérite crédit. Cette pensionnaire de Nicolas Caullery a mieux couru que ne l’indique son récent classement, et n’a plus à faire ses preuves sur le sable. Bien située en bas de tableau, elle semble capable de remettre les pendules à l’heure, d’autant qu’elle ne devra pas s’élancer à l’extérieur cette fois (avec le « 6 » à la corde).

Quatrième lors de son unique essai sur le mile, l’an passé, Longray (9 – C. Demuro) a également un bon coup à jouer. Ce représentant de Gérard Augustin-Normand a prouvé, l’année dernière, qu’il était compétitif en 38 de valeur. Il a désormais deux parcours dans les jambes, se plaît sur la surface, et semble bien situé sur l’échelle des valeurs. Dans ces conditions, mieux vaut l’avoir avec que contre soi !

Véritable spécialiste des pistes en sable, Djoko (11 – M. Guyon) est capable d’arbitrer les débats. Ce pensionnaire de Philippe Sogorb a prouvé a maintes reprises son aptitude au tracé du jour (3 sur 4), et se présente au départ de ce Quinté+ dans un bel état de forme. Muni d’une paire d’œillères australiennes pour la circonstance, sa candidature ne doit pas être prise à la légère.

Easterburg (14 – S. Pasquier), sur sa distance de prédilection, n’est pas incapable de brouiller les pistes, à l’image de Xotic (2 – P.-C. Boudot), lauréat de l’édition 2015 de ce Prix de Sainte-Maxime, avec déjà Pierre-Charles Boudot sur son dos.
Catch Dream (16 – R. Thomas), muni d’œillères pleines pour la première fois, mérite également une mention.

Source : paris-turf.com

Ce mercredi 24 février, nous nous dirigerons vers Cagnes-Sur-Mer puisque c’est le Prix de Sainte-Maxime (1.600 mètres–PSF–5 ans et plus) qui servira de support au Quinté+ et au Top 5. Une nouvelle fois, il faudra être très inspiré pour dénicher les cinq premiers de cette épreuve, car celle-ci semble compliquée à déchiffrer. Nous ferons confiance à King Air, venant de se classer à la deuxième place d’un événement sur le gazon.

King Air (2-Pierre-Charles Boudot) n’est pas à son premier essai dans les événements, comptabilisant trois succès à ce niveau. Âgé de 9 ans, il est toujours en forme. Il vient de le démontrer dans le Prix Charles Gastaud le 22 janvier, en prenant le premier accessit devant plusieurs concurrents qu’il retrouvera ce mercredi. Il revient sur la PSF et sur un parcours où il s’était classé cinquième de l’édition 2015 du Prix Saônois (listed). Le pensionnaire de Rodolphe Collet apprécie la Côte d’Azur puisqu’il y a toujours terminé dans les cinq premiers (4 sur 4). Aussi, il s’entend bien avec Pierre-Charles Boudot. En deux associations, ils se sont toujours classés au deuxième rang. Seul hic, il a hérité du numéro 14 dans les stalles de départ, mais il a le potentiel pour réaliser une belle prestation.

Mais il ne court pas seul. Zamuja (13-Théo Bachelot) et Amiga Intima (8-Maxime Guyon) pourraient bien lui mener la vie dure. Mal lotis, eux aussi, par leur numéro de corde (respectivement 15 et 16), ils viennent cependant de bien faire sur le parcours qui nous intéresse, le 6 février, dans le Prix du Cros de Cagnes, terminant premier et deuxième. L’entraîneur de Zamuja, Tony Castanheira, espère une confirmation : « Il a été acquis à réclamer fin janvier. Il s’est donc imposé d’emblée sous ma responsabilité. Il retrouvait alors les handicaps. Il nous a fait plaisir. Il ne s’agissait pas d’une réelle surprise pour nous. Il a quand même montré des moyens. Il retrouve les quintés maintenant. Je le crois capable de bien faire. Il est très affûté. Le voir parmi les cinq premiers serait une vive satisfaction. ». S’ils arrivent tous les deux à se sortir de leur place dans les boites, il faudra assurément compter avec eux.

Derrière ces trois-là, ils sont beaucoup à avoir des ambitions dans cette épreuve très ouverte. See You Soon (9-Anthony Crastus) et Mi Vida (10-Lukas Delozier), respectivement, troisième et quatrième de la course référence du 6 février, sont aptes à répéter leur valeur. À noter que pour l’aider dans sa tâche, See You Soon sera muni d’une paire d’œillères pour la première fois. Bien connu des quintés, Xotic (1-Pauline Prod’homme) a réalisé une bonne rentrée fin janvier. Malgré ses 64 kilos, il devrait se mêler à la lutte dans la phase finale. Assez confiant avec son autre pensionnaire OrientExtrème (6-Franck Blondel), Didier Prod’homme serait déçu de ne pas être à l’arrivée avec ce fils d’Indian Haven : « Il m’a agréablement surpris en étant septième le mois dernier. Je ne le pensais pas aussi prêt physiquement, en effet. C’est un vrai gaucher et il va retrouver une piste qui lui a déjà réussi. Ses sorties automnales étaient décevantes mais il a bénéficié d’un repos bénéfique. Il va monter en régime. Il est capable de finir parmi les cinq premiers. J’y crois. ».

