Ce lundi 11 juillet, nous attaquons la semaine par un quinté sur l’hippodrome du Putois, le Prix de l’Artois (handicap divisé – course D – 2000 mètres – 5 ans et plus – réf : +20). Nous avons fait le plein de partants (18). Parmi eux, Café Royal va tenter de rester invaincu à Compiègne.

Café Royal (n°3 – S. Pasquier) a désormais deux parcours dans les jambes et ne devrait plus être loin de son meilleur niveau. Le 29 mai, il échouait d’un rien pour la palme, face à Chika Dream, alors qu’il n’avait pas été revu en compétition depuis plus de six mois.

Il retrouve la piste de Compiègne sur laquelle il s’est imposé lors de sa seule sortie. Il s’agissait du parcours qui nous intéresse, et cette victoire avait également lieu à pareille époque (15 juillet 2015). Stéphane Pasquier en tire la quintessence (5 sur 7, dont une victoire). Carina Fey n’a d’ailleurs pas caché sa confiance à nos reporters sur les pistes : « Il a prouvé qu’il gardait son mot à dire après son succès au même niveau l’automne passé. Il se plaît entre 2000 et 2400 mètres. Il est aussi assez facile à monter, d’autre part. J’aurais certes préféré une piste plus souple. Il sait cependant s’adapter à tout. Il est resté en belle condition et il devrait encore faire sa course. Il est fort, n’ayant besoin de personne… »

De Bon Aloi (n°7 – P-C. Boudot) peut se vanter d’avoir déjà épinglé deux événements à son palmarès. Il est passé proche du hat-trick dans le Prix de Jardy, regagnant beaucoup de terrain sur Serenu (n°10 – M. Delalande).

En trois essais au Putois, il a enregistré pas moins de deux accessits (67% de réussite). Régulier, confié à l’incontournable Pierre-Charles Boudot et véritable métronome, il fait office de base avant le coup.

Chill Wind (n°2 – Mlle P. Prod’homme) a été pris en note par nos soins le 26 mai, sur les 1800 mètres de Compiègne. Il avait effectué une ligne droite des plus prometteuses (4^e).

Didier Prod’homme nous conseille d’effacer son récent échec : « Il a été décevant dernièrement, mais il avait la gorge sale… Il s’était très bien comporté auparavant, en étant quatrième à ce niveau, justement sur ce champ de courses. Il me paraît plaisant le matin. Mais le virus l’ayant touché tempère quelque peu ma confiance. Il doit attendre afin d’être bien détendu. Tout dépendra aussi dès lors des circonstances de course. J’espère un train sélectif. »

Pokersly (n°1 – F. Blondel) vient de rejoindre les boxes d’Elodie Schmitt. Il a montré à plusieurs reprises dans sa carrière qu’il courait bien frais. Il retrouve la catégorie des gros handicaps. Le 20 juin 2015, il avait notamment obtenu une belle deuxième place, sur cette piste, en 41 de valeur (comme ce sera le cas ce lundi).

Divin Léon (n°14 – Alexis Badel) n’est plus à présenter dans ce genre de tournois. Le port des œillères pleines semble lui être bénéfique. Adepte des pistes légères et confirmé à Compiègne, il ne manque pas d’atouts dans son jeu.

Source : paris-turf.com

Ce samedi 20 juin, direction Compiègne pour une réunion marquée par deux listeds, le Prix Ridgway et le Grand Prix de Compiègne. Les quintéistes vont pour leur part plancher sur le Prix de l’Artois (course D – réf : +20 – 5 ans et plus – 1600 mètres), une épreuve qui a réuni 16 concurrents bien connus à ce niveau de la compétition. Hippolyte, jugé sur sa victoire dans le Grand Prix de Lyon, pourrait doubler la mise dans les événements.

Le 14 mai dernier, Hippolyte (n°4 – Stéphane Pasquier) terminait en trombe dans la phase finale du Grand Prix de Parilly, remportant ainsi son premier quinté.

Pénalisé de 3,5 kilos suite à ce brillant trophée, le pensionnaire de Tony Clout a prouvé qu’il était encore compétitif le 31 mai sur l’hippodrome des Princes de Condé. En ayant le jour plus tôt dans ce Grand Handicap de Chantilly, il aurait pu prétendre à l’accessit d’honneur derrière Baroudar. Le mile lui convient à merveille. Ses deux tentatives sur la piste du Putois ont conduit à autant de cinquièmes places. On le sait, mieux vaut être bien placé à Compiègne et s’il veut jouer à nouveau le succès, il ne devra pas être trop loin au moment de l’emballage final.

Iron Spirit (n°8 – Alexis Badel) a l’avantage d’évoluer dans son jardin sur cette piste, où il compte deux succès en trois sorties (67% de réussite à la gagne). Il n’a pas démérité dans l’une des épreuves de référence, le Prix André Carrus (voir la course en bas de page), terminant finalement aux portes du quinté et ce après un bon effort final. Myriam Bollack-Badel a préféré cette course à une autre pour le fils de Turtle Bowl : «Il a été un peu malchanceux ce 2 juin, lorsqu’il est septième. J’ai hésité avec un 2000 mètres, jeudi à Longchamp. Mais je craignais un terrain trop léger. Il sera sans doute mieux là, sur la piste de Compiègne. Il préfère plus long car il a besoin d’un petit temps d’échauffement. Je lui mets donc des australiennes, pour cette raison. Il réussit bien sur cet hippodrome et a hérité de la corde 2…»

Pont Neuilly (n°3 – Pierre-Charles Boudot) retrouve notre préféré avec trois kilos d’avantage par rapport à leur tentative commune du 21 avril à Maisons-Laffitte. Il excelle sur les profils à main gauche et avait d’ailleurs remporté un quinté à 3 ans sur l’hippodrome de Saint-Cloud. Yves de Nicolay, son mentor, aborde ce rendez-vous avec une certaine confiance : «Il affrontait un gros handicap légèrement trop relevé récemment. Ce lot sera plus à sa portée. Ses preuves dans cette catégorie sont faites. Il est très gaucher. Je suis donc content de le voir enfin évoluer à main gauche, ce qui n’a pas été fait depuis longtemps. C’est un cheval de bon terrain qui doit avoir ses aises en course…»

Glorioso (n°6 – Théo Bachelot) n’a pas été forcément à l’honneur dans les événements, où il compte seulement une 5^e place en 4 essais. Néanmoins, il a joué de malchance à 300 mètres du but, le 2 juin à Longchamp (voir vidéo en bas de page). Avec désormais deux parcours dans les jambes, il devrait être à son top niveau ce samedi. Le seul point d’interrogation concerne son aptitude à main gauche, corde sur laquelle il n’a encore jamais été vu.

Le Poulidor Totxo (n°9 – Christophe Soumillon) mériterait de renouer avec la palme qui le fuit depuis le 24 mars à Fontainebleau (s’imposait en 41,5 de valeur alors qu’il affiche 36,5 désormais). Christophe Soumillon en tire la quintessence (6 sur 8 ensemble, dont un succès). Il n’a pas à rougir d’avoir été battu par Always Ready, le 8 mai à Chantilly.

Source : paris-turf.com