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Ce lundi 25 mai, la pression retombe sur l’hippodrome du Compiègne. Les quintéistes vont plancher sur un événement réservé à des concurrents bien connus à ce niveau, dans le Prix de la Plaine du Putois (5 ans et plus – course D – handicap divisé – réf : +19,5 – 2000 mètres). Vol Dolois, qui n’a pas eu le bon parcours en dernier lieu, mérite un large crédit.

Vol Dolois (n°16 – Umberto Rispoli) vaut mieux que ne l’indiquent ses dernières sorties. Le 27 avril à Chantilly, il s’est retrouvé piégé en troisième épaisseur, mais n’a pas démérité dans la phase finale. Le raccourcissement de la distance ne sera pas pour lui déplaire et il n’a plus à faire ses preuves à ce niveau. Baissé d’une livre sur l’échelle des valeurs, il a également pour lui d’avoir tiré le 2 dans les stalles, un élément toujours important sur l’hippodrome du Putois. Alain Bonin nous a livré ses ambitions : «Récemment à Chantilly, il s’est bien comporté, mais en a un peu trop fait dans le parcours. Il n’est pas très régulier. Toutefois, il faut le reprendre. L’état du terrain l’indiffère. Même s’il a de la tenue, la distance risque d’être un peu longue surtout avec la montée de Compiègne. Notez, qu’une épreuve sélective jouerait en sa faveur.»

Mantao (n°14 – Maxime Guyon) s’est bien comporté pour son retour dans les événements, le 27 avril à Chantilly, dans le Prix du Pays de France.

Il confirmait finalement sa victoire acquise précédemment, de façon désinvolte, dans une deuxième épreuve et prouvait que la pénalisation de 3 kilos ne l’empêchait pas de rivaliser ici. Contrairement au précédent cité, l’unique tentative du fils de King’s Best sur l’hippodrome de Compiègne s’est soldée par une place.

Pink Gin (n°3 – Gabriele Congiu), longtemps écarté de la compétition, rattrape le temps perdu depuis le début de l’année. Dans l’épreuve de référence, il ne trouvait sur sa route que Singapore Ma, qui marche sur l’eau actuellement. Il faut remonter au 26 juin 2012 pour lui trouver une sortie sur la piste de Compiègne. A cette occasion, le fils de Kouroun remportait le Grand Prix de Compiègne (listed) sur le parcours qui nous intéresse. Bien «garé» à la corde une, il peut tenir la dragée haute à ses cadets.

Baz (n°4 – Christophe Soumillon) nous doit assurément une revanche sur son début d’année raté. Néanmoins, il avait terminé dans une bonne action par deux fois à Longchamp. Il a déjà prouvé sa qualité à ce niveau en 40 de valeur, alors qu’il affiche 38 ici. De plus, Christophe Soumillon s’entend à merveille avec lui. Il l’a monté à deux reprises pour un succès et une 3^e place. Francis-Henri Graffard en attend un rachat ici : «La dernière sortie de Baz est à oublier. En effet, il a refusé le départ aux élastiques. Les 2000 mètres de Compiègne devraient lui convenir. Il est en forme. J’espère qu’il va bien se comporter lundi.»

New Outlook (n°2 – Antoine Coutier) se transcende chaque année à cette époque. Maintenant, il se montre intermittent depuis quelque temps. Le handicapeur a fait un geste en l’abaissant d’un kilo. Sa candidature n’est donc pas à négliger.

Source : paris-turf.com

La journée du lundi 26 mai à Compiègne sera consacrée aux épreuves à réclamer. En marge de ce « festival », le Prix de la Plaine du Putois (course D – 52.000 € – 2000 mètres – corde à gauche – 5 ans et plus – Réf : +23) servira de support au quinté+. Le lot est, certes, modeste, mais intéressant, avec la candidature de plusieurs concurrents bien connus des amateurs de gros handicap, à l’image de Sisyphe. Maintenu en forme et confirmé en terrain bien souple, il semble constituer un bon point d’appui.

La plupart des seize partants de ce Prix de la Plaine du Putois sont familiers des amateurs de quintés+. Le lot en présence n’est pas de haute volée, mais quelques galopeurs accrochent l’attention, à l’image de Sisyphe (3). Lors de ses quatre dernières prestations à ce niveau, il a répondu présent à trois reprises, finissant à chaque fois dans une belle action. Certes, le profil de Compiègne est réputé pour ne pas avantager les finisseurs, mais il tient une telle forme qu’il serait dangereux de faire fi de ses chances, comme nous le confirme son mentor Philippe Demercastel : «Je pouvais le raccourcir la dernière fois à Longchamp, car l’arrivée était au 2e poteau et le terrain bien souple. J’ai été très satisfait de sa prestation. Mais il préfère nettement les 2000 mètres. Il est resté extra au travail. Ce petit modèle devra néanmoins porter une charge sévère ici. J’aurais préféré une référence plus basse. Il faut faire avec. J’y compte. » Parkori (5), son compagnon de boxes, a repris contact avec les courses en plat en dernier lieu. Il aurait pu courir à Strasbourg le 27 mai, mais son entourage a préféré l’aligner sur cette distance, plus courte qu’en dernier lieu, qui ne lui déplaira pas. Même s’il semble en dessous de Sisyphe, une surprise n’est pas à exclure…

Philippe Sogorb a choisi de remettre les œillères australiennes à son protégé Je Parts Seul (7). C’est ainsi qu’il est le plus percutant. Il a courageusement conclu cinquième du Prix du Pavillon Royal. Supplémenté pour l’occasion, un coup d’éclat est escompté, comme nous le confirme son metteur au point : «Il reste sur une bonne prestation à Longchamp, puisqu’il finit cinquième dans une arrivée très serrée, malgré un numéro de corde en dehors, le 15. Je le laisse sur 2000 mètres. Cette distance lui convient bien, en effet. Il sera muni d’australiennes cette fois. Nous effectuons ce déplacement avec des ambitions. » Bunook (6) sera également muni, à  nouveau, du même artifice. Sa seule bonne prestation cette année a été acquise ainsi (quatrième du Prix de Jardy. Il aura pour lui sa qualité sur cet hippodrome (2 sur 2), contrairement aux chevaux cités ci-dessus. Ce représentant de Pierre Bigot est à suivre. D’autres candidats comme Blue Panis (10), Zimri (13) et Balsidy (15) possèdent également des références sur la piste du Putois. Si cet événement se révèle être une affaire de spécialistes du profil, il faudra compter avec eux. Divin Léon (1) n’a plus du tout la même marge au poids, mais il a la pointure.

Enfin, Al Nejmaa (4) a déjà gagné sur ce champ de courses, et bénéficiera du terrain pénible qu’il affectionne. Vu la forme des chevaux alignés par des professionnels allemands actuellement dans ce genre de tournois, il ne faut surtout pas l’écarter de vos combinaisons gagnantes.

Source : paris-turf.com