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L’hippodrome de Toulouse est à l’honneur en ce mercredi 11 novembre, à l’occasion du Prix de la Ville. Ce handicap, pour 4 ans et plus, a réuni seize concurrents prêts à s’affronter sur le parcours classique de 2.400 mètres. Confirmé dans ce genre de tournois, et déjà vu à son avantage dans la ville rose, Al Murqab n’est pas là pour faire de la figuration.

Auteur d’une rentrée convaincante le 8 octobre dernier dans le Grand Handicap de Saint-Cloud, Al Murqab (9 – S. Ruis) n’a pu confirmer lors de sa sortie suivante, dans un événement cantilien. Ce fils de Danehill Dancer a désormais deux parcours de relise en condition dans les jambes, et retrouve une distance qu’il affectionne. De plus, comme il s’est placé lors de son unique essai sur cette piste, mieux vaut l’avoir avec que contre soi. Son mentor a d’ailleurs déclaré à son sujet : « Lors de sa dernière tentative, il a plusieurs excuses à faire valoir : Il est rentré déferré, une distance qui s’est avérée trop longue et c’était une deuxième sortie après un temps d’absence. Il me semble très bien physique et pour son retour sur 2.400 mètres, il peut refaire parler de lui. Il s’adapte à tous les terrains et tous les tracés. On se déplace avec de hautes ambitions. »

Titulaire de deux victoires en autant de sorties sur l’hippodrome de La Cépière, Picking Up Pieces (1 – M. Guyon) détient également une belle carte à jouer. Auteur de fins de course remarquées lors de ses deux dernières sorties, cet élève de Lionel Larrigade a mieux couru que ne l’indiquent ses classements. Associé à Maxime Guyon qui sait en tirer la quintessence, son entraîneur compte bien le voir remettre les pendules à l’heure : « J’ai quelques regrets pour sa dernière performance à Marseille. En effet, ce jour-là il avait bénéficié d’un bon numéro de corde et n’a pu s’exprimer au moment opportun et ensuite il a très bien terminé. On arrive en fin de saison mais il me semble encore en bel état de forme. Je le crois capable de se placer, pour la victoire, cela risque d’être plus compliqué. »

Au mieux comme l’attestent ses deux récentes victoires, L’Ardent (7 – C. Soumillon) n’est pas là pour faire de la figuration. Ce pensionnaire de Jean-Claude Rouget va dans tous les terrains, et a déjà prouvé qu’il a son mot à dire en pareille société. Associé cette fois aux bons soins de Christophe Soumillon, ce fils de Soldier of Fortune aura à cœur de réaliser la passe de trois.

Turtle Green (8 – S. Pasquier) a tracé un parcours encourageant lors de son récent retour en piste. Il est monté en condition sur cet essai, et a toujours réussi à Toulouse, lors de ses trois incursions. Confié à Stéphane Pasquier, troisième lors de son unique association avec le protégé de François Rohaut, il garde son mot à dire, au moins pour les accessits.

De retour sur une distance à son entière convenance, The Ninas (11 – T. Jarnet), dont la récente fin de course n’est pas passée inaperçue, garde son mot à dire, d’autant qu’il a déjà prouvé son aptitude au tracé du jour.

Dark Dream (13 – A. Crastus), supplémenté pour pouvoir participer à cette épreuve, Daffodil Fields (4 – G. Millet), en progrès, et Skyline du Casse (2 – F.-X. Bertras), dans un bel état de forme, ne sont pas hors d’affaire pour une quatre-cinquième place.

Source : paris-turf.com

Ce mardi 11 novembre, c’est Toulouse qui va organiser l’événement quotidien, à l’occasion du Prix de la Ville de (Course D – 52.000 € – 2400 mètres – 4 ans et plus – Handicap – Ref : +18,5). My Sweet Lord tourne autour du pot dans cette catégorie. Bon droitier et adepte des pistes assouplies, cet élève d’Eduardo Olgado-Guillen doit être surveillé de près.

Direction l’hippodrome de la Cépière de mardi. Après Angers lundi, le quinté+ continue de se conjuguer à la provinciale. Ils seront seize à se rendre dans le Prix de la Ville de Toulouse, sur une distance classique qui sera à la fois lourde et un peu hachée. C’est normal, nous sommes en fin de saison.

Nous retrouverons des chevaux bien connus, comme My Sweet Lord (7 –  Ioritz Mendizabal). Ce fils d’Exécute retrouve l’hippodrome de ses débuts. Depuis, ce mâle de 5 ans a parcouru du chemin, et a déjà couru à seize reprises à ce niveau, sans jamais s’imposer. Tenace et habitué aux terrains pénibles, il devrait conjurer le sort ce mardi, comme l’espère son entraîneur Eduardo Olgado-Guillen : «La dernière fois, à Lyon-Parilly, c’était une rentrée après avoir souffert de coliques. Il lui fallait cette course pour être au top. C’est désormais chose faite. Il retrouve Ioritz Mendizabal, qui le connaît très bien. Pour une fois, il n’a pas un long déplacement à effectuer. Il adore le terrain très souple et possède une très bonne chance. »

D’autres concurrents s’annoncent tout aussi redoutables, à l’image d’Asagaya (4 – Maxime Guyon), dont on a beaucoup apprécié le comportement en dernier lieu dans le Prix du Brionnais à Saint-Cloud. Il s’agissait d’une réapparition. Pia Brandt surfe donc sur la forme de son protégé pour l’aligner sur un hippodrome qui devrait lui convenir : « Pour sa rentrée, le cheval a très bien couru. Ce qui m’inquiète ici, c’est qu’il se présente assez rapproché. Mais il n’y a plus de course sur l’herbe pour lui à Paris. Ce cheval qui n’aime pas le bon terrain est bien rentré de cette réapparition et devrait être avantagé par l’allongement de la distance. Il est pleine peau et devrait être compétitif avec un bon parcours. » Doublement représenté, Dominique Sepulchre compte beaucoup, et surtout, sur Spirit’s Revench (1 – Antoine Hamelin), qui, pourtant, sera affublé du top-weight. Toutefois, il revient sur les terres d’un de ses succès l’an passé, à la même époque. Confirmé sur les pistes détrempées, il devrait répondre présent. As des Flandres (2 – Stéphane Pasquier) vient de rejoindre le fils de Spirit One à l’écurie. Néanmoins, il semble avoir perdu du mordant…

Hoh My Estelle (14 – Sylvain Ruis), qui aurait pu courir ce lundi à Angers, Lando Blue (8 – Thierry Thulliez), incontournable dans les gros handicaps, ou encore Skyline du Casse (3 – Jean-Baptiste Hamel) qui avait besoin de sa course le dernier coup, sont autant de possibles trouble-fête.

Source : paris-turf.com