Auteur d’une rentrée remarquée sur ce parcours, le supplémenté Sterling Run (15-Tony Piccone) sera à suivre de près même s’il monte de catégorie. Il avait notamment devancé See You Soon. Malheureux dernièrement, Chopsoave (12-César Passerat) aura à cœur de redorer son blason.

Source : paris-turf.com

Les galopeurs de 5 ans et plus reprennent la vedette ce mercredi 18 février, puisque c’est le Prix de Sainte-Maxime, disputé sur le mile de la piste en sable fibré cagnoise, qui est support aux paris à la carte. Placé des deux dernières éditions de cette épreuve, Chopsoave vise la plus haute marche du podium cette année.

Après plusieurs sorties bien meilleures que ne l’indiquaient ses différents classements, Chopsoave (5 – César Passerat) vient de montrer sa belle condition physique actuelle, en se classant troisième d’un événement disputé sur le gazon. Sa performance s’avérait excellente, car il évoluait sur un terrain souple, pourtant pas fait pour l’avantager. Il retrouve ici le sable, une surface qui lui convient davantage, et excelle sur l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer, où il n’a jamais déçu en trois apparitions. Troisième de cette épreuve en 2013, puis quatrième l’an dernier, il paraît capable de monter sur la plus haute marche du podium cette année, comme le pense son metteur au point, Nicolas Caullery : « La dernière fois, à ce niveau, sur le gazon, on a un peu changé de tactique et il a bénéficié d’une course assez limpide. Il arrive en grande forme en ce moment et je n’ai pas été surpris par sa troisième place. Il sera encore mieux cette fois-ci sur la PSF et, si tout se passe bien, je serais déçu qu’il ne soit pas dans les trois premiers. »

Ship Rock(10 – Ioritz Mendizabal) s’annonce, a priori, comme son plus sérieux rival. Il vient d’échouer de peu pour une place dans un quinté+ disputé sur 2000 mètres, une distance un peu trop longue pour ses réelles aptitudes. Ce fils de Whipper n’est plus le même cheval que l’hiver dernier, certes, mais sa situation sur l’échelle des valeurs ne cesse de s’améliorer. Il retrouve, en effet, plusieurs de ses adversaires dans des conditions pondérales bien plus avantageuses. Muni d’œillères australiennes cette fois, il est en mesure de lutter pour la victoire. Sargasses (6 – Sébastien Maillot) fait preuve de régularité depuis le début de l’hiver, comme bon nombre d’élèves de Valérie Dissaux. Elle affectionne particulièrement les pistes en sable fibré et évolue sur un parcours où elle n’a jamais déçu en trois tentatives. Affrontant des adversaires auxquels elle a déjà donné du fil à retordre, elle peut intégrer le podium.

Récent désinvolte lauréat sur ce tracé pour sa première sortie avec des oeillères, Magic Zen (8 – Roberto-Carlos Montenegro) va tenter de confirmer, malgré les cinq livres de pénalisation.  Du haut de ses neuf ans, ce fils de Zieten participe seulement à sa deuxième course sur la Riviera. Affrontant une opposition quasiment similaire à la dernière fois, il est encore en mesure de s’illustrer. Son entraîneur y compte : « En dernier lieu, il était plus à son travail avec les œillères et le lot était plus dans ses cordes. Il monte de catégorie avec 2,5 kg de pénalisation mais il sera intéressant à voir, car il est en pleine forme, comme la plupart de mes élèves, à leur affaire à Cagnes-sur-Mer. Il est sur place, un avantage pour ce cheval émotif. Il devrait confirmer la bonne impression qu’il vient de laisser. » Multiple Chances (14 – Alexis Badel) n’a pas été très chanceux depuis le début du meeting cagnois. C’est pour cette raison qu’il convient de ne pas le condamner, d’autant que son partenaire, Alexis Badel, traverse une période de forme euphorique.

Le top-weight Xotic (1 – Pierre-Charles Boudot), récent vainqueur à Marseille-Vivaux, Nordic Truce (3 – Théo Bachelot), en pleine forme, Moonlight Gambler (11 – Anthony Crastus), modèle de régularité, ou encore Cape Doctor (9 – Julien Augé), baissé au poids, gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com