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Épreuve disputée sur les 2.700 mètres de la grande piste de Vincennes, le Prix de Saint-Aubin-les-Elbeuf a réuni un joli de dix-sept concurrents, âgés de 4 et 5 ans, prêts à en découdre pour le succès. Récent lauréat, Aubrion du Gers, bien engagé, s’élancera avec de légitimes ambitions.

Cheval en pleine possession de ses moyens comme l’atteste sa victoire obtenue le 12 novembre dernier, sur le parcours qui nous intéresse, Aubrion du Gers (16 – J.-M. Bazire) détient une belle carte à jouer. Ce fils de Memphis du Rib bénéficie de conditions de course idéales, sur un tracé qu’il affectionne (5 sur 7). Déferré des quatre pieds, il constitue un choix prioritaire, d’autant que son mentor a confié : « C’est un cheval que j’ai préservé en vue du meeting d’hiver. Dernièrement, il a été très bon car il a fallu contrer Archibald en montant, tout en tombant sur un Apollon de Kacy, tenace. Malgré cela, il n’a rien lâché pour s’imposer facilement. DP ce jour-là, il sera déferré des quatre pieds. Au travail, il est au mieux. Tout va bien. Il détient une première chance même s’il affronte ses cadets. »

Titulaire de deux victoires et d’un accessit sur le parcours classique, en trois tentatives, Boskio de Vandel (6 – C. Martens) s’annonce comme un rival de choix. Ce protégé de Vincent Martens n’est plus sorti des cinq premiers depuis le 19 août, et vient de nous prouver son excellent degré de forme en s’imposant sur les 2.850 mètres de la petite piste, ferré. Déferré des quatre pieds cette fois, ce rejeton de Prince Gédé semble capable de tenir la dragée haute à notre préféré. Son entraîneur a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Toutes ses dernières sorties sont bonnes. Au boulot, il manifeste un état resplendissant. Je vais le déferrer des quatre pieds. Il tient parfaitement la distance. La grande piste lui convient. Bref, je n’ai aucune réserve à émettre. »

Attila Berry (12 – A. Abrivard) n’est pas de tous les jours comme en témoignent ses trois dernières disqualifications, mais n’en est pas pour autant dénué de moyens. Il a déjà prouvé son aptitude au tracé (4 sur 8), et affiche une forme resplendissante au travail. Appliqué jusqu’au passage du but, ce représentant de l’Ecurie des Charmes est en droit de jouer les trublions.

Cheval régulier, Accordéon (14 – B. Robin) bénéficie d’un engagement intéressant. Cet attentiste donne toujours son plein potentiel lorsqu’il est déferré des postérieurs, et se plaît sur les parcours de longue haleine. Dans ces conditions, il constitue l’une des nombreuses possibilités pour les accessits, à l’image du plus riche du lot, Buffalo de Beylev (17 – J.-L.-C. Dersoir), à ne pas condamner trop hâtivement.

Biwa Nectar (9 – F. Nivard) constant, n’a plus franchi le poteau en tête depuis le 24 février 2014 ! Remarqué récemment par sa séduisante fin de course, il défendra une nouvelle fois chèrement ses chances à l’arrivée. Boeing du Bocage (8 – E. Raffin), pieds nus, et Bajazet (11 – J. Bruneau), dans sa catégorie, ne sont pas hors d’affaire pour compléter la combinaison gagnante de cet événement.

Source : paris-turf.com