Evénement disputé sur les 2.850 mètres de la grande piste de Vincennes, le Prix de la Tremblade n’a réuni que quinze concurrents, âgés de 7 à 10 ans, ce mardi 20 décembre. Bien engagé, face à une opposition dans ses cordes, Saphir du Perche, en net regain de forme, s’élancera avec de solides ambitions.

A créditer d’une fin de course remarquée le 14 décembre, dans le Prix Poitou-Charentes, Saphir du Perche (11 – A. Barrier) aura à cœur de confirmer ce mardi. Ce pensionnaire de Stéphane Meunier a toujours réussi sous la poigne de son driver, en cinq sorties, et n’a plus à faire ses preuves sur les parcours de tenue. Il bénéficie de conditions de course favorables et n’aurait qu’à se montrer appliqué d’un bout à l’autre du parcours pour lutter activement pour le succès. Son mentor a d’ailleurs confié à son sujet : « Il nous a pleinement rassurés la semaine dernière, en partant au trot. Il a très bien fini quand il a pu s’exprimer après avoir manqué un peu de chance dans la montée, reculant dans le wagon de deux. Il a très bien encaissé cette course et n’a jamais été aussi bien. Dommage qu’il faille arrêter sa carrière en France prochainement. L’opposition est dans ses cordes. Il a sa place sur le podium. »

Vic du Pommereux (15 – F. Nivard) découvre un engagement sur mesure, à 590 euros de la qualification. Ce rejeton de Love You a été préparé en vue de cette confrontation et aborde ce rendez-vous dans un bel état de forme. Confié à un pilote pour l’occasion, il s’annonce compétitif pour les premières places, à l’instar de Victoire de Lèvres (4 – E. Raffin). Cette protégée de Flavien Provost a désormais deux parcours dans les jambes, et approche de son meilleur niveau. Elle n’a plus été déferrée des antérieurs depuis le 17 janvier, et demeure très performante dans cette configuration de course (5 sur 6).

Dans sa catégorie, Ustou (6 – D.  Thomain), déferré des postérieurs cette fois, semble en mesure de se réhabiliter pleinement, comme Urus (9 – J.-M. Bazire). Cet élève de Franck Terry évolue sur un tracé à sa convenance (4 sur 7), et s’entend à merveille avec son partenaire du jour. Confirmé dans ce genre de tournois, mieux vaut donc l’avoir avec que contre soi.

Olimpus Caf (13 – G. Gelormini) n’est pas de tous les jours mais a déjà prouvé son aptitude aux 2.850 mètres de la grande piste. Il a bien travaillé en vue de ce rendez-vous et garde son mot à dire pour les places d’honneur comme Venise Girl (5 – Y. Dreux). Venquero Phédo (2 – D. Bonne) a créé la sensation en dernier lieu, sur plus court, en s’imposant à plus de 130/1. Cette fois, départ volté, tout sera une question de sagesse.

Source : paris-turf.com

Complètement déferré cette fois, Un de Mai mérite le plus large crédit dans le Prix de la Tremblade (course C – européenne – 66.000 € – 2700 mètres GP – 7 à 10 ans) ce mardi 22 décembre à Vincennes. Le pensionnaire d’Emmanuel Ruault bénéficie, en effet, d’un engagement rêvé tout près du plafond des gains.

Ils seront seize trotteurs aux noms familiers des turfistes qui vont prendre part au Prix de la Tremblade ce mardi 22 décembre sur la cendrée. Plusieurs chevaux, cette fois déferré, semblent avoir été préparés pour cette course, à l’image de notre préféré, Un de Mai (16 – Franck Nivard).

Sans être d’une régularité exemplaire, ce fils d’Echo a déjà enlevé une course de ce type. C’était le 19 octobre à Enghien, dans le Prix de Pomarez. Il ne lâche jamais le morceau dans un parcours, même si ces derniers temps, il a dû composer avec des déroulements de course qui lui étaient peu favorables. Il brille à hauteur de 67 % sur le tracé classique de Vincennes. Lors du Prix de Saint-Georges-de-Didonne, il n’était déferré que des antérieurs, ce qui peut expliquer sa septième place. Complètement déchaussé ce mardi, il pourrait bien renouer avec la victoire, comme nous le confirme son driver : « Dernièrement, il a eu un bon comportement alors qu’il n’était déferré que des antérieurs. Il sera cette fois pieds nus pour cet engagement en or. C’est un cheval sûr, facile à driver même s’il faut impérativement lui masquer l’effort. A l’issue d’un bon déroulement de course, il ne devrait pas être loin de la vérité. »

Pieds nus ? Pingus Vang (2 – Jean-Michel Bazire) ne l’a plus été depuis juin 2014. Son récent retour dans le temple du trot, à l’occasion du Prix d’Hautefort, n’as pas eu le résultat escompté : neuvième. Bien plus performant sur les longues distances sur notre sol, ce concurrent d’origine suédoise doit être racheté. Son metteur au point Fabrice Souloy, dont la forme actuelle ne se dément pas, devrait donc être à l’honneur. Franck Nivard, son précédent partenaire, nous an dit davantage : « Dans le Prix d’Hautefort, il a coincé pour finir. A sa décharge, je reconnais l’avoir mené de façon un peu trop offensive. Il faut le racheter d’autant qu’il est déferré des quatre pieds, ce qui va l’aider dans sa tâche. Il est confié cette fois à Jean-Michel Bazire. »

La récente déconvenue d’Univers de Marzy (13 – Jean-Philippe Monclin) à Lyon-Parilly ne doit pas être prise au pied de la lettre (une roue crevée). Il n’a plus été déferré des postérieurs depuis plus d’un an. Même s’il n’a plus la même marge de manœuvre au niveau des gains, ce protégé de Bernard-René Plaire, qui donne toujours le meilleur de lui-même a sa chance, comme Utinka Selloise (14 – Matthieu Abrivard), qui courra sans sa ballerines, comme lors de sa meilleure prestation récente (3^e d’un événement). L’infatigable Shamfalla (12 – Eric Raffin) s’entend à merveille avec son driver du jour, et évolue sans sa catégorie. Elle devrait encore prendre un part active à l’arrivée.

Olympic Kronos (8 – Dominik Locqueneux), qui culmine à 100 % de réussite sur ce tracé, Tobrouk de Payre (11 – Pierre Vercruysse), déjà placé à ce niveau et sur ce parcours, ainsi que Tic Tac du Mont (15 – Anthony Barrier), qui semble avoir couru la dernière fois en vue de cette épreuve, aura aussi des supporters.

Source : paris-turf.com