Course européenne réservée aux seules juments âgées de 7 à 10 ans, disputée sur les 2.700 mètres de la grande piste de Vincennes, le Prix Guy Lux s’annonce palpitant à suivre, avec la présence de seize concurrentes, bien connues des quintéistes. Irréprochable depuis de nombreuses semaines, Vacate Money devrait une nouvelle fois prendre une part active à l’arrivée de cet événement.

Titulaire d’un succès et de deux accessits, en quatre prestations sur le tracé, Vacate Money (3 – J.-Ph. Dubois) évolue sur un parcours à son entière convenance. Cette fille de Prodigious évolue en plein dans sa catégorie, et n’est plus sortie du couplé gagnant depuis le 10 octobre dernier. Capable de trotter 1’13’’4, cette pensionnaire de Philippe Moulin défendra une nouvelle fois chèrement ses chances, d’autant qu’elle aborde ce rendez-vous avec pas mal de fraîcheur.

Vénus de Bailly (10 – E. Raffin) découvrait une tâche trop compliquée récemment, dans le Prix Helen Johansson, sur 2.100 mètres, avec le « 8 » derrière les ailes de la voiture. De retour sur un parcours de tenue favorable pour ses aptitudes, la protégée de Bruno Bourgoin, bien engagée, a les moyens de remettre les pendules à l’heure, associée pour la première fois à Eric Raffin.

Pleasure Kronos (1 – D. Locqueneux) est la moins riche du lot, mais certainement pas la moins douée. Cette fille de Varenne vient de prouver son excellent degré de forme, le 28 janvier, sur les 2.700 mètres de la grande piste, en s’imposant dans la bonne réduction kilométrique de 1’13’’5. Si elle répète cette performance, l’élève de Cristian Rizzo a les moyens de lutter pour les premières places, d’autant que son mentor a déclaré : « Récemment, sa victoire ne m’a pas surpris, car elle venait de très bien courir à Milan. Depuis, la jument affiche toujours une très belle condition physique. Ces derniers mois, elle a accompli des sérieux progrès et a encore de beaux jours en France. Je ne connais pas bien l’opposition mais, sur ce qu’elle vient de faire, j’en attends un très bon comportement. »

Umala du Rib (4 – C. Hallais-Dersoir) a retrouvé la plénitude de ses moyens comme en témoignent ses deux récentes sorties. Déferrée des quatre pieds, et performante sur ce type de tracés, cette représentante de l’Ecurie Rib aura à cœur de confirmer ses bonnes dispositions. Joël Hallais est d’ailleurs confiant à son sujet : « Elle est dans sa catégorie et ne détient pas de marge de manœuvre. Cela dit, elle reste sur deux excellentes prestations. Il lui a fallu progresser en dehors. Elle a parfaitement récupéré de ses efforts et se présentera en bonne condition. Pieds nus de nouveau, elle a les moyens de participer activement à l’arrivée même si elle doit affronter quelques juments étrangères. »

Utinka Selloise (5 – J.-M. Bazire) a laissé de gros regrets à ses preneurs en dernier lieu, après sa disqualification. Séduisante le matin, sur les pistes d’entraînement, son entourage en attend un complet rachat, pieds nus, avec l’aide de Jean-Michel Bazire.

Véa du Vivier (12 – F. Ouvrie) a fait de cette épreuve un objectif. Elle bénéficie de conditions de course favorables, et n’a plus à faire ses preuves sur le tracé du jour. En pleine période de forme saisonnière, elle garde son mot à dire, à l’image d’Ariel Boko (7 – B. Goop), confirmée longues distances. Ustie Haufor (15 – C.-J. Bigeon), chaussée cette fois, n’est pas hors d’affaire pour jouer les trublions.

Source : paris-turf.